dimanche 16 octobre 2011

(Une de mes) Powersong de course

J'ai un bacc en musique classique, j'anime une émission de radio qui tourne des succès quétaines des années 80 et 90.

Et qu'est-ce que j'écoute quand je cours? Si vous avez répondu : "Sûrement des groupes punk ska genre Wizo, Offspring et Rancid", vous avez tout bon!

J'ai déjà lu une étude qui disait que notre musique préférée reste toujours celle qu'on écoutait quand on avait 17 ans. Peu importe ce qu'on découvre et aime par la suite, il nous reste toujours une affection toute particulière pour la musique de cette période de notre vie. Dans mon cas, ça se vérifie complètement. C'est Reel Big Fish, Jean Leloup, Green Day, The Refreshments, etc!

Et pour la course, le choix se restreint au punk et au ska de mes 17 ans. J'ai un petit iPod spécial qui ne contient que ça avec, en tête, Reel Big Fish, Catch 22, Wizo, Offspring et Green Day.

Et Rancid!

J'avais envie de partager avec vous une de mes powersongs de course, une de celles qui, quand elle retentit dans mes oreilles, me fait sentir tout à coup plus légère, plus puissante, plus rapide, plus en forme, plus capable de la monter, cette fameuse côte, plus plus!

Je l'aime pour les premières paroles : "Hold your head up high, 'cause tomorrow you may die."

C'est clair, c'est éloquent. Quand cette chanson commence à jouer, il y a mon petit ange-coach, sur mon épaule, qui me dit : "Tu cours, tu fais ça pour être en forme, tu as de la chance d'être capable de faire ça, alors regarde au loin et profites-en, tête de thon!"

http://www.youtube.com/watch?v=stYAmL8_AWQ

J'ajouterai seulement que, les premières courses suivant le marathon de Montréal, cette chanson-là a pris une drôle de connotation dans mon esprit. La mort d'un coureur, d'un gars en forme qui courait le demi-marathon dans un temps pas si loin de ceux des athlètes d'élite, ce n'est pas triste. C'est bien pire que ça. J'y ai pensé souvent depuis que c'est arrivé.

Ça fait réfléchir, ça rappelle que personne n'est à l'abri. Et ça rappelle qu'être en forme, c'est primordial. J'espère que personne ne regarde cet événement en se disant : "Raison de plus pour pas courir." J'espère que tout le monde se dit que chaque personne peut trouver un moyen à sa portée pour se garder en forme. Parfois, il arrive des événements dramatiques, des accidents ou des conditions particulières font que le pire se produit mais, avant tout, l'activité physique ne vous met pas à risque. Ou bien oui. Elle vous met à risque de prolonger votre vie. J'achète ça, moi.


samedi 15 octobre 2011

J'ai testé : le long-run cake

J'ai trouvé ça dans une revue de course... Une recette de gâteau au chocolat pour coureurs à base de cacao, de compote de pommes, de farine mille grains et de... haricots noirs!

Ça m'intriguait! J'ai donc décidé d'essayer ce fameux gâteau, dont vous pourrez trouver la recette ici :
http://runnersworld.coverleaf.com/runnersworld/201110?pg=69#pg69

Mon verdict : c'est bon. C'est surprenant que ce soit bon. Ça goûte les haricots noirs et le chocolat mélangés et ça a la texture de brownies. C'est pas sucré... (Logique, y a pas de sucre dans la recette, z'allez me dire...)

Mais c'est bon.
(Même si, avec de la crème glacée, c'est pas mal plus bon.:))

Ne cuisinez pas ça en pensant que vous allez faire un dessert incroyable. En réalité, ce n'est pas vraiment un dessert. Un dessert, selon mes critères perso, c'est sucré et c'est pas santé. Faut s'assumer, des fois, dans la vie! Et pas tout le temps virer fou avec les aliments santé!

Je suis par contre convaincue que c'est une recette qui va plaire aux coureurs parmi vous qui cherchent une collation santé et qui redonne de l'énergie après une longue course. Un gâteau de récupération, quoi! Est-ce que je vous conseille cette recette? Certainement!

Je vais grignoter ça avec plaisir cette semaine après mes entraînements!

dimanche 2 octobre 2011

Les maths

Quand certains courent, ils laissent libre cours à leurs pensées. Ils règlent des problèmes, organisent mentalement leur emploi du temps pour les prochains jours, choisissent le menu du souper ou répètent dans leur tête leur prochaine conversation avec leur patron, celle où ils lui diront enfin ses 4 vérités. D'autres écoutent simplement de la musique...

Moi, je fais des maths.

Je calcule sans arrêt. Prenons, par exemple, une sortie de 45 minutes. Illustration :

Première minute de faite : "Bon, j'ai couru 1/45 de mon effort aujourd'hui, ça fait un peu plus de 2%!"

...*court*...

"Quand j'aurai couru 9 minutes, j'aurai 1/5 de fait, donc 20%... Mais là j'approche de 3 minutes, donc 1/15!"

...*court*..."Coudon j'ai soif moi..."

"4:30 = 10%! Il me reste donc seulement 9 fois à courir ce que je viens de faire pour avoir fini!"

Ainsi de suite, sans répit jusqu'à la fin. Le quart, puis le tiers de l'effort total sont des seuils satisfaisants à atteindre. Et que dire de la demie! Puis du 3/4!!!

Et tout dépendant de la durée prévue de la sortie, parfois, mon petit hamster doit pédaler fort pour calculer les pourcentages!

Je ne sais pas si les vrais coureurs, ceux qui courent vite vite et pour qui c'est si facile, font ça aussi... J'imagine que non!

Pourquoi, alors, est-ce que moi, je fais ça? Est-ce que j'aime vraiment ça, courir? Je dirais pourtant que oui!

Mais il faut que je vous avoue une chose. Courir, j'ai longtemps comparé ça à passer l'aspirateur.

Ce n'est pas particulièrement le fun sur le coup mais, quand on a fini, on se sent mieux.

L'affaire, c'est que depuis mon premier demi-marathon, la semaine dernière, ma perception a changé. Vous savez, toutes les théories sur la sérotonine et la pseudo-euphorie ressentie après une activité sportive? Pour moi, c'était de la grosse arnaque.

Hey, courir, c'est dur! Je fais ça pour être en forme, sinon je resterais chez nous à regarder Big Bang Theory!

Ben ça m'aura pris une course de 21,1 km pour la ressentir enfin, l'euphorie sportive. Une course qui me faisait peur, que j'appréhendais et qui, je le pensais, se ferait dans la douleur.

La réalité? 21,1 km avec le sourire et une sensation de bien-être incroyable pendant toute la semaine qui a suivi!

Peut-être que la fin des maths va coïncider avec le début des vraies longues sorties, c'est à suivre!

Et maintenant, je sais, vous vous demandez : Comment cette fille aux jambes de nouille, avec son air pas sportive et un peu feluette, a bien pu courir 21,1 km???

Le secret dans un prochain post!

Un indice : le chandail et les souliers roses, ça aide un peu;)


Mon blogue - Une innombrable nouvelle tentative

"Ouep! C'est ce matin que ça se passe, je commence mon blog!"

Voilà ce que je me suis dit ce matin, pour une 2523756176e fois... Je me suis déjà lancée quelques fois, j'ai écrit 2 ou 3 trucs, j'ai perdu le mot de passe, et ça a sombré dans l'oubli. Mais cette fois-ci, je le sens, c'est la bonne!

Il y a bien sûr le petit diable clairvoyant, sur mon épaule, qui me chuchote à l'oreille : "Tu oublies de répondre aux courriels de tes plus proches amis, penses-tu vraiment que tu vas réussir à t'auto-discipliner pour alimenter un blog?!?"

"Je vais essayer", que je lui réponds!

Le voilà qui se fait plus direct : "Je pense que tu y arriveras pas!"

Pari relevé, petit diable vindicatif!

Pourquoi un blog? Parce que.

Parce que, régulièrement, le soir, je me couche, et je pense "Si j'avais un blog, j'aurais écrit ça, et ça, comme ça..."

Parce que j'ai envie d'écrire.

Écrire sur quoi?

Ben... Écrire sur moi, c'est pas ça, le bonheur égoïste du blog?

On s'entend, écrire sur moi, c'est un grand mot... Ce sera un blog sur ma vie de vraie fille, peureuse, enthousiaste, inquiète, curieuse, angoissée, éclatée, superficielle, dynamique, moumoune, pseudo-sportive, etc etc.

Un blog sur ma perception du monde, avec mes yeux qui voient la vie en rose.

Et aussi un blog sur mon parcours de coureuse. Mais là, attention! Pas un blog sur la performance, ni un blog sérieux qui parle de glucides, de calories, d'électrolyes, non non! Un blog de course sur ce qui a fait de moi, la zéro sportive aux jambes de nouille, la coureuse convaincue que je suis aujourd'hui. Ça va donc aller des recettes aux jolis outfits, en passant par des trucs d'entraînement pour diminuer la perception de l'effort. La course comme je l'aime, quoi!

Ça vous dit de me lire?

Ah, et puis! Un mot sur le titre... Surprenante Sarah.

Surprenante, c'est le plus beau compliment qu'on m'a fait dans ma vie. Je vous expliquerai peut-être pourquoi, dans un prochain post...

A+ !