samedi 29 décembre 2012

C'est quand, le prochain marathon?

Comme vous le savez, j'ai un peu moins couru ces derniers temps. C'est pas l'envie qui manquait mais le genou encore douloureux du marathon me freinait un peu. Je me suis rabbatue sur le gym et la piscine mais ce n'est définitivement pas aussi agréable!

Hier, j'ai couru! Je crois bien que je pourrai m'y remettre à fond dans les prochains jours et ça me fait tellement plaisir!!

Hier soir, j'étais toute seule, en voiture, vers la radio... J'écoutais de la musique, tranquille, rien de spécial mais un moment donné, je me rends compte que... Voyons... Comment ça se fait, je ne peux plus arrêter de sourire et je me sens tellement bien tout à coup?!

Runner's high, comme tu m'avais manqué!!!:)

A+ les athlètes!:)

dimanche 2 décembre 2012

Des brownies au quinoa? Pourquoi pas?

Deux billets plutôt qu'un, aujourd'hui!

Parce que ce n'est pas parce que je ne cours pas, ces temps-ci, que j'ai arrêté de lire mes revues de course et de tester des recettes!

Hier, j'ai essayé les brownies au quinoa et, devinez quoi? C'est très bon!

Voici la recette pour les curieux :

1/2 tasse de quinoa
3/4 tasse de sucre
1/2 tasse de cacao en poudre
1 c. à thé de poudre à pâte
1/4 tasse de lait
2 c. à table d'huile
2 oeufs
1 c. à thé de vanille

Cuire le quinoa pendant 20 minutes dans un peu plus d'eau qu'indiqué sur le paquet, pour que ce soit plus onctueux. (Ma recette indiquait 1 1/2 tasse d'eau mais, la prochaine fois, je crois que je vais essayer avec un peu moins parce que les brownies ont été assez longs à cuire, à cause de la quantité de liquide.) Retirer le quinoa du feu et le laisser reposer 5 minutes. (La recette ajoute de laisser refroidir à température ambiante mais je ne l'ai pas fait, pas le temps!)

Au robot, mélanger tous les ingrédients puis verser dans un moule carré. Le tour est joué! Au four à 350 pendant 35 à 40 minutes, selon iRun, mais chez moi ça a pris un bon 45 minutes!

Vous m'en donnerez des nouvelles!

A+ les athlètes!

Courir mon premier marathon : check!

Ça commence à faire longtemps, à part ça...

J'attendais pour vous écrire mes impressions d'avoir recommencé à courir. Comme ce n'est pas encore arrivé, je me suis dit, ce matin, que vous aviez assez attendu!

Alors, le dimanche 4 novembre, je me suis réveillée à Hamilton et je me suis préparée pour mon premier marathon. Tout allait bien! J'avais relativement bien dormi malgré le stress, le déjeuner avait bien passé, il faisait froid mais j'étais bien habillée et je n'avais pas froid, j'avais couru un petit peu pour me réchauffer avant d'aller au fil de départ...

J'étais super confiante! Gonflée à bloc, à me dire que tout irait bien, que je réussirais les 42 km dans un temps pas pire...

La fille a chanté l'hymne national (mémorable, moment de féérie totale dans un parc de Hamilton quand il fait sous zéro) puis on est partis!

Ça courait bien puis, au 4e kilomètre, je ne sais pas trop ce qui est arrivé. Je sais que je courais dans une pente descendante, que j'ai été un peu bousculée par une fille qui dépassait de façon agressive et que j'ai ressenti une douleur bizarre au genou.

Douleur qui ne m'a plus lâchée pour les 38 km suivants. Plus je courais, plus ça faisait mal. Au km 24, les larmes sont arrivées. Je ne voyais plus comment j'y arriverais. Je me suis parlé. Non pas parlé. Je me suis auto-engueulée. 24 km?! Je cours ça comme si rien n'était chaque dimanche! C'est pas un genou endolori qui va m'arrêter!

Ouais... J'ai quand même dû faire un million de pauses. Même pas pour marcher, juste pour rester sur place à essayer de réussir à bouger à nouveau. Ça faisait tellement mal!!! Étirements, massage, rien ne me soulageait.

Mais je l'ai fait! J'ai passé le fil d'arrivée!

Je n'ai pas écrit sur mon blogue, tout de suite après, parce que j'étais trop fâchée. Sur le coup, au fil d'arrivée, j'étais contente! J'étais fière de moi... Mais le lendemain? Quand je me suis levée et que j'ai vu que je n'avais même pas un petit muscle endolori, j'ai été tellement déçue!!! Hey, j'avais quand même couru 42 km! Pourquoi je n'étais pas un petit peu "raquée"?!? Ça m'a donné la preuve que j'étais vraiment très bien entraînée et que, si ça n'avait pas été du genou, j'aurais pu traverser l'épreuve du marathon en performant tellement mieux!

Et depuis, le genou fait encore mal alors je n'ai pas pu recommencer à courir... Je suis allée au gym, je suis allée nager mais j'ai tellement hâte de pouvoir aller courir et que cette douleur soit du passé!

D'ailleurs, pour ceux qui se demandent ce que j'ai eu, exactement, le physio a posé son diagnostique. Pour reprendre son mot exact, j'ai eu une bad luck. Juste un faux mouvement tout bête.

J'ai eu quelques traitements, je fais mes étirements religieusement et j'espère bien pouvoir retourner courir dans les prochains jours!

Parce qu'il y a une bonne nouvelle, dans tout ça! C'est que j'ai vraiment, vraiment hâte de courir mon prochain marathon!:)

A+ les athlètes!

mercredi 24 octobre 2012

Courir toute seule

Quand j'ai commencé à courir, j'étais en couple avec un coureur, qui courait plus vite que moi. Cela veut donc dire qu'à toutes les courses organisées auxquelles je participais, j'avais systématiquement quelqu'un qui m'attendait au fil d'arrivée. Maintenant que nous ne sommes plus ensemble, j'ai évidemment continuer à participer à des événements sportifs et, chaque fois, j'y suis allée avec des amis coureurs ou bien des gens de mon entourage se sont déplacés pour m'encourager.

La semaine dernière, je réservais pour le Marathon de Hamilton (mine de rien, ça s'en vient drôlement vite et j'angoisse, mais c'est un autre dossier...) et je me demandais si je préférais y aller en voiture ou en avion. Puis j'ai commencé à penser que, tant qu'à prendre l'avion pour aller courir un marathon, j'étais peut-être un peu bizarre de choisir Hamilton. On s'entend, ce n'est pas vraiment ma définition d'une destination féérique... Si je peux prendre l'avion pour aller courir 42,2 km quelque part dans le monde, pourquoi est-ce que je préférerais Hamilton à Bora Bora?

Et la raison, je la connaissais déjà, mais elle s'est imposée d'un coup. Je vais à Hamilton parce que je connais quelqu'un qui y sera. Il y a mon ami et collègue et gourou de la course, Denis, qui sera lapin, et on pourra faire la route ensemble et j'aurai quelqu'un en compagnie de qui je pourrai vivre ma joie, sur l'instant, d'être devenue une marathonienne, ou bien vivre ma déception de ne pas avoir réussi.

Pourquoi est-ce que c'est si important, d'avoir quelqu'un pour partager ces moments, c'est ce qui me chicote un peu. Je me déçois, en quelque sorte... Il me semble que courir, je fais ça pour moi... Pas pour les autres... Alors pourquoi est-ce que j'ai tant besoin des autres dans une course organisée?

En même temps, je sais, fondamentalement, que je cours pour moi. C'est l'évidence même, sinon je ne parcourrais pas tous ces kilomètres par semaine, toute seule, autant au soleil que dans la pluie et le froid.

N'empêche... Ça fait un peu réfléchir. On se croit parfois très fort, dans la vie, mais on a tous nos petites faiblesses.

En attendant, l'entraînement continue et le stress monte...!

A+ les athlètes!

vendredi 19 octobre 2012

42.2 km le 4 novembre

Ça y est. Je viens de m'inscrire pour mon premier marathon. Ce sera Hamilton le 4 novembre prochain.

Je panique.

Je ne sais pas ce qui m'a pris, ce matin. Chaque jour depuis un bon bout de temps, déjà, je me disais qu'il faudrait que je m'inscrive mais que, en même temps, ça pouvait attendre au lendemain, et j'avoue que j'aimais bien le fait de contempler le marathon de loin sans y être vraiment impliquée...

Ce matin, j'ai cliqué. J'ai rempli les champs, j'ai cliqué la case à côté de "Je comprends que je vais peut-être passer l'un des pires moments de ma vie à Hamilton mais je veux courir 42,2 km et c'est mon choix, même si je ne sais pas en quoi je considère que c'est une bonne idée..." (quelque chose du genre...) et, en quelques secondes à peine, j'avais ma confirmation d'inscription.

Ça fait que je ne peux plus reculer, maintenant...

Autant j'étais confiante en mes capacités il y a quelques minutes à peine, autant le côté officiel de la chose me fait angoisser et me fait oublier tout l'entraînement des dernières semaines. En ce moment, le marathon, ça me semble la pire idée de ma vie, ça me semble insurmontable, il me semble que mes jambes sont déjà en train de souffrir de courbatures et j'entends, dans ma tête, le violon du film d'horreur qui fait : "Gniiii gniiii gniiiii!"

Je regardais le courriel de confirmation, sur mon écran, et j'avais envie de pleurer. Pleurer de peur, vous savez... ?

Je prends tous les trucs de visualisation et de renforcement positif jusqu'au 4 novembre, si vous en avez! Pour aujourd'hui, je vais essayer de visualiser la fierté que je vais ressentir le jour où je pourrai dire que je suis une marathonienne.

Oh là là...

mercredi 10 octobre 2012

Bonnes nouvelles!

J'avais rendez-vous ce matin chez la podiatre et tout va bien!

Non seulement je n'ai plus mal au pied mais les nouvelles sont super bonnes! On m'a expliqué qu'on ne peut pas espérer la perfection après seulement deux mois avec les orthèses mais que j'avais une très belle évolution!:) Mes photos de postures sont très bien et, la meilleure nouvelle, c'est que j'ai la bénédiction de courir autant que je veux! Même que c'est conseillé : c'est en courant et en marchant que ma posture va continuer de s'améliorer!

Ça m'a fait un beau début de journée!:)

Alors, concernant le marathon, je crois bien que je suis décidée à m'inscrire officiellement à une course qui a lieu dans... 1 mois!!!

Mais comme je suis une vraie de vraie peureuse... Je me laisse jusqu'à demain pour me décider!:)

En attendant, je vais regarder la météo pour Hamilton début novembre...;)

A+ les athlètes!

lundi 8 octobre 2012

S'inscrira, s'inscrira pas

Je regarde le site du marathon de ... (c'est encore secret) tous les jours.

J'ai un rendez-vous de suivi pour mon pied ce mercredi, j'espère que je n'aurai que des bonnes nouvelles! Selon moi, c'est bien rétabli parce que je ne sens presque plus rien. En fait, les seules journées où je ressens un petit inconfort, c'est celles où je porte des talons hauts... (Rassurez-vous, les inquiets, j'ai eu la permission et je le fais très peu souvent!)

(Ça me fait beaucoup de peine de voir toutes ces belles chaussures hautes sur mes tablettes mais je dois me faire une raison et attendre encore un petit peu, semblerait!)

Donc, je disais que je regarde le site du marathon de ... tous les jours! Chaque jour, je me retiens de cliquer sur le lien pour les inscriptions. Je vérifie qu'il reste encore de la place, je me questionne un petit bout de temps et je ferme la fenêtre.

Je ne sais pas. J'ai tellement envie de m'inscrire mais je me demande si je dois attendre le moment où je me sentirai confiante à 100% dans mes chances de réussite.

Me connaissant, ce jour-là n'arrivera probablement jamais. C'est comme chaque décision importante qu'on prend dans la vie. Quand on veut, au fond, faire le pas mais qu'on se demande quand même si on prend la bonne décision, si on ne va pas plutôt le regretter. Alors, c'est quoi, le seuil à atteindre pour qu'on puisse dire "Go, je m'inscris pour courir 42.2 km" ?

C'est ma question de la semaine!

Je vais attendre le rendez-vous de mercredi pour mon pied, consulter mon petit réseau d'experts et de conseillers personnels et me décider bientôt!

A+ les athlètes!

dimanche 7 octobre 2012

Mmmm... Endorphines...

Je croise les doigts mais on dirait bien que les mauvais jours sont derrière moi!

Plus de douleur au pied, pas de fatigue dans les jambes et j'aligne les kilomètres comme jamais!

Dimanche 16 septembre : 20 km
Dimanche 23 septembre : 22 km
Dimanche 30 septembre : 21,1 km
Dimanche 7 octobre : 25 km

Ajoutez à ça de plus petites sorties les mardis, jeudis et samedis, pour une moyenne allant de 45 à 50 km au total par semaine...

J'ai les jambes un peu raides alors que je vous écris après mes 25 km d'aujourd'hui mais rien de plus que la fatigue normale après un gros entraînement!

Alors l'idée du marathon continue de grandir dans ma tête... Je me donne encore un peu de temps avant de m'inscrire à l'événement que je vise pour mon premier marathon complet mais ça commence à me tenter de plus en plus... Et plus le temps passe, plus la voix de la panique se tait dans ma tête pour faire place à celle, encore très timide, qui me dit : "Go, tu vas être capable!"

C'est un sentiment vraiment étrange.

Le sentiment de confiance en mes capacités de coureuse qui s'installe en moi, c'est du jamais vu...

L'autre sensation étrange que j'expérimente depuis un mois, c'est celle des endorphines. Moi qui croyais que c'était un mythe, le bien-être des sportifs... Tellement pas! C'est dur à expliquer mais le phénomène se produit à chaque fois, après que j'aie couru entre 75 et 90 minutes... Un bonheur instantané et une sensation d'euphorie qui jaillit! Chaque fois, il faut que je me dise : "Arrête de sourire comme ça, tu dois avoir l'air d'une vraie cinglée!"

C'est comme si, au début de la course, mon corps avait besoin de se faire convaincre. Et quand ça fait un petit bout de temps que je cours, il comprend qu'il est encore capable d'aligner les kilomètres, que les jambes sont capables de tenir le rythme, le cardio s'est régularisé... J'imagine que c'est lorsque cette vitesse de croisière est atteinte que l'étincelle se produit et envoie une dose massive de bien-être au cerveau!

En fait, je sais pas... Je sais juste que c'est très, très agréable et que ça crée toute une dépendance.

Voilà, c'est dit. Je suis droguée aux endorphines. Et j'aime ça :)

A+ les athlètes!

vendredi 21 septembre 2012

Mauvaises pensées

Dimanche, j'ai couru 20 km!

Je me suis levée à 7 h 30 (Oui, oui, vous avez bien lu! Et c'est bien moi, Sarah, qui écris!), j'ai pris le temps de déjeuner, et je suis sortie environ une heure plus tard avec l'objectif bien établi de courir 20 km.

J'y suis arrivée en 2 heures 6 minutes très exactement, ce qui n'est franchement pas vite mais, à ma défense, j'ai dû faire 4 pauses d'environ 2 minutes chacune. 2 pour prendre des gels... C'est franchement dégueulasse, ces machins-là! Je ne peux pas les prendre en courant, il faut à tout prix que je marche et que je mette toute ma concentration et mes efforts à avaler cette mixture infâme qui goûte les agrumes chimiques. Puis 2 autres pauses forcées à cause de feux de circulation particulièrement lents à devenir verts...

Je suis contente malgré le temps que ça m'a pris pour franchir la distance. Avant de partir, je ne savais même pas si mes jambes et mon pied accepteraient de collaborer. C'est bon de voir que je suis encore capable de tenir 20 km et qu'à la fin, il me restait encore de l'énergie! C'était aussi un grand bonheur de constater, le lendemain matin, que je ne ressentais aucune raideur!

Et puis, pour la première fois depuis longtemps, j'ai eu du plaisir en courant. Ça a été un drôle de sentiment de sentir un sourire se dessiner sur mes lèvres pendant la course et de ne pas être capable de le réprimer. 20 km... Sur mes deux jambes... Wow!

Puis mercredi, j'ai couru 8 km en 45 minutes! Ça, c'est chouette! 7 km en moins de 40 minutes, donc, ce qui est la cadence requise pour un demi-marathon en moins de deux heures! Mine de rien, on pourrait penser que la Pink Machine est en voie d'effectuer un retour!

Alors, tout va pour le mieux! Je cours, je suis fière de moi, je n'ai presque plus mal au pied et je reprends la forme!

Cependant, je dois vous le dire, aujourd'hui je suis amère et je nourris d'affreuses pensées. Ça va peut-être me faire du bien de vous partager les sentiments de frustration, de jalousie et de tristesse, mêlés de mesquinerie qui m'habitent : en fin de semaine, c'est le marathon de Montréal. Je souhaite qu'il pleuve. Non, pas qu'il pleuve, qu'il mouille!!! À boire debout! J'aimerais que ce soit la pire journée de course de l'année, qu'il vente fort et qu'il fasse 14 degrés!!!

Parce que je ne serai pas là.

J'ai beau être pleine de bonne volonté, savoir qu'un jour, je vais le réussir, mon marathon... En fin de semaine, ça ne me tente pas de voir que d'autres réaliseront l'objectif que je m'étais fixé. Je sais, je suis terrible. Je m'excuse mille fois, amis coureurs. Peut-être que les blessés parmi vous me comprendront...

Mais bon... En attendant MON marathon, ce midi, je sors pour 9 km, samedi pour 5 et dimanche pour 21 ou 22...

Et... Vivement lundi!

A+ les athlètes!

lundi 10 septembre 2012

Demain, midi, retour aux choses sérieuses.

Hier, j'ai couru 13 km. Ça a super bien été!:)

Je partais avec l'idée de courir 10 km, pour la deuxième fois depuis ma reprise de l'entraînement. Plus les minutes et les kilomètres passaient, plus je me surprenais à être capable de conserver une respiration normale (accélérée mais pas à bout de souffle) et plus je sentais que mes jambes étaient capables d'en donner plus côté distance. Côté vitesse, je suis encore loin de mon niveau d'avant la fracture mais pour l'endurance, ça va relativement bien!

Alors comme mon corps semblait peu à peu retrouver la mémoire et que l'enthousiasme me gagnait, j'ai décidé de poursuivre ma sortie! Je me disais 12 km... Puis "Ah! Let's go! 12,5!" ... Puis finalement 13! Et j'aurais volontiers continué mais la voix de la sagesse (croyez-le ou non, parfois, elle retentit dans ma tête!) m'a doucement fait remarquer que j'avais peut-être assez compétitionné avec moi-même comme ça et que 13 km, après avoir subi un congé forcé pendant plus de deux mois, c'était peut-être amplement suffisant. Et elle m'a aussi rappelé que j'avais encore un peu mal au pied... Et j'étais devant chez moi, alors ça tombait pile bien pour arrêter...

Ce matin? Même pas un peu fatigués, les petits muscles!:)

Alors ça veut dire que je repars pour vrai! Demain, je recommence l'entraînement (à peu près) où j'étais rendue!

Je vais adapter légèrement le plan que je suivais en fonction de mon agenda caché de marathonienne en devenir. Agenda caché, pour l'instant, mais je vous donnerai plus de détails sur le marathon que je vise dès que j'aurai surmonté quelques-unes de mes angoisses.

J'avais peur quand je me suis lancé le défi d'un marathon et que j'étais en pleine forme. J'ai encore plus peur de me lancer le défi à nouveau, après avoir passé l'été avec deux fractures et une botte de tension.

Je travaille mon mental et je vous en reparle bientôt!:)

Pour demain, le but : 55 min avec 2 x 5 minutes d'intervalles rapides. Mes premiers intervalles de vitesse depuis beaucoup trop longtemps! Ça promet d'être atroce. Mais si c'était facile, tout le monde le ferait, non?

A+ les athlètes!

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P.S.: J'avais offert mes services de "lapine" au marathon de Montréal, pour le 10 km ou le demi-marathon, mais on m'a malheureusement dit que tout était complet, même du côté des coureurs à grandes oreilles. Dommage! En fait, non, ce n'est pas dommage, c'est bien pire... Je suis vraiment très triste de savoir que je ne serai pas du nombre cette année. Amis coureurs qui y serez, profitez-en bien pour moi!

dimanche 2 septembre 2012

Retour en piste

Ça fait longtemps que je n'ai pas écrit. Je voulais le faire, même en convalescence, mais... Vous savez ce que c'est! On remet au lendemain, le lendemain, on oublie... Surtout qu'un blogue de course, quand on ne court pas, ça fait moins de contenu potentiel... Et on se réveille en septembre en se disant que ça fait beaucoup trop longtemps! Mille excuses, amis coureurs et lecteurs!

Allons-y donc avec la bonne nouvelle! Je fais mon retour à la course!

C'est drôlement chouette de pouvoir courir à nouveau! Juste de porter deux sandales aux pieds, si vous saviez comme j'aime ça! Après 7 semaines dans une botte de tension, toute déséquilibrée, à endurer des armatures de métal qui me brisaient les côtés du tibia, c'est un bonheur de chaque instant de marcher librement!

Pour ce qui est du bilan de mon retour à la course, ça se corse. Dans les 2 dernières semaines, je n'ai couru que des 5 km... Pas vite...

Tout le monde m'avait fait la morale, en prévision de mon retour :
"Tu vas y aller traaaaaanquiiiiiiillement au début, hein Sarah! On te connait!!!"
"On va te chicaner si tu ne cours pas trèèèèèès leeeeeeeentement!"
"Fais pas de folies, prends des pauses pour marcher, c'est obligé!!!"

Eh bien, sachez, amis qui vous reconnaissez en lisant ceci, que je n'ai pas eu besoin de vos mises en garde. Je suis tellement, mais tellement lente et pas en forme, c'est pathétique!!! C'est fou ce que j'ai perdu.

Je fais encore 5 km en moins de 30 minutes, loin de mon temps record, cependant. La principale différence avec la Sarah du mois de mai 2012 est que la Sarah d'après la convalescence court avec une absence totale de plaisir. Je suis revenue à l'étape de la respiration difficile à contrôler, des jambes qui semblent peser une tonne, du petit hamster dans ma tête qui ne cesse de se demander quand il pourra enfin arrêter et des muscles endoloris le lendemain matin.

J'essaie, j'essaie très fort, quand je cours, de me concentrer sur le fait que je devrais savourer chaque seconde, que je sais ce que c'est de ne pas pouvoir courir et combien ça m'a manqué. Je pensais que je serais dans un état d'esprit euphorique à chaque seconde tellement j'avais hâte d'enlever ma satanée botte!

Je regrette d'avouer que c'est très dur d'être euphorique et de focuser sur l'aspect positif de ma guérison. Le petit diable, sur mon épaule, crie trop fort dans mon oreille. Il amène mon attention sur mes muscles qui ne sont plus en béton, il compare les statistiques avant/après et décrète que je suis franchement poche et surtout, surtout, il dit : "J'sais ben pas comment tu vas réussir à courir le marathon!!!"

Alors, voilà... C'est mon état d'esprit d'aujourd'hui. Je suis contente, je cours. J'angoisse quand je pense à mes objectifs et que j'évalue à quel point j'ai rétrogradé. J'aurais tellement aimé écrire autre chose mais, malheureusement, c'est ma vérité de fille insécure du moment.

On me dit que ça revient vite, je vais espérer que c'est vrai!

J'ai encore l'idée du marathon en tête, je replace mon attention sur ce but et je vais recommencer l'entraînement plus sérieusement dès cette semaine. (C'est aussi le retour au bureau, pour moi. Toute bonne chose a une fin, même les vacances, il paraît...)

Je vous tiens au courant de l'évolution!

Ah oui! Des nouvelles du pied cassé...

Bon... Ça fait encore un peu mal... Je mets mes orthèses et ça aide quand je marche, j'espère que la douleur va se résorber complètement bientôt... Sinon... Je sais pas. Je n'y pense pas pour l'instant. J'ai eu la permission de courir du médecin, ça me suffit!

Et puisque je parle des orthèses, j'ai au moins une bonne nouvelle en terminant! J'ai dû m'acheter des nouveaux souliers pour mettre les orthèses dedans comme il faut. (OK, on sait tous que c'est à moitié vrai et on connait tous l'autre raison.) Et j'ai tellement trouvé LA paire idéale! En plus d'être parfaitement adaptés à mon pied, ils sont trop roses pour être vrais!!! Je vous ai fait une photo:)


À défaut de performer comme la Pink Machine que j'étais, je conserve le look!

Souhaitez-moi bonne chance, les athlètes!

lundi 30 juillet 2012

Je commence à compter les dodos

Lundi 30 juillet. J'ai traversé sans trop de mal les 4 premières semaines de ma convalescence mais là, je commence à être vraiment tannée.

Je la vois, la fin de ma convalescence! Elle n'est plus très loin! Mais plus elle approche, plus j'ai hâte et plus j'ai hâte, plus les journées qui m'en séparent semblent interminables...

Depuis le début, je compte les jours...

Petite confidence : hier, j'ai couru!:) Bah... Rien d'extravagant, juste quelques pas, en jupe, avec une sandale dans l'autre pied... (J'étais pressée parce qu'avec Denis, on s'en allait faire une blague plate à Alex... Sens des priorités oblige!!) C'était le fun!!!:) J'ai presque le goût de me risquer à une petite sortie de 1 ou 2 km... Pour l'instant, l'ange sur mon épaule est encore capable de me raisonner mais je soupçonne que le petit diable, de l'autre côté, va finir par avoir gain de cause...

J'ai tellement hâte de bouger! J'ai mal partout, à force d'être débalancée et d'avoir les deux pieds à des hauteurs différentes! Même ma botte commence à se briser! (Peut-être que j'aurais dû marcher un peu moins... Et peut-être un peu moins vite... Mais bon...)


Ça, c'est le calendrier qui est sur ma porte de bureau! Ça fait longtemps que je fais le décompte mais là, j'amorce le dernier droit!

Plus que 10 jours!

On se voit bientôt sur la piste, les athlètes!



***Update : suite à ce post, j'ai eu une mauvaise nouvelle, la fracture n'était pas complètement réparée et j'ai dû porter ma botte une semaine supplémentaire. J'ai aussi eu interdiction de courir avant septembre, sauf des toutes petites sorties. Je vous laisse imaginer l'air que j'avais le 8 août...

vendredi 20 juillet 2012

Convalescence : 50%

3 semaines, déjà, que je porte ma (très peu) séduisante botte de tension. 

C'est fou comme on s'habitue à tout... Autant j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps parce que je devrais arrêter de courir pour 6 semaines, autant aujourd'hui mon nouveau mode de vie sans course me semble normal. C'est très troublant d'avouer que je me porte bien même si j'ai perdu ce que je croyais être une condition sine qua non à mon existence. Je me suis même habituée à mettre ma botte chaque matin, je ne la sens même plus et la vois à peine!

Ça ne veut pas dire que je vais arrêter de courir, par contre!!! Oooooh non!

Ça me démange... Chaque fois que je marche, j'ai envie de m'élancer pour courir. J'ai même tenté quelques pas et c'était assez agréable:) (Ça, c'est entre vous et moi. Pas un mot au médecin!)

J'attends impatiemment de pouvoir sortir mes choses de course et mes sandales de pied gauche! Le 8 août, si vous croisez une fille qui court avec le sourire fendu jusqu'aux oreilles, ça sera sûrement moi!

Pour le marathon, je ne sais pas encore ce que je vais faire... Je vais voir comment se passe mon retour à la forme et je me ferai un nouvel échéancier.

C'est plus difficile d'alimenter un blogue de course quand on a un pied cassé. Quand même, aujourd'hui j'ai pensé partager avec vous quelques faits constatés dans ma convalescence jusqu'à maintenant :

- Porter une botte de tension est un moyen ultra efficace d'attirer l'attention. Cette attention se traduit la plupart du temps par des questions et des "Oooooooonh! Pauvre petite!!!" qui, on ne s'en cachera pas, font plaisir.

- Porter une botte de tension vous amène inévitablement à devoir écouter l'ensemble des blagues plates couramment acceptées. "Mademoiselle, vous avez oublié de mettre votre deuxième botte!!" "C'est pas la saison de ski!!!" "C'est tu une nouvelle mode?!" Ces blagues permettent aux comiques qui les disent de découvrir l'air que je fais quand je souris mais que, dans ma tête, je pense : "É-pais."

- Porter une botte de tension attire automatiquement le regard sur vos jambes et, comme vous êtes une coureuse et les avez particulièrement top canon, vous procure un succès rarement égalé auparavant.

- Porter une botte de tension est une excuse infaillible lorsque vous êtes tannée d'écouter quelqu'un qui vous parle et que vous êtes debout. Un petit "J'ai mal au pied" et le tour est joué. (Pas utilisée souvent, seulement en cas d'extrême urgence, promis.)

- Porter une botte de tension fait du bien aux pieds de coureuse qui étaient faits en ampoules! Je suis perplexe de voir apparaître de la surface de peau neuve et douce!

- Porter une botte de tension donne à la vraie fille que je suis une magnifique excuse pour magasiner sans culpabiliser. Quoi! Faut bien que je trouve des vêtements et des souliers droits qui matchent...

- Porter une botte de tension, c'est vraiment poche. Je veux courir!!!

Vivement le 8 août!:)

À+ les athlètes!

lundi 2 juillet 2012

Convalescence, jour 5

Premier billet de coureuse en convalescence, ça fait maintenant 5 jours que je porte ma botte de tension. Pour ceux qui se demandent ce que c'est, imaginez un plâtre mais amovible, fixé avec du velcro, en plastique et gros tissus de mousse noir. C'est d'un chic...

J'ai une fracture de stress aux os sésamoïdes, les petits os qui sont situés juste à la jonction des orteils, du côté gauche. Deux petits os cassés qui vont me valoir 6 semaines sans courir. La fracture est due à mon arche de pied, qui est très prononcé. Il m'aurait fallu des orthèses pour courir les longues distances. Le problème, c'est que personne ne va consulter pour voir s'il n'aurait pas besoin, par hasard, d'orthèses, quand il n'a pas de problème ni de douleur. Quand on consulte, c'est parce que ça fait mal. Par conséquent, c'est toujours trop tard.

Quand j'ai eu la nouvelle, je cherchais tous les moyens pour tricher... Je me disais que j'allais courir quand même, que ça ne faisait pas si mal que ça... Quand j'ai entendu les mots "Si tu continues à courir, il va se former de l'arthrose et il faudra que tu subisses une chirurgie", j'ai décidé de faire la fille sage et de mettre la botte.

J'ai pleuré... J'ai pleuré encore plus quand on m'a dit que le marathon, je devrais oublier ça pour septembre.

J'ai pris un petit peu de temps pour digérer le fait que mon mode de vie allait subir un changement complet pour les 6 prochaines semaines. Je vous l'ai écrit dans un billet précédent, j'ai besoin de courir. En ce moment, je me sens mal, je me sens privée de quelque chose de vital. C'est très dur à décrire comme sentiment... C'est beaucoup plus douloureux qu'un pied cassé.

Mais au fond, ça pourrait être pire, ça pourrait toujours être pire, alors on se console! Ce ne sera pas le marathon de Montréal mais ce sera un autre, plus tard. Je vais continuer de m'entraîner avec le même objectif, dès que je serai guérie!

En attendant, je vais continuer de vous donner quelques nouvelles sur mon blogue et de vous partager les trucs de course que je vais découvrir! Dès demain, je me pointe à la piscine et je vais y être pas mal dans les semaines à venir. Mercredi, je vois mon entraîneur au gym pour me faire un petit plan de musculation adapté! C'est pas vrai que je vais laisser mes muscles de béton se ramollir!!!

On garde le sourire!

A+ les athlètes!

jeudi 28 juin 2012

C'est brisé :(

Fracture des sésamoïdes dans mon pied gauche. Botte de tension et convalescence de six semaines.

:'(

Vous inquiétez pas, je vais rebondir et repartir dans six semaines. Ça va aller...

Mais pas aujourd'hui.

lundi 18 juin 2012

J'ai peut-être un petit peu mal à un pied...

Juste d'écrire ce titre, ça me déprime. Je ne suis pas de bonne humeur. J'ai mal au pied et la douleur persiste.

Ça a commencé les jours suivant le demi-marathon. Je ne pense pas que c'est dû à cette course-là mais toujours est-il que j'ai ressenti, mardi dernier, le début d'une douleur au gros orteil gauche. Comme si l'os était cassé... J'ai fait comme si rien n'était, j'ai couru quand même et je continue à courir quand même.

J'ai couru le 9 km trail à Brome en fin de semaine et je pense que j'ai placé mon pied un peu croche pour compenser ma douleur à l'orteil. Résultat, dimanche matin, je ne pouvais plus poser le pied gauche par terre. Depuis, ça s'est amélioré, grâce à mes nouveaux meilleurs amis, les anti-douleurs et le sac de glace. Mais ce n'est pas réglé, ça fait mal et je boitille. Curieusement, ça fait mal quand je cours mais c'est tout à fait tolérable. Marcher, c'est beaucoup plus douloureux.

S'il-vous-plait, ne me dites pas que je n'aurais pas dû courir le trail. Je le sais. Est-ce que je regrette ma course? Non, par exemple! C'était assez chouette et j'ai passé une belle journée à Brome. Bon, on va se dire les vraies affaires : Je suis pourrie pour ce genre de course. J'ai failli me casser la figure un million de fois, j'ai failli perdre mes souliers autant de fois en traversant des flaques de boue d'un pied de profondeur, j'ai eu chaud comme jamais dans ma vie mais c'était chouette. Le genre de trip qu'on fait une fois de temps en temps, pour dire qu'on l'a fait! Et je n'ai même pas fini en dernier et j'ai conservé ma marque de commerce, le sourire!:) Quand je suis arrivée, le commentateur a même dit : "Eeeet voiciiiiii Sarah Gariépy, dossard 510, qui termine sa course fièrement!!! Parlez-moi de ça, une coureuse qui passe le fil d'arrivée avec un grand sourire!!!"

Mais bon... Ce n'était pas sage de ma part. Ce n'était pas sage, non plus, d'aller courir une demi-heure, ce midi et non, ça ne sera pas plus sage d'aller faire mon heure de course prévue à l'entraînement demain.

Le problème, c'est que je ne peux pas arrêter. Je ne veux pas et je ne peux pas. Je ne suis pas capable. Je sais, vous allez dire que si je ne fais pas attention, je vais devoir arrêter pour vrai et pour longtemps et vous avez raison. Je me sens comme un enfant qui se cache sous les couvertures et qui se dit que, tant qu'il y restera, le monstre tapi dans l'obscurité ne pourra pas l'attraper. Peut-être que si je fais comme si la douleur n'existait pas, elle va s'en aller... J'ai un rendez-vous avec ma podiatre la semaine prochaine mais c'est uniquement parce que j'ai un entourage fort convaincant qui m'a, très peu subtilement, ordonné de consulter. Je ne veux pas y aller, j'ai peur qu'elle me prescrive du repos.

Quand j'ai commencé à courir, si j'avais ressenti le centième de la douleur que j'ai aujourd'hui, je me serais fait un devoir (et un plaisir, avouons-le) d'arrêter. Aujourd'hui, au lieu de m'inventer des excuses pour ne pas sortir courir, je m'en invente pour me permettre d'y aller. Comme quoi, y a jamais rien de parfait.

Let's go pour demain! Au fond, ça ne fait pas si mal que ça...!

A+ les durs à cuire!

lundi 11 juin 2012

1 h 57 min 22 sec

C'est le temps que j'ai fait au demi-marathon à Shawinigan hier! Je ne pense pas que vous pouvez imaginer à quel point je suis fière!

Vous le savez, j'avais peur. J'avais peur de manquer de jus au 15e kilomètre, de me faire mal, d'être fatiguée ou de trouver le temps long pour courir plus de deux heures pendant lesquelles je me demanderais quelle idée de fou j'ai eue...

J'ai appris hier que je devrais me faire davantage confiance. Je ne sais pas si toutes les prochaines courses vont aussi bien se passer, en fait oui, je sais que ça ne sera probablement pas le cas. Mais on s'en fout! Je suis bien entraînée, je suis disciplinée, je m'alimente bien et j'ai donc toutes les chances de mon côté pour que ça se passe majoritairement bien pour la suite!

Mais revenons-en à ma course d'hier... J'ai tu dit que je suis fière?

Ça courait bien, tout simplement! J'avais prévu de suivre mon collègue, Denis, qui faisait le lapin de 2 h, aussi longtemps que je pourrais, puis de ralentir si je ne pouvais plus suivre le rythme. (N.B.: Dans une course, un lapin, c'est une personne qui va courir la distance dans un temps précis et que vous pouvez suivre pour vous assurer d'une bonne allure pour réussir ce temps.) Ça courait tellement bien que je l'ai dépassé au 3ème kilomètre et que je suis restée devant toute la course!

J'avais couru un seul demi-marathon avant, en 2 h 13. Je me disais que 2 h 05, 2 h 10, vu que le parcours était difficile, ce serait super! Je rêvais du 2 h, sans trop oser...

Pour un demi-marathon en 2 heures, j'avais 40 minutes pour franchir chaque tranche de 7 km.

7 km. Je cours depuis un peu moins de 39 minutes. Ça va bien, ça va bien, j'ai un petit peu d'avance sur le temps prévu mais j'en aurai sûrement besoin plus tard si je manque d'énergie, ou pour une des nombreuses côtes. Je ne m'emballe pas trop.

14 km. Je cours depuis exactement 1 h 18. Oh!! Là on jase!!! Il me reste 42 minutes pour les 7 derniers kilomètres, ce qui fait que je peux courir à 6 min / km et finir en 2 h!!! 6 min, c'est une vitesse de petit jog lent, ça!!! Donc... Même si ça va mal, je vais l'avoir, mon 2 h!!! Euphorie!!!

Je me dis... Timidement... Je pourrais peut-être même faire 1 h 58... Puis je me dis : "Hey ambitionne pas... 2 h ça va déjà être beeeen beau!"

Et je continue, et je ne ressens jamais le besoin de ralentir, et je vois les kilomètres défiler, et ça ne me dérange pas parce que ça court bien, ça va bien, je suis fière de moi! Je dépasse plusieurs coureurs mais je ne me fais jamais redépasser parce que ma vitesse est hyper constante, ma motivation est à son comble!

Et j'arrive au fil d'arrivée en 1 h 57 min 22 sec, la tête haute, en pleine forme!

Je suis tellement fière de mon temps mais ce qui me rend le plus fière, c'est d'avoir couru toute la distance avec le sourire. Pas à bout de souffle, sans point, sans douleur!

Tout au long du parcours, j'ai remercié chaque personne qui nous encourageait, j'ai tapé dans la main de chaque enfant qui attendait, le bras tendu, le long de la route, j'ai dit merci à chaque personne qui m'a tendu un verre d'eau et j'ai gambadé sous l'eau devant la maison de chaque personne compatissante qui prêtait son boyau d'arrosage pour nous rafraîchir un brin!

J'ai donc doublement réussi, selon moi! Non seulement j'ai fait un chrono qui me réjouit mais je me suis prouvé que 21,1 km n'était plus une épreuve insurmontable pour mes petites jambes de nouilles!

Et vous savez quoi??? Aujourd'hui, je ne suis même pas un peu fatiguée! Rien pantoute, même pas un petit peu rackée!!:)

J'ai même eu une médaille! Si vous croisez une fille qui porte une médaille au cou, cette semaine, ça risque d'être moi! C'est tout juste si je l'ai enlevée pour dormir, hier... En fait, je l'ai juste enlevée parce que j'avais peur de froisser le ruban pendant mon sommeil...;)

Bonne nuit, les athlètes!

samedi 9 juin 2012

Inspirer. Expirer.

Nous sommes samedi soir, veille de mon deuxième demi-marathon. Vous vous doutez bien que je n'ai pas pu résister à la tentation d'apporter mon iPad et de vous écrire un petit billet pré-course!

J'ai le trac.

Je n'ai pas fermé l'oeil ou presque, la nuit dernière. J'ai des immenses papillons qui font la fête dans mon estomac. J'ai beau me dire que j'ai déjà couru un demi-marathon et que ça devrait bien aller demain parce que je suis mieux entraînée que je l'étais à ce moment-là, j'ai le trac.

Pourtant, le trac, ça me connaît! Toute petite, je jouais du piano, j'ai commencé à jouer sur scène lors de concerts et j'ai appris à apprivoiser le trac. Depuis mon premier concours à l'âge de 7 ans, je sais que je fonctionne bien sous pression.

Aujourd'hui, j'enseigne le piano et j'apprends à mes élèves comment gérer leur stress avant une performance importante. Je leur explique que le trac peut se manifester de manière positive et nous donner la petite poussée d'adrénaline, l'étincelle qui fait qu'on va livrer une performance mémorable! Je leur dis de respirer profondément, de se concentrer sur l'air qui entre et sort de leurs poumons.

S'ils me voyaient aujourd'hui... Je n'ai pas de problème pour la scène mais j'en ai encore beaucoup du côté des compétitions sportives!

Alors sur ce, je vais essayer d'aller dormir et je vais me concentrer sur ma respiration!

Souhaitez-moi bonne chance pour demain!

À+ les athlètes!

lundi 4 juin 2012

Mon premier marathon! Un chrono de... 1 semaine!;)

Je suis fière de moi aujourd'hui! Lors des 4 courses de la semaine qui vient de passer, j'ai parcouru une distance totale de 42,45 km, soit un peu plus de la distance du marathon!

Ce n'est peut-être pas grand chose pour certains d'entre vous... Même moi, des fois, il y a mon petit diable sur mon épaule qui me chuchote : "Ben là, arrête de t'en faire accroire! C'est presque rien, c'est à peine un peu plus de 10 km par sortie en moyenne..."

Il a un petit peu raison, en fait. C'est presque rien comparé à ce que je vais être appelée à courir dans les prochaines semaines. Mais c'est tellement un pas de géant par rapport à ce que j'étais capable de faire il n'y a pas si longtemps!!! Alors je suis fière!:) Je ne suis pas très rapide, je ne serai jamais une coureuse d'élite... Peu importe, je suis fière d'être capable de parcourir autant de kilomètres sur mes deux jambes et ça me suffit amplement!:)

Depuis le début du plan d'entraînement, je me suis améliorée en vitesse et en endurance. J'ai beaucoup amélioré ma foulée. Je suis fière que de plus en plus de gens me voient passer et me disent que je "cours bien"!

Pour ça, il faut que je dise merci aux gougounes de course! Et il faut que je vous en reparle un petit peu aujourd'hui. Grâce à ces seyantes semelles de caoutchouc lacées comme si je ne savais pas que je ne suis pas un gladiateur mais avec un cordon rose fluo, j'ai pris conscience d'une foule de petits détails sur la façon dont le pied doit toucher le sol. Notamment pour le talon, qui ne fait presque pas contact avec le sol lorsque je dépose le pied. La beauté de l'affaire c'est que, tout naturellement, j'ai reporté le geste que j'ai appris sur mes courses en espadrilles et que je suis donc beaucoup plus efficace dans toutes mes courses!

Parce que non, je ne cours pas encore de longues distances avec les gougounes! Je ne suis pas capable. Je fais des 5 minutes, une fois de temps en temps! L'autre jour, je me sentais prête, je me sentais d'attaque! Je suis sortie pour 15 minutes. Mauvaise idée!! Je ne sais pas ce que j'ai de déséquilibré mais j'en ai eu pour une semaine à avoir un point douloureux dans la fesse gauche! Comme quoi j'ai encore besoin de temps pour apprivoiser l'affaire...

Surtout que j'ai une nouvelle peur à ajouter à la liste... J'ai peur de me blesser. Je me rends compte à quel point, aujourd'hui, j'ai besoin de courir. À quel point c'est nécessaire à mon équilibre, autant physique qu'émotionnel. Donc, de miss Discipline, je dois devenir miss Prudence!

C'est peut-être pas une mauvaise chose, quand on y pense! Parce que j'ai plein d'idées pour des nouveaux challenges...:)

En plus, cette semaine, c'est le début de l'entraînement "spécifique", selon mon plan! Les 12 premières semaines étaient appelées "Mise en forme" A et B, me voilà maintenant dans la "Période spécifique C". En d'autres mots, ça veut dire que je vais devoir courir plus longtemps et plus vite.

Let's go!

A+ les athlètes!

mardi 29 mai 2012

J'ai peur

Ça m'a pris après mes deux mauvaises courses de la semaine dernière... La vraie peur.

Il faut dire que j'ai un bon potentiel de base de panique. J'ai peur et je m'inquiète pas mal tout le temps, pour pas mal tout. Peur de mal paraître, peur qu'il arrive malheur à mes proches, peur d'avoir mal, peur de faire une gaffe au travail, peur de faire des erreurs en général, peur qu'on ne m'aime pas, peur de finir mes jours toute seule... Et peur de ne pas réussir le marathon.

Je ne sais pas si vous me prenez pour une cinglée, tout à coup. Mais la peur fait partie de notre vie à tous, non?

La clé, je ne pense pas que c'est de ne pas avoir peur. Au contraire, avoir peur, dans une certaine mesure, je trouve que c'est être lucide face aux risques, aux dangers ou aux incertitudes. Avoir peur, c'est voir bien en face la réalité que rien ne va nous tomber tout cuit dans le bec et qu'il faut sans cesse se dépasser. La clé, donc, je pense que c'est d'accepter qu'on puisse parfois avoir peur et d'utiliser cette peur comme un moteur de motivation, sans jamais la laisser devenir un frein.

Ouais... C'est bien beau, ça. Maintenant, j'applique ça comment, pour le marathon?

J'en suis là, dans ma petite tête, cette semaine. J'essaie de trouver des façons de contourner ma peur. Courir 42,2 km, dans 4 mois, ça me fait peur.

Courir mon deuxième demi-marathon, le 10 juin, ça me fait peur. (Ah oui, je ne vous l'ai pas dit, j'ai décidé de courir le Demi-marathon des Pompiers de Shawinigan!)

Je n'ai aucune idée de comment j'ai pu réussir à courir un demi-marathon, en septembre dernier. Ça me semble tellement loin et improbable!

Si je n'avais pas eu peur quand je me suis donné l'objectif de courir mon premier marathon, je n'aurais pas commencé un plan d'entraînement rigoureux. Ça a ça de bon, ça me donne de la discipline! Et comme tout se passe très bien jusqu'à maintenant avec ce plan, hormis deux sorties moins agréables il y a quelque temps, je me dis que ça doit être un bon signe... Que j'ai un certain potentiel de réussite... J'ai des frissons quand je me dis que je vais peut-être y arriver! J'ai des sueurs froides quand je m'imagine abandonner au 30e km parce que mes jambes ne suivent plus...

Ces temps-ci, ça n'en prend pas beaucoup pour que le petit hamster, dans ma tête, s'emballe et enclenche le mode panique!

On touche du bois pour la suite des choses!

Je vous laisse avec un clip de circonstance!

A+ les athlètes!

P.S.: Pour terminer mon billet d'aujourd'hui, j'aimerais quand même vous dire que je suis assez contente parce que mes récentes courses se sont très bien passées! J'ai même battu mon record personnel sur 5 km dans le sentier!!! (Il est dur, le sentier!)

lundi 21 mai 2012

Fatiguée

Je ne sais pas si c'est parce que j'approche de la moitié de mon plan d'entraînement et que mon corps commence à trouver ça éprouvant, si c'est à cause de la fatigue et du stress que j'ai vécus récemment à cause du travail, ou bien simplement parce que j'ai perdu l'habitude de courir à la chaleur... Toujours est-il que mes deux dernières sorties ont été des flops.

Le samedi, c'est toujours ma pire course de la semaine. C'est paradoxal parce que c'est la plus courte mais le fait d'avoir ma semaine dans le corps, de m'être couchée tard la veille à cause de la radio, me donnent bien du mal.

Le dimanche, habituellement, ça va mieux, mais pas cette semaine. C'était la première fois que je courais et que j'ai eu peur pour ma santé. Trop fatiguée, les jambes lourdes, il faisait très chaud et je n'avais vraiment pas assez d'eau. À mi-parcours, j'avais déjà tout bu et je rêvais de boire absolument n'importe quoi qui aurait été glacé. J'avais la bouche tellement sèche et les lèvres qui me donnaient l'impression d'être en train de fondre. Et je me demandais vraiment comment j'allais faire pour rentrer... J'étais quand même à 6 km de chez moi!

Heureusement, j'ai trouvé un endroit pour remplir ma gourde et ça m'a permis de rentrer sans me dessécher, même si j'ai dû faire plusieurs pauses pour marcher parce que mes jambes refusaient, tout simplement, d'en donner plus.

C'est un peu humiliant, je vous avoue... Et choquant aussi. J'en voulais à mon corps de ne plus être capable d'avancer!

Des fois ça m'arrive, de me dire que je n'y arriverai pas mais je me pousse et, à l'arrivée, je suis fière de moi.

Dimanche, j'essayais de faire la même chose mais j'ai compris qu'il y a une grosse différence entre la démotivation passagère et les signaux que le corps envoie quand il en a assez. Connaître mes limites, je crois que c'est une étape que j'aurai à franchir dans les prochaines semaines.

Dimanche, je devais courir 70 minutes.

Ma sortie en à totalisé 68 et là-dessus, j'en ai marché au moins 5. Un flop.

Je suis déçue, j'essaie de me dire qu'il n'y a pas de mal à réduire un entraînement de quelques minutes quand on n'a plus d'énergie.

Plus facile à dire qu'à faire...

Bon courage les athlètes!

mercredi 16 mai 2012

L'autre marathon / Les imbéciles

Je m'entraîne pour courir le marathon. 42,2 km.

L'autre marathon, c'est celui qu'on court chaque jour, celui de la vie. Dans mon marathon de vie, la cadence a été pas mal élevée, cette semaine!

Pour les fins de l'exercice, je vais devoir vous mettre en contexte brièvement. Je m'occupe des communications pour le Festival de Lanaudière, le plus grand festival de musique classique au Canada. Cette semaine, nous avons dévoilé notre programmation 2012. Pour moi, c'est un gros temps de l'année! Qui dit dévoilement de saison dit que tout, côté publicité et promotion, doit être prêt : brochure de saison, publicités, communiqués de presse, site Internet, etc etc!

Ça fait beaucoup de travail concentré pour une seule personne en quelques semaines! Malgré tout, je n'ai pas dérogé à mon plan d'entraînement et j'ai suivi religieusement toutes les séances de course prévues à l'horaire. Mardi, j'ai culpabilisé un petit peu, par contre... Je me demandais si c'était sage d'aller courir... J'avais tellement de travail, pas eu le temps de prendre ma collation d'avant-midi (nécessaire quand vous courez 40 km par semaine et que vous courez sur l'heure du dîner), même pas eu le temps de boire une gorgée d'eau quand j'avais soif...

J'aurais pu continuer à travailler, manger sur le coin de mon bureau. Au lieu de ça, j'ai décidé d'arrêter, de prendre une pause d'une heure et d'aller courir.

Je me rends compte que j'ai besoin de ça. D'arrêter, de mettre mon cerveau à off, de partir m'aérer le cerveau et de courir. Ça me fait un bien immense, tant au plan physique qu'au plan mental. Je me sens plus équilibrée et plus en forme, c'est valorisant. Et j'ai quand même réussi à faire toutes mes tâches et la conférence de presse d'aujourd'hui s'est super bien déroulée!:) Vous surveillerez vos journaux et télés et vous irez faire un petit tour sur notre site Internet, vous allez voir qu'on vous promet un bel été!:)

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Je me félicitais d'avoir choisi de courir malgré tout le stress que j'avais, mardi, et ça courait super bien. Il faisait soleil et chaud, ça sentait l'été, j'étais contente!

(Attention : la 2e partie de mon post d'aujourd'hui, qui s'appelle "Les imbéciles", vous fera découvrir la facette "je-suis-fâchée" de Sarah!)

Le 1er imbécile m'a dépassée, dans son camion, quand ça faisait environ une dizaine de minutes que je courais. Je ne vous répéterai ce qu'il m'a crié, je dirai seulement qu'il donnait une appréciation assez imagée de l'apparente fermeté de mes muscles postérieurs.

Pas cool. Premièrement, je ne l'avais pas entendu arriver avec mes écouteurs alors j'ai fait le saut. Deuxièmement, passé le choc initial et voyant qu'il ne partait pas, j'ai commencé à avoir peur. J'ai couru plus vite, le souffle plus court et ça a déstabilisé ma cadence.

Le 2e incident s'est produit à peine quelques minutes plus tard. Une mobylette et une voiture roulent dans l'accotement et la piste cyclable, où je cours, face à moi. Ils me dépassent... vraiment... très... très... très... lentement...

Heureusement, à ce moment, je quittais la partie inhabitée de la route pour arriver dans un endroit où il y a des maisons et un lieu public. J'ai accéléré et me suis dépêchée à retrouver la civilisation en me disant que, si ça n'allait pas, j'emprunterais un téléphone pour appeler un collègue du bureau au secours.

Mais ils sont partis, alors j'ai continué! Je me suis efforcée de régulariser mon souffle et j'ai réussi à reprendre le rythme...

Puis, au retour, à environ 500 mètres du bureau, un camion est arrivé face à moi sur la route. Il roulait vite. Il est arrivé près de moi, a accéléré et hop! fait une embardée dans la piste cyclable, me forçant à me jeter sur le côté! Il a ensuite repris sa trajectoire et est reparti, se trouvant sûrement très drôle!

!!! Non mais!!!

Pas moyen de courir tranquille?!? 3 incidents en 55 minutes!

Si jamais les personnes à propos de qui j'écris aujourd'hui se reconnaissent... Vous n'êtes pas drôles.

Vraiment, je ne comprends pas l'idée.

Quand on s'entraîne, on est dans sa bulle. On n'a pas envie d'arrêter pour piquer une jasette avec le gars qui siffle, on n'a pas envie de se sentir scrutée par tous les bizarres qu'on croise en voiture et on n'a surtout pas envie de devoir faire des sauts brusques de côté parce qu'un idiot trouve amusant de nous faire une frousse.

Moi, quand je cours, j'aime :
- Croiser un autre coureur ou quelqu'un à vélo et se faire un petit signe d'encouragement
- Croiser des enfants qui me crient "Allez, allez!!" et qui font parfois 2 ou 3 pas de course avec moi
- Croiser des gens sympathiques à vélo qui m'encouragent en me disant que je cours à 11 km/h parce qu'ils croient que je ne connais pas ma vitesse (j'ai une montre GPS mais je souris et je dis un grand merci!)
- Croiser des inconnus, quand je sors de chez moi, qui me disent : "Belle journée pour courir! Bon entraînement!"
- Croiser des gens sur la route et les entendre dire : "Wow, elle est courageuse de courir par ce temps!"
- Croiser des regards admiratifs parce que c'est trop vrai que, dans mes shorts roses style années 80, je suis vraiment solide!;)

Disons qu'on va oublier la sortie de mardi et souhaiter que les imbéciles ne seront pas trop nombreux sur mon parcours cet été!

A+ les athlètes!

jeudi 10 mai 2012

Semaine 9 : on commence les intervalles

On commence à parler de choses sérieuses, cette semaine : c'est le début des séances par intervalles!

Pas facile, les intervalles et, en plus, je ne savais pas trop comment j'allais gérer ça... En théorie, selon mon temps visé, je devrais courir presque tout le temps à une vitesse R1 qui, pour moi, correspond à 6:35 min / km. Les intervalles devraient se faire à des vitesses R2 de 6:00 au km et R3 de 5:20 au km.

Sauf que je ne cours jamais à 6:35 du kilomètre, c'est devenu beaucoup trop lent! Je suis capable de maintenir facilement une moyenne variant entre 5:30 et 5:40. La question est de savoir si je peux faire des intervalles plus rapides que ça à, disons, 5:20 et 5:00!

Après une première course par intervalles aujourd'hui, ça semble concluant!:) J'ai fait deux intervalles de 8 minutes, tout à l'heure, à l'intérieur de ma sortie totalisant 55 minutes et tout s'est bien passé! J'ai couru à une moyenne de 5:15 pendant les deux intervalles, avec des pointes à moins de 5:00!:)

Je n'ai pas cherché mon souffle outre mesure, je n'ai pas eu de point et mes jambes ont suivi la cadence sans problème!

J'espère que je vais arriver à maintenir ça pour la suite! Je vous tiens au courant, cette semaine étant le début de la "vraie affaire", du véritable entraînement, celui dans lequel je vais vraiment être appelée à me dépasser...

J'ai commencé une lecture sur la course, cette semaine, "Autoportrait de l'auteur en coureur de fond" de Haruki Murakami (je vous le recommande fortement, c'est excellent). Il lance dès le début une phrase qui m'a beaucoup fait réfléchir : Pain is inevitable, suffering is optional.

C'est tellement vrai. Personne n'a dit que ce serait facile, l'entraînement et, ultimement, le marathon lui-même. La question est de savoir comment je perçois l'effort et la difficulté pour rester dans un état mental qui exclut la souffrance.

Je garde ça en tête pour la suite!

A+ les athlètes!

mardi 8 mai 2012

Les Quatre Éléments

Je me demandais à propos de quoi j'allais écrire aujourd'hui et l'idée s'est imposée d'elle-même. Je vais écrire sur mes amis coureurs. La Secte. Ou, selon notre nouveau surnom trouvé il y a à peine quelques heures, les Quatre Éléments.

Solange, Alex, Denis et Sarah. Respectivement la Terre, l'Eau, le Feu et l'Air. On a trouvé ça hier midi.

Pour commencer ma description, je vais rendre à César ce qui appartient à César et je vais vous parler du Feu, alias Denis. Denis, c'est l'explosif, le bouillant, l'éclatant. C'est grâce à lui que les trois autres courent parce qu'il a une grande qualité : il est convaincant. Convaincant et tenace. Je n'avais pas tant que ça le goût de commencer à courir... J'en parlais, comme ça, vaguement... Mais au moment où j'en ai parlé devant Denis, j'étais cuite.

Il m'a talonnée jusqu'à ce que j'essaie. Il m'a demandé un million de fois :
"Pis??? Viens-tu courir à midi???"
-"Ah je suis pas sûre..."
-"Come ooooon!!! On va y aller pas vite!!!"

C'est lui qui m'a expliqué comment commencer sans me blesser, sans me brûler, tout en aimant ça. Lui qui m'a expliqué mon premier plan d'entraînement, avec des pauses d'une minute intercalées dans des courses à durées limitées. (Voir un post précédent.) Il m'a appris des trucs, des techniques, donné des conseils et surtout, c'est en regardant son niveau d'énergie assez intense que j'ai eu un bon modèle pour avoir envie de courir un marathon, moi aussi!

Ensuite, la Terre, c'est Solange. La solide, la franche et la déterminée. Solange, c'est un guide pour moi. C'est celle qui me remonte quand ça ne file pas trop mais c'est aussi celle qui ne se gêne pas pour me dire mes quatre vérités. Pour la course, c'est pareil : il y a des jours où elle me dit : "Hey bébé! Tu cours trop vite, tu vas te blesser!" "Oublie pas Sarah que c'est important, aussi, de se reposer, des fois!!"

Vous voyez le genre? Le genre qui vous ramène aux questions de base. Pourquoi je cours? Pour être en forme, pas pour retrancher des secondes à mes temps. C'est bien quand ça arrive mais ce n'est pas nécessairement le but. Je suis le genre à perdre ça de vue, moi...

On arrive à l'Eau, alias Alex. (Il est l'eau parce qu'il joue du piano à queue... Aqueux... La poignez-vous?!? C'est ici que, dans votre tête, retentit la batterie : toudoum chi!)

Alex le zen, le tranquille et le réfléchi. Le genre qui s'entraîne sans faire de vagues et qui se déchaîne à la Classique pour un temps ultra-rapide. Celui qui est toujours au courant (eau... courant... non mais ça arrête pu!!) des tendances et qui peut vous expliquer quoi manger, quoi boire, quand le faire, comment courir, comment améliorer votre foulée, etc etc parce qu'il est toujours hyper bien informé, à un niveau que c'est un peu dur à croire... Et le pire, c'est qu'il se rappelle de tout ce qu'il apprend!

Puis il y a moi... L'Air. Je n'irai pas jusqu'à me décrire. Je suis tellement moins intéressante que mes trois amis!

Les quatre ensemble... Oh là là! C'est pas toujours top côté crédibilité mais c'est toujours parfait côté divertissement!

(Si vous vous demandez où je veux en venir avec mon post d'aujourd'hui, ne vous inquiétez pas, j'ai presque fini!)

On est 4 acolytes parce qu'à la base, on s'entend bien, course ou pas. Mais on a un sport en commun et ce sport profondément solitaire nous rapproche. Curieux, non?

En tout cas, moi, ça m'impressionne, de voir que même si la course n'est pas un sport d'équipe, j'ai trouvé la mienne!:)

A+ les athlètes!

dimanche 6 mai 2012

Fin de la période de mise en forme A

Yes!:) J'ai franchi la première étape du plan d'entraînement!

Pendant les 8 semaines de la période de mise en forme A, je n'aurai manqué qu'une seule des 32 courses prévues à l'horaire. Je suis assez fière!:)

Ça me fait un total de 255,75 km parcourus pendant ces 8 semaines. Je suis encouragée de voir que, hormis un nombre imposant d'ampoules sur mes pieds, tout se passe très bien! Pas de douleurs, pas de raideurs, pas (presque pas) de fatigue.

Les courses de moins de 10 km ne me posent absolument aucun problème. Je ne ressens même pas un peu de fatigue après ou le lendemain. Par contre, j'ai fait 2 courses de plus de 13 km dans les deux dernières semaines et, le lendemain de celles-ci,  j'ai ressenti une amusante petite fatigue dans les mollets et les fessiers qui m'a rappelé que je n'avais pas encore l'habitude des vraies longues sorties.

C'est à ça qu'il va falloir que je m'attaque dans les prochaines semaines. Mine de rien, un marathon, c'est 42,2 km...

C'est aussi dans la période de mise en forme B, qui commence ce mardi, que je vais commencer l'entraînement par intervalles. Ça aussi, ça promet d'être amusant. Mais je j'ai jamais pensé que ce serait facile...

C'est à suivre!

Bon entraînement les athlètes!:)


jeudi 26 avril 2012

Braver les intempéries, prise 2

Je vous ai parlé samedi de ma première course par un vrai mauvais temps et bien, sachez que je me trompais.

Un vrai mauvais temps, je ne savais pas ce que c'était jusqu'à ma course de mardi dernier.

D'abord, dès que je suis sortie, la pluie a commencé. Douce au départ puis très forte après quelques minutes mais ça allait jusqu'à ce que ça ne soit plus assez pour Dame Nature et qu'elle décide d'envoyer de la grêle!

Et ça a duré comme ça pendant toutes mes 40 minutes! Avec du vent pour compléter le tableau!

Un temps de canard.

Devinez quoi? Sitôt que j'ai eu fini de monter la côte qui sort du sentier et qui me ramène au bureau, la pluie... elle a arrêté. On a même vu du ciel bleu.

Dame Nature me cherche, y a vraiment plus de doute là-dessus.

Y a aussi les astres qui me cherchaient, cette journée-là, je pense. Enfin, disons que, faute de mieux, on va blâmer les planètes pour mon moral qui était à zéro et pour tout ce qui clochait depuis le matin, du réveil en retard au bol de céréales renversé, aux dossiers qui partent de travers au bureau, etc. etc.

Pour ça, c'est quand même bien qu'il ait fait mauvais, mardi midi. Parce qu'après 40 minutes de course à me faire grêler sur la tête, je me sentais un petit peu plus zen quand je suis rentrée et la perspective de malheur accablant qui m'habitait depuis le matin a été quelque peu relativisée!

Mais là, là... En fin de semaine, il est supposé de faire beau!!!

Une leçon de vie par semaine, c'est assez! Compris, Dame Nature?

A+!

samedi 21 avril 2012

Braver les intempéries

Dure semaine côté météo!

D'abord mardi, où on a eu droit à un vent incroyable avec des rafales si fortes qu'elles m'emportaient et me faisaient dévier de ma trajectoire. Évidemment, loi de Murphy oblige, chaque fois qu'il vente, il faut aussi que les plus grosses rafales surviennent lorsque je suis au bas de la côte, avec le vent de face. Je vous promets, si jamais je le croise, Murphy, je lui fais une jambette.

Puis aujourd'hui, j'ai effectué ma première sortie officielle de l'année par un vrai mauvais temps. Pas un petit ciel nuageux avec un peu de bruine, là! Non non! Il pleut. Il pleut fort. Des grosses gouttes qui pincent la peau de la figure et, en plus, il fait froid et il vente!

J'ai passé les cinq premières minutes de mon entraînement à me dire que j'avais froid et que je n'étais pas assez habillée. Heureusement, je me suis réchauffée au fil de la course et ensuite, ça a été. Même s'il a plu sans arrêt. (D'ailleurs, j'adore mes Wave Rider roses mais je peux aujourd'hui confirmer qu'ils ne sont pas étanches.)

Un moment donné, j'ai vu quelqu'un, bien à l'abri sous le toit de sa galerie, qui me regardait courir en souriant avec l'air de se dire : "Non mais faut aimer ça, la misère..."

Ben non, j'aime pas plus ça que n'importe qui! Sauf que j'ai un plan d'entraînement qui disait que je dois courir 30 minutes aujourd'hui parce que je me suis fixé un objectif ambitieux de courir un marathon. Personne ne peut me garantir que le 23 septembre, à Montréal, il ne va pas faire le même temps qu'aujourd'hui! (Ou pire!) Autant s'habituer!

Puis il faut le dire... C'est moins agréable que le soleil mais c'est vraiment pas si pire que ça!

Ça m'a fait du bien, ma petite course d'aujourd'hui, comme ça m'en fait toujours de courir. Et ça a aussi fait du bien à mon petit égo de coureuse qui est fier de pouvoir dire que je suis loin d'être faite en chocolat!:)

A+!

jeudi 19 avril 2012

Le truc pour chasser les points

Y a tu quelque chose de pire que d'avoir un point quand on court?

Ça fait mal, ça coupe le souffle, ça fait courir tout croche, c'est vraiment une plaie. Et souvent, quand ça survient, on ne sait pas trop quoi faire, surtout quand on est un coureur débutant.

J'ai donc décidé, aujourd'hui, de vous partager mon truc infaillible pour chasser les points ou mieux, pour les éviter!

(Parenthèse :
En fait, il faut que je vous dise la vérité, c'est pas vraiment mon truc : c'est celui de mon ami et collègue, Alex. Alex, c'est le genre de gars pratique à avoir comme ami parce qu'il est hyper informé. Le genre qui est au fait de la nouvelle, autant artistique qu'économique, à la seconde où elle sort, et qui en plus lit tous les blogues de tous les chroniqueurs de tous les plus grands journaux en Amérique du Nord... Vous voyez? Et en plus, il me lit... Vous dire combien il couvre tout!)

Donc, Alex, il lit le blogue PhysEd du New York Times. Et il est assez sympa pour me partager les articles qu'il juge pertinents ou, encore plus intéressant, me résumer certains articles qu'il a lus sur la course!

Trêve de bavardage, le truc! Ça a l'air que les points pourraient être causés par un frottement sur les organes internes quand on inspire et que ça les comprime... Je sais pas trop parce que j'ai peur du sang et qu'Alex m'a épargné les détails.

La clé, c'est de baser la respiration sur ses pas mais de ne pas toujours inspirer sur le même pied. Exemple, vous avez un point à droite. Si vous inspirez sur deux pas et expirez sur deux également, en commençant toujours votre inspiration lorsque votre pied droit touche le sol, vous augmentez la compression du côté où sévit déjà votre point.

Ici, deux options s'offrent à vous. Soit vous inspirez lorsque votre pied gauche touche le sol, sur deux pas, puis vous expirez sur les 4 prochains pas. De cette façon, vous inspirez toujours sur le pied gauche et votre point devrait s'en aller tranquillement.

Personnellement, je préfère l'option d'inspirer sur deux pas et d'expirer sur trois pas, de façon à ne jamais inspirer sur le même pied. C'est tout simplement génial. J'essaie de toujours respirer selon ce rythme lorsque je cours et souvent, si j'ai un point, je me rends compte que j'avais oublié de le faire, je reprends mon bon rythme de respiration et j'arrive à me débarrasser du point!

Vous m'en donnerez des nouvelles!

A+ les athlètes!

mercredi 18 avril 2012

Semaines 5 et 6

Je vous ai négligés, je n'ai pas écrit depuis jeudi dernier! Mes excuses, amis athlètes!

Je suis dans ma semaine 6 d'entraînement et ça se passe toujours bien mais je dois vous avouer que j'ai été fautive dans la semaine 5...

Mardi, super. Jeudi, super, je vous ai d'ailleurs écrit que je me considère maintenant comme une coureuse.

Samedi : Première course manquée depuis le début du plan. Ça fait un petit quelque chose. Même si je me convaincs que ce n'est pas si grave... Une séance manquée sur les 20 des 5 dernières semaines, c'est pas si pire. Surtout que c'était seulement une petite course de 30 minutes.

Je ne pouvais pas courir parce que j'avais un brunch le matin, des activités en après-midi et un souper le soir. J'aurais pu me lever très tôt pour courir avant le brunch mais j'ai décidé que j'avais besoin d'un peu plus de sommeil, surtout que la nuit allait déjà être courte à cause de ma radio du vendredi soir... J'ai décidé d'assumer mon besoin d'un peu de repos!

Je me suis bien reprise avec un petit 10 km dimanche, par contre!

Et là ça continue demain pour la course 2/4 de la semaine 6!

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Plusieurs me demandent des nouvelles de mes gougounes de course et me demandent pourquoi je ne les porte pas davantage.

Voici donc les réponses! Je ne suis pas encore prête à courir de longues distances avec les gougounes. Je fais très attention de ne pas me blesser. Je veux passer à la course pieds nus mais très graduellement, j'ai entendu trop d'histoires de gens qui ont laissé leurs souliers trop vite et qui se sont blessés. Je veux le courir, mon marathon!

Je cours avec les gougounes pour des courtes séances, après mon entraînement musculaire au gym. Même si je ne les porte pas beaucoup, je vois déjà une nette amélioration dans ma foulée. J'ai même abaissé mon rythme au kilomètre d'un gros 20 à 30 secondes!

En gros, c'est pas compliqué, il s'agit de prendre conscience, grâce aux gougounes, du mouvement qu'on fait lorsqu'on court pieds nus et de l'appliquer même lorsqu'on court en espadrilles. Au début, ça fait bizarre. On lève les genoux plus haut, on tombe sur la pointe du pied au lieu du talon... Quand j'ai commencé, j'avais l'impression que les gens me regardaient courir et se disaient : "Hey! Regarde la fille qui sait pas qu'elle est pas un lutin au pied de l'arc-en-ciel!!!"

Heureusement, on s'habitue et je crois que j'ai perdu mon petit look gambadant!:)

À suivre!

A+ les athlètes!

jeudi 12 avril 2012

Je suis une coureuse

Ça m'a frappée, l'autre jour : Je suis une coureuse.

Je le savais pas!

Je courais et je réfléchissais à combien, il n'y a pas si longtemps, je trouvais ça difficile de courir... Combien je trouvais ça long, 30 minutes... Combien je devais me préparer mentalement pour une "longue" sortie de plus de 5 km alors que maintenant, je n'y pense même plus. Je saute dans mes souliers et je pars! 45, 50, 60, 75 minutes, 4 fois par semaine, c'est devenu normal dans ma vie.

Il y a quelques mois à peine, après une sortie de 7, 8 ou 10 km, il fallait que je me prévoie du repos parce que j'avais les muscles des jambes fatigués et tendus. Aujourd'hui? Rien. Pas de douleur, pas de tension, pas de faiblesse.

Je courais, juste avant cette fameuse illumination, et j'analysais mon souffle. Ma respiration qui est stable et régulière et non pas courte et rapide comme avant. Même si j'ai abaissé mon rythme au kilomètre d'une grosse minute!

Je courais et j'ai pensé : "Maintenant, je cours et j'ai du plaisir. Je suis bien."

...

C'est là que j'ai eu un choc! Je me suis regardée aller et je me suis demandé : "Est-ce que je serais une coureuse?"

Ça vous semble peut-être banal, ce que j'écris. Ça vous semble peut-être un peu nouille mais pour moi, ça ne l'est pas.

Que la course fasse aujourd'hui partie intégrante de ce que je suis, je trouve ça assez particulier et un peu surprenant. J'en suis très fière! Vous m'auriez dit ça il y a deux ans, j'aurais bien rigolé!

Ça ne change rien au fait que le marathon me terrifie toujours autant, ceci dit. Sauf que ça me donne une belle petite bouffée de confiance et d'espoir pour me dire que je peux peut-être commencer à y croire...

A+ les coureurs!

P.S.: Aujourd'hui, j'ai battu mon record personnel sur 5 km et j'ai peine à y croire!!! 26:31 très exactement, soit 2 énormes minutes de moins que mon dernier temps officiel, à la Classique du Festival l'an dernier!
:)

dimanche 8 avril 2012

Une autre semaine terminée!

Semaine 4 : terminée!

Est-ce que je peux vous dire que j'apprécierais que Dame Nature échange les grands vents pour un peu de soleil?

Somme toute, ma semaine de course s'est bien passée même si, samedi, j'ai eu ma première mauvaise sortie depuis le début du plan.

Vous savez, une sortie de course où, sans arrêt, vous vous demandez ce que vous faites dehors parce que, dès la première minute, vous avez eu l'impression que chacune de vos jambes pesait une tonne. Et comme si ce n'était pas assez, loi de Murphy oblige, c'est toujours dans ces mauvaises journées que tout se met à aller de travers.

Il a fallu que j'arrête non pas une, deux mais bien trois fois pour rattacher mes lacets et, vers la vingtième minute, j'ai croisé la route d'un étrange bonhomme dans un vieux camion qui me scrutait de façon un peu trop évidente et qui se stationnait à chaque 200 m pour me regarder passer.

Un 30 minutes à oublier! Sans parler de la petite douleur que je sens au mollet droit ces temps-ci...

C'est difficile, après ça, de ne pas se décourager. De ne pas voir son envie de courir diminuer un petit peu et de ne pas entendre la petite voix dans la tête qui dit : "Tu ne seras peut-être pas capable d'y arriver..."

Heureusement, l'optimisme prend le dessus et on retourne courir le lendemain. Et bonne nouvelle, aujourd'hui, j'ai appris que je suis maintenant disponible en version capable de maintenir une vitesse de 11 km/h. :)

La semaine 5 débute mardi!

Bonne course, les athlètes!

jeudi 5 avril 2012

Les produits "miracles"

(Avertissement : ce post sera sérieux, un peu moralisateur et un peu grano.)

Je constate depuis quelque temps que nombre de mes connaissances adhèrent à un espèce phénomène qui est  mi-régime, mi-vente pyramidale, du nom de Visalus. Il n'y a pas si longtemps, j'ai vu un engouement à peu près équivalent pour les produits Usana, qui est finalement retombé aussi vite qu'il était arrivé.

À ceux qui m'invitent sans arrêt à leurs soirées de démonstrations de ces produits, je le dis, c'est non. Je ne participerai pas et je ne veux même pas savoir ce qu'il y a dans vos suppléments de repas "miracle". Je ne leur fais pas confiance et je suis persuadée (et je l'avoue, je parle vraiment sans savoir et sans avoir fait d'analyse) qu'ils sont chimiques et pas trop recommandables à long terme.

Allez-vous maigrir si vous dépensez plusieurs centaines de dollars pour acheter un kit de pseudo-repas et vitamines? Oui.

Allez-vous être plus en santé? J'en doute fort.

Allez-vous reprendre le poids perdu sitôt que vous n'aurez plus de produits et que vous allez recommencer à manger normalement? Je dirais qu'il y a des grosses chances!

Je trouve ça triste, parfois, de voir combien on est naïf et combien on est tenté d'adhérer à un régime miracle qui nous permettrait de trouver le poids idéal sans effort. (On exclut la personne qui parle!)

Sauf que le poids idéal, et surtout la santé, ça s'acquiert par un mode de vie sain.

Je suis désolée, ça ne s'achète pas en kit. Et ça n'apparaît pas dans une vie après un défi de quelques semaines proposé par une compagnie de suppléments!

Venez don courir! C'est tellement facile et plus valorisant de faire de l'exercice!

A+ les vrais!:)

mardi 3 avril 2012

Les oies

Ce midi, je suis partie courir pour 50 minutes. 50 minutes, c'est une course pas compliquée : je sors du bureau, je tourne à gauche et je cours, jusqu'au bout de la route, puis je reviens.

Au bout de la route, il y a un champ. Aujourd'hui, dans le champ, il y avait une centaine d'oies que j'ai regardées se reposer puis prendre leur envol.

Juste pour ça, je suis heureuse de courir. Pour ressentir ce sentiment d'inhabituelle plénitude qui m'habite quand je suis dans ma petite bulle et que je ne pense à rien sauf à respirer. Pour me sentir vivante comme jamais quand j'ai la chance de laisser entrer dans cette bulle la vision d'un spectacle comme celui de ce midi.


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Trêve de sérieux, la semaine 4 du plan s'amorce avec une superbe séance de 8.78 km en 50 minutes. Tout va à merveille côté cardio et petits muscles!

Note à moi-même : ne plus jamais tester de nouveaux bas lors d'une course de plus de 30 minutes. J'ai plus de surface d'ampoules que de surface de pieds, ce soir... Ça promet d'être amusant pour la course de jeudi!


A+!

dimanche 1 avril 2012

Semaine 3 : Montre ce que tu as dans les jambes, Pink Machine

Semaine 3 :

Mardi : 50 minutes
Jeudi : 55 minutes
Samedi : 30 minutes (mais j'ai couru 35, je n'avais pas regardé mon plan avant de partir et il me semblait que 30 minutes, ce n'était pas assez)
Dimanche : 60 minutes (ce que je m'en vais faire là, là, juste après avoir posté mon message)

Ma plus grosse semaine de course à vie, je pense... C'est pas mal d'efforts et de temps à investir pour une pseudo-sportive comme moi!

Je vais toucher du bois parce que ça se passe super bien! Y a les jambes qui sont un peu fatiguées parce qu'elles n'ont pas l'habitude d'aligner autant de kilomètres et j'ai bien hâte qu'elles se solidifient davantage pour me permettre d'augmenter la vitesse parce que pour ce qui est du cardio, je suis décidément top shape! 9,5 km en 55 minutes jeudi? J'étais même pas essoufflée!:)

Je vous ai déjà parlé de ma tendance à faire perpétuellement des maths lorsque je cours. Cet espèce d'automatisme qui fait que, dès que je commence à courir, je me demande quels sont le temps et la distance restants avant d'avoir fini.

Ça, c'est moi. Je ne pense pas que ça va changer un jour même si, bizarrement, courir, j'adore ça. Par contre, ma perception mentale commence à se modifier.

J'ai réalisé cette semaine que ce n'est pas l'intensité ni la vitesse qui comptent mais avant tout la durée.
(Hey, on parle toujours de course ici, hein?)

Autrement dit, j'ai arrêté de m'en faire avec "Quelle distance vais-je réussir à parcourir pour cette durée d'entraînement?" Je me contente de me dire : "Aujourd'hui, je cours x minutes."

Ok, j'avoue. Je pense quand même à la distance. Je sais quelle est la distance approximative que je devrais avoir parcourue dans un laps de temps précis. Mais je n'en fais plus une priorité. Ça change toute la perspective de la course! J'ai plus de temps pour regarder le paysage quand j'en passe moins à regarder ma montre pour savoir à quelle vitesse je cours!

Et la beauté de l'affaire, c'est qu'en arrêtant de m'en faire avec la vitesse et la distance et en focussant sur la durée totale, je cours plus vite qu'avant!

Sur ce, en route pour un ptit 60 minutes!

A+ les athlètes!:)

dimanche 25 mars 2012

Semaine 2 : L'apprentissage de la discipline

J'ai terminé la 2ème semaine de mon plan d'entraînement!:)

Une semaine sans trop de revirements... Il faisait tellement beau et chaud, mardi et jeudi, j'ai pu redécouvrir le plaisir que c'est de courir tout en profitant du beau temps!

Je dois dire que mon apprentissage de la discipline commence à se faire peu à peu, cependant. Dans mon plan pour le marathon, je cours les mardis, jeudis, samedis et dimanches. Pour compléter, j'ai commencé un nouveau plan d'entraînement au gym, les lundis, mercredis, vendredis et une fois supplémentaire le samedi ou le dimanche.

En théorie, ça marche bien. En pratique, c'est un peu plus compliqué! Parce qu'en plus de courir, je travaille à temps plein, je donne des cours de piano 2 soirs par semaine, parfois 3, et je fais de la radio le vendredi soir. Et j'ai encore une vie sociale... Mine de rien, ça fait un horaire assez rempli!

En semaine, je cours et je m'entraîne habituellement le midi. Il suffit que j'aie une invitation à dîner et quelque chose de prévu en soirée pour que je sois soudainement dans le trouble...

C'est ce qui est arrivé mardi! Je travaillais, mes ex (collègues) m'ont invitée à dîner et j'enseignais le piano de 16 h 30 à 19 h 30.

Si je n'avais pas pris un engagement formel avec moi-même pour le plan du marathon, je serais rentrée tranquillement chez moi après mes cours, j'aurais soupé, relaxé un petit peu et je me serais couchée. Au lieu de quoi, je me suis prévu une collation avant le début de mes cours et un petit lunch entre deux élèves, vers 18 h 30 et, sitôt arrivée chez moi, vers 20 h, je suis ressortie courir pour 40 minutes.

Je me suis impressionnée moi-même d'avoir autant d'auto-discipline! Puis j'ai commencé à douter... Je ne suis pas certaine de pouvoir dire que j'ai de l'auto-discipline... Je pense que c'est peut-être davantage l'auto-culpabilisation qui est très développée chez moi... Mélangée à une forte insécurité sur ma capacité à réussir un marathon.

Si j'avais manqué ma course, le mode "remords" se serait enclenché dans ma tête. "C'est juste la semaine deux puis je manque... c'est pas fort... Je suis don bien lâche..."

Mon petit hamster aurait aussi démarré le mode "panique" : "Je serai jamais capable... C'est trop dur... Si je manque des séances dès la semaine 2, je n'arriverai jamais à traverser les courses difficiles des semaines à venir! C'était pas une bonne idée, le marathon..."

Je dois me rendre à l'évidence, je n'ai pas d'auto-discipline. Je suis juste une fille fondamentalement inquiète.

J'y aurai au moins trouvé un bon côté : deuxième semaine terminée!:)

A+ les athlètes!

dimanche 18 mars 2012

Semaine 1 : terminée!:)

J'ai complété aujourd'hui ma première semaine d'entraînement pour le marathon! 4 courses / 112, c'est un début!

Grosse semaine, à part ça! Il faut dire que deux courses planifiées dans sa fin de semaine de fête, c'est pas évident! Je peux maintenant confirmer de source sûre que le vin n'hydrate pas aussi bien que le Gatorade...

La bonne nouvelle, c'est qu'après une semaine de 30 km, je me sens top shape! Mine de rien, ce genre de semaine d'entraînement, je le faisais en fin de saison, l'an dernier... Pas en tout début comme maintenant! Ça part en lion!

Ceux qui me connaissent seront surpris d'entendre ce qui s'en vient : cette semaine, j'ai même commencé à déjeuner!!! Je n'avais jamais fait ça de ma vie, je pense!

D'aussi loin que je me souvienne, j'entends ma mère qui chicane parce que je pars à l'école sans manger... (Et qui, comme punition, me bourre de vitamines et me force à manger toutes sortes d'affaires santé au retour... Un jour, je vous raconterai l'histoire du Geritol...)

Eh bien grâce à mon entraîneur, au gym, je suis maintenant convaincue des bienfaits de déjeuner le matin. Il n'a aucun mérite, soit dit en passant : il m'a fait un nouveau plan de musculation de mongol et m'a explicitement dit que, si je ne déjeunais pas, je ne serais tout simplement pas capable de donner l'énergie nécessaire pour passer au travers.

Menacer et piquer l'orgueil, toujours une bonne tactique!

Faut que je vous dise, d'ailleurs, m'entraîner pour un marathon, c'est bien mais j'ai également décidé de commencer un nouveau plan au gym pour compléter la partie cardio de la course avec de la musculation... Question que je n'aie pas seulement les mollets, en acier!:)

Watch out la Pink Machine!:)

À+ les athlètes!

samedi 17 mars 2012

30 ans, ouin pis?

J'ai 30 ans. Depuis hier.

Ça me tente pas.

Tout le monde me dit que 30 ans, c'est le début de plein de nouveaux projets, d'une période stimulante, effervescente, d'épanouissement, d'accomplissement... On me dit que je vais adorer, que ça me va déjà bien d'avoir 30 ans, que je vais voir tout ce que la trentaine a de beau, que "30 c'est le nouveau 20", que "c'est à 30 ans que les femmes sont belles"...

Ouin...

Le pire c'est que je trouve que je suis dans une belle période! J'ai une famille et des amis fabuleux, un travail que j'adore, je n'ai jamais été aussi en forme, j'ai des projets plein la tête et la chance de croire que je pourrai peut-être arriver à les réaliser.

Alors pourquoi est-ce que je panique?

C'est peut-être le fait d'arriver à un âge que je trouvais très très loin et très très respectable il n'y a pas si longtemps... Un âge où je pensais que ma vie serait plus tracée, plus définie... Et de me rendre compte aujourd'hui qu'à 30 ans, on n'a toujours pas plus de certitudes...

Y a des jours, on trouve ça bien de ne pas connaître l'avenir. Y a des jours, j'aimerais drôlement avoir une boule de cristal.

Je l'ai déjà dit, la seule certitude que j'ai, dans la vie, elle porte plusieurs prénoms. Le prénom des personnes qui m'ont entourée pour ma fête et à qui je souffle un bisou, ce matin, parce que c'est grâce à eux que j'envisage les 30 prochaines années aussi belles que les 30 qui viennent de passer!

-x-

jeudi 15 mars 2012

Entraînement Marathon - Course #2

Vous savez ce qu'ils disent, hein? Y en aura pas d'facile!

Oh que non!

Ce midi, je devais courir 45 minutes selon mon plan d'entraînement. Pas de possibilité de me défiler : j'ai quelque chose ce soir, demain midi, demain soir et samedi, il y a une autre course prévue à l'horaire.

Le problème, c'est qu'aujourd'hui, c'est un temps vraiment poche pour courir. Il fait pas soleil, il fait pas chaud, il vente... Les pires conditions pour la motivation. En plus, j'avais oublié mon chandail chaud rose préféré et j'avais oublié de rentrer mon sac dans mon bureau, je l'avais laissé dans l'auto, donc mon linge allait être tout froid...

Ça me tentait tellement pas.

Tout l'avant-midi, il y avait le petit diable sur mon épaule qui me chuchotait : "Vas-y pas... C'est pas grave de manquer une fois... Pis c'est juste le début du plan, ça paraîtra pas si tu y vas pas..."

Savez quoi? Je suis allée courir quand même! 7,5 km très exactement!

J'aurais vraiment culpabilisé sur mon manque d'auto-discipline si je n'étais pas allée... Me dégonfler à la séance de course 2 / 112?! Quand même, Sarah, un peu de nerfs!

Alors j'ai couru, et sans tricher à part ça! Je vous explique : quand je pars du bureau, je peux aller à gauche ou à droite. À droite, le parcours est plus facile mais moins agréable. À gauche, le paysage est plus beau mais, si je continue plus de 3 km, il y a une grande côte à descendre et donc, à remonter sur le retour.

C'est tentant parfois de partir vers la gauche mais de rebrousser chemin juste avant la côte, pour finir le parcours en allant du côté droit du bureau...

Ça me tentait drôlement de faire ça, aujourd'hui. Mais non! J'ai commencé un plan, j'ai dit que je m'entraînais pour le marathon et je ne le ferai pas en moumoune!

Vous avez ma parole! J'espère que je vais la tenir!:)

A+ les marathoniens!




lundi 12 mars 2012

Entraînement Marathon - Jour 1

C'est parti pour mes jambes de nouilles!:)

J'ai fait la première course officielle dans le cadre de mon entraînement pour le marathon, aujourd'hui même!

(Pssst! Si vous êtes très attentifs, vous avez remarqué qu'en réalité, mon plan devait commencer demain parce que le lundi est une journée repos... Mais demain, pas le temps de courir, donc, on s'adapte!)

Verdict : Super! 40 mins 10 secondes pour courir 6,66 km très exactement! Je pense que mon subconscient filait diabolique aujourd'hui... Mine de rien, ça fait une moyenne de 6 minutes / kilomètre, ce qui est vraiment pas pire pour moi à l'entraînement!

Souhaitons que ça aille aussi bien pour la suite! Qui promet d'être pas mal intense...

A+ les athlètes!

Ah et tiens! Pour vous encourager, une des tounes de mon petit iPod de course! C'est concept...No brakes! Ça me motive à courir plus vite chaque fois que je l'entends!


mardi 6 mars 2012

Un marathon? Moi?

Ça y est, j'ai pris ma décision : je commence un plan d'entraînement en vue de courir le marathon complet, à Montréal, le 23 septembre prochain! 42,2 km très exactement!!!

Je ne sais pas pourquoi j'ai décidé de faire ça. Je ne sais pas d'où l'idée m'est venue mais elle s'est imposée peu à peu. Je pense que c'est la fierté de pouvoir dire "je l'ai fait" que j'ai envie de ressentir!

Alors je m'y mets! Je commence l'entraînement dans une semaine très exactement, le mardi 13! C'est un peu symbolique puisque ça coïncide avec la semaine où j'aurai 30 ans... (30 ans... *soupir*... mais c'est un autre dossier.)

Il faut que je vous dise : ça me fait vraiment peur. Je ne sais pas si je vais y arriver. Je ne sais pas si j'aurai la discipline pour m'entraîner efficacement, je ne sais pas si je vais être assez forte physiquement et mentalement pour passer à travers le plan d'entraînement et réussir cette fameuse course de 42,2 km... Je suis terrifiée.

Question de vous mettre en contexte, je vais vous expliquer que je ne suis pas une sportive. Je n'avais pas un bon cardio avant de courir, j'ai une musculature inexistante et j'ai les jambes grosses comme des allumettes. J'ai commencé à courir en mai 2010 avec comme objectif un 5 km. J'y suis arrivée et j'avais l'impression d'avoir accompli un exploit! Wow!!! 5 km... Ça m'épatait de parcourir une si longue distance en courant! À la fin de cet été là, j'ai couru mon premier 10 km. L'été suivant, je m'entraînais pour un demi-marathon (21.1 km), que j'ai finalement couru à Montréal au mois de septembre 2011. La fierté que j'ai ressentie après ce demi-marathon, je ne peux pas vous la décrire. Dans ma tête, ce jour-là, j'ai remporté toutes les médailles olympiques du monde!

L'an dernier, à pareille date, j'étais paniquée à l'idée de courir un demi-marathon. J'avais envie de le faire mais j'étais bourrée de doutes et d'appréhension.

Imaginez-moi aujourd'hui.

Sur ce blogue, jusqu'au 23 septembre prochain, je vous donnerai des mises à jour sur mon entraînement en vue du marathon. Je ne vous cacherai rien! Ni les angoisses, ni les douleurs, ni le découragement, bien que j'espère que j'aurai davantage à vous raconter sur mon évolution, mon amélioration et ma confiance.

Je le fais de façon purement égoïste pour profiter de vos encouragements et sentir votre énergie! Et qui sait? Mon parcours de non-athlète-marathonienne-en-devenir motivera peut-être quelques-uns d'entre vous à se joindre à moi!

Si jamais ça vous tente, voici mon plan d'entraînement :


Vous avez une semaine pour vous décider!:)

A+ les athlètes!

lundi 5 mars 2012

La Classique du Festival

Pas le choix, il faut que je fasse un petit peu de pub pour la course que j'organise, "La Classique" du Festival de Lanaudière!:)

Premièrement, c'est quoi?
La Classique est une course de 5 km dans les sentiers qui longent la rivière L'Assomption, à l'arrière de l'Amphithéâtre Fernand-Lindsay, à Joliette. Elle est organisée conjointement par le Festival de Lanaudière, Nathalie Collin, fondatrice du site courir.org et Louis-Philippe Garnier, quadruple champion canadien master en marathon.

Deuxièmement, pourquoi?
Pourquoi le Festival de Lanaudière, qui présente des concerts de musique classique chaque été, organiserait une course? L'idée de base, conjuguer musique et activité physique et illustrer au mieux la maxime "Un esprit sain dans un corps sain"! La Classique permet aussi d'ouvrir toutes grandes les portes de l'Amphithéâtre à un nouveau public, puisque chaque participant reçoit un billet gratuit pour le concert du jour même! (Et aussi, raison non-officielle, parce que plein d'employés du Festival courent... Ils sont d'ailleurs surnommés affectueusement "La Secte".)

Troisièment, pourquoi courir la Classique?
C'est ici que le fun commence!:) Pour avoir participé à plusieurs courses depuis deux ans, la Classique est un événement complètement à part. L'ambiance est amicale et rassembleuse, l'atmosphère festive et décontractée, les gens sympathiques et le parcours, magnifique. Il y a autant des coureurs expérimentés et d'élite que des débutants. La performance, oui, pour ceux qui la visent, mais pour les autres, on vise une belle journée collective de sport et de musique! Parce que contrairement à toutes les autres courses, une fois que vous avez terminé votre 5 km, la journée ne s'arrête pas là! Vous profitez des installations et du gym à proximité pour vous rafraîchir et vous revenez ensuite pique-niquer avec toute la gang de coureurs sur le site de l'Amphithéâtre, avant de profiter du concert!

Quatrièmement, les détails logistiques :
Dimanche 8 juillet
Départ à 8 h 30
Beau temps, mauvais temps
Inscriptions : 25 $ jusqu'au 26 mai, 30 $ du 26 mai au 7 juillet
Inscriptions en ligne via ce lien

Je vous y attends, avec la secte!:)

A+ les athlètes!:)

P.S.: Je n'osais pas l'écrire au point 3 comme raison pour courir la Classique mais ce sera aussi, si tout va bien, l'occasion pour les curieux de voir mes gougounes de course à l'oeuvre, en direct!:)

mercredi 29 février 2012

Le hamster

J'ai hâte à l'été.

J'ai hâte pour pouvoir courir dehors tout le temps! Courir en hiver, oui, je le fais, mais moins souvent. Quand il fait très très froid, je ne sors pas. Quand il vente hyper fort, non plus. L'air devient trop difficile à respirer, je trouve. Et quand il neige, pleut ou verglace, c'est glissant, alors on ne peut pas sortir courir non plus.

En été? On peut toujours sortir! D'la pluie? Pas grave, mets un bonnet et assume ton look de raton si tu n'as pas pensé à mettre ton mascara water proof! C'est la canicule? Facile, amène plus d'eau!

Comme je veux garder la forme, l'hiver, je cours plus souvent sur le tapis roulant, au gym. Et je déteste ça!

Je ne peux pas m'en empêcher, chaque fois que je monte sur le tapis, je pense à un hamster. Un hamster qui court dans sa roue. Et ça me déprime avant même d'avoir commencé.

Quand je cours dehors, il y a toujours quelque chose pour me changer les idées (et me détourner momentanément de mes maths, voir un post précédent). Le soleil, un petit chat qui traverse la rue, un beau mec en vélo qui me fait un sourire ou une couleuvre qui traverse et qui me fait soudainement prendre une vitesse incroyable! La vie est belle! (Ben sauf pour la couleuvre, s'entend.)

Sur le tapis roulant... Il y a le mur du gym, la télé à LCN avec les mêmes nouvelles en boucle, le mur du gym, la télé à LCN avec les mêmes nouvelles en boucle, le mur du gym...

Y a rien à faire, j'ai tout essayé : d'la bonne musique, des épisodes de Modern Family, même de la méditation! Rien à faire.

Je pense. Je pense que je m'ennuie parce que je cours sur le tapis. Je pense que je suis comme un hamster qui court dans sa roue.

Et soudainement, le hamster que j'ai dans la tête se réveille.

C'est un dur à cuire, le hamster dans ma tête. Il travaille fort et il ne manque jamais d'énergie, celui-là. Il pense. Il est peureux, il se questionne, il se chicote avec toutes les situations de la vie et il les retourne dans tous les sens. Il sait qu'il ne me rend pas service quand il fait ça mais c'est plus fort que lui. Il pense.

Et comme c'est un hamster déjà particulièrement actif dans ma vie de tous les jours, j'aimerais bien qu'il sache se tenir tranquille lorsque je cours sur le tapis, comme il le fait lorsque je cours à l'extérieur...

Vivement l'été!:)

A+ les athlètes!

dimanche 26 février 2012

La course pieds nus - Des avantages dont personne sauf moi ne vous informera

Je l'ai dit, courir pieds nus, c'est supposé être plein d'avantages et en plus, je trouve que ça fait cool!:)

Mais j'ai trouvé deux autres avantages dont personne ne parle, à ma connaissance...

1-
Je sais que je ne suis pas la seule à avoir les pieds qui enflent lorsque je cours. C'est particulièrement un problème pour moi lorsqu'il fait très chaud parce qu'ils enflent au point d'être à l'étroit dans mes souliers et de devenir engourdis. (Et courir sur des pieds engourdis, croyez-moi, ce n'est pas amusant!)

Je pallie à ce problème en achetant des bas légers qui permettent de prendre beaucoup d'expansion, en choisissant des souliers plus grand que ma pointure et en attachant à peine mes lacets mais les gougounes de course devraient régler tous mes problèmes de ce côté, tellement il n'y a rien pour serrer le pied!

2-
Quand on commence à courir des longues sorties, mettons des 10 km et plus, et qu'on le fait sur une base régulière, on voit dans sa vie l'arrivée d'un nouveau problème, et de taille!

Le vernis à ongles sur les orteils dure beaucoup moins longtemps!!!

Juste pour ça, moi, les gougounes de course, je trouve que c'est une idée fameuse!

A+ les good looking runners!:)