jeudi 26 avril 2012

Braver les intempéries, prise 2

Je vous ai parlé samedi de ma première course par un vrai mauvais temps et bien, sachez que je me trompais.

Un vrai mauvais temps, je ne savais pas ce que c'était jusqu'à ma course de mardi dernier.

D'abord, dès que je suis sortie, la pluie a commencé. Douce au départ puis très forte après quelques minutes mais ça allait jusqu'à ce que ça ne soit plus assez pour Dame Nature et qu'elle décide d'envoyer de la grêle!

Et ça a duré comme ça pendant toutes mes 40 minutes! Avec du vent pour compléter le tableau!

Un temps de canard.

Devinez quoi? Sitôt que j'ai eu fini de monter la côte qui sort du sentier et qui me ramène au bureau, la pluie... elle a arrêté. On a même vu du ciel bleu.

Dame Nature me cherche, y a vraiment plus de doute là-dessus.

Y a aussi les astres qui me cherchaient, cette journée-là, je pense. Enfin, disons que, faute de mieux, on va blâmer les planètes pour mon moral qui était à zéro et pour tout ce qui clochait depuis le matin, du réveil en retard au bol de céréales renversé, aux dossiers qui partent de travers au bureau, etc. etc.

Pour ça, c'est quand même bien qu'il ait fait mauvais, mardi midi. Parce qu'après 40 minutes de course à me faire grêler sur la tête, je me sentais un petit peu plus zen quand je suis rentrée et la perspective de malheur accablant qui m'habitait depuis le matin a été quelque peu relativisée!

Mais là, là... En fin de semaine, il est supposé de faire beau!!!

Une leçon de vie par semaine, c'est assez! Compris, Dame Nature?

A+!

samedi 21 avril 2012

Braver les intempéries

Dure semaine côté météo!

D'abord mardi, où on a eu droit à un vent incroyable avec des rafales si fortes qu'elles m'emportaient et me faisaient dévier de ma trajectoire. Évidemment, loi de Murphy oblige, chaque fois qu'il vente, il faut aussi que les plus grosses rafales surviennent lorsque je suis au bas de la côte, avec le vent de face. Je vous promets, si jamais je le croise, Murphy, je lui fais une jambette.

Puis aujourd'hui, j'ai effectué ma première sortie officielle de l'année par un vrai mauvais temps. Pas un petit ciel nuageux avec un peu de bruine, là! Non non! Il pleut. Il pleut fort. Des grosses gouttes qui pincent la peau de la figure et, en plus, il fait froid et il vente!

J'ai passé les cinq premières minutes de mon entraînement à me dire que j'avais froid et que je n'étais pas assez habillée. Heureusement, je me suis réchauffée au fil de la course et ensuite, ça a été. Même s'il a plu sans arrêt. (D'ailleurs, j'adore mes Wave Rider roses mais je peux aujourd'hui confirmer qu'ils ne sont pas étanches.)

Un moment donné, j'ai vu quelqu'un, bien à l'abri sous le toit de sa galerie, qui me regardait courir en souriant avec l'air de se dire : "Non mais faut aimer ça, la misère..."

Ben non, j'aime pas plus ça que n'importe qui! Sauf que j'ai un plan d'entraînement qui disait que je dois courir 30 minutes aujourd'hui parce que je me suis fixé un objectif ambitieux de courir un marathon. Personne ne peut me garantir que le 23 septembre, à Montréal, il ne va pas faire le même temps qu'aujourd'hui! (Ou pire!) Autant s'habituer!

Puis il faut le dire... C'est moins agréable que le soleil mais c'est vraiment pas si pire que ça!

Ça m'a fait du bien, ma petite course d'aujourd'hui, comme ça m'en fait toujours de courir. Et ça a aussi fait du bien à mon petit égo de coureuse qui est fier de pouvoir dire que je suis loin d'être faite en chocolat!:)

A+!

jeudi 19 avril 2012

Le truc pour chasser les points

Y a tu quelque chose de pire que d'avoir un point quand on court?

Ça fait mal, ça coupe le souffle, ça fait courir tout croche, c'est vraiment une plaie. Et souvent, quand ça survient, on ne sait pas trop quoi faire, surtout quand on est un coureur débutant.

J'ai donc décidé, aujourd'hui, de vous partager mon truc infaillible pour chasser les points ou mieux, pour les éviter!

(Parenthèse :
En fait, il faut que je vous dise la vérité, c'est pas vraiment mon truc : c'est celui de mon ami et collègue, Alex. Alex, c'est le genre de gars pratique à avoir comme ami parce qu'il est hyper informé. Le genre qui est au fait de la nouvelle, autant artistique qu'économique, à la seconde où elle sort, et qui en plus lit tous les blogues de tous les chroniqueurs de tous les plus grands journaux en Amérique du Nord... Vous voyez? Et en plus, il me lit... Vous dire combien il couvre tout!)

Donc, Alex, il lit le blogue PhysEd du New York Times. Et il est assez sympa pour me partager les articles qu'il juge pertinents ou, encore plus intéressant, me résumer certains articles qu'il a lus sur la course!

Trêve de bavardage, le truc! Ça a l'air que les points pourraient être causés par un frottement sur les organes internes quand on inspire et que ça les comprime... Je sais pas trop parce que j'ai peur du sang et qu'Alex m'a épargné les détails.

La clé, c'est de baser la respiration sur ses pas mais de ne pas toujours inspirer sur le même pied. Exemple, vous avez un point à droite. Si vous inspirez sur deux pas et expirez sur deux également, en commençant toujours votre inspiration lorsque votre pied droit touche le sol, vous augmentez la compression du côté où sévit déjà votre point.

Ici, deux options s'offrent à vous. Soit vous inspirez lorsque votre pied gauche touche le sol, sur deux pas, puis vous expirez sur les 4 prochains pas. De cette façon, vous inspirez toujours sur le pied gauche et votre point devrait s'en aller tranquillement.

Personnellement, je préfère l'option d'inspirer sur deux pas et d'expirer sur trois pas, de façon à ne jamais inspirer sur le même pied. C'est tout simplement génial. J'essaie de toujours respirer selon ce rythme lorsque je cours et souvent, si j'ai un point, je me rends compte que j'avais oublié de le faire, je reprends mon bon rythme de respiration et j'arrive à me débarrasser du point!

Vous m'en donnerez des nouvelles!

A+ les athlètes!

mercredi 18 avril 2012

Semaines 5 et 6

Je vous ai négligés, je n'ai pas écrit depuis jeudi dernier! Mes excuses, amis athlètes!

Je suis dans ma semaine 6 d'entraînement et ça se passe toujours bien mais je dois vous avouer que j'ai été fautive dans la semaine 5...

Mardi, super. Jeudi, super, je vous ai d'ailleurs écrit que je me considère maintenant comme une coureuse.

Samedi : Première course manquée depuis le début du plan. Ça fait un petit quelque chose. Même si je me convaincs que ce n'est pas si grave... Une séance manquée sur les 20 des 5 dernières semaines, c'est pas si pire. Surtout que c'était seulement une petite course de 30 minutes.

Je ne pouvais pas courir parce que j'avais un brunch le matin, des activités en après-midi et un souper le soir. J'aurais pu me lever très tôt pour courir avant le brunch mais j'ai décidé que j'avais besoin d'un peu plus de sommeil, surtout que la nuit allait déjà être courte à cause de ma radio du vendredi soir... J'ai décidé d'assumer mon besoin d'un peu de repos!

Je me suis bien reprise avec un petit 10 km dimanche, par contre!

Et là ça continue demain pour la course 2/4 de la semaine 6!

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Plusieurs me demandent des nouvelles de mes gougounes de course et me demandent pourquoi je ne les porte pas davantage.

Voici donc les réponses! Je ne suis pas encore prête à courir de longues distances avec les gougounes. Je fais très attention de ne pas me blesser. Je veux passer à la course pieds nus mais très graduellement, j'ai entendu trop d'histoires de gens qui ont laissé leurs souliers trop vite et qui se sont blessés. Je veux le courir, mon marathon!

Je cours avec les gougounes pour des courtes séances, après mon entraînement musculaire au gym. Même si je ne les porte pas beaucoup, je vois déjà une nette amélioration dans ma foulée. J'ai même abaissé mon rythme au kilomètre d'un gros 20 à 30 secondes!

En gros, c'est pas compliqué, il s'agit de prendre conscience, grâce aux gougounes, du mouvement qu'on fait lorsqu'on court pieds nus et de l'appliquer même lorsqu'on court en espadrilles. Au début, ça fait bizarre. On lève les genoux plus haut, on tombe sur la pointe du pied au lieu du talon... Quand j'ai commencé, j'avais l'impression que les gens me regardaient courir et se disaient : "Hey! Regarde la fille qui sait pas qu'elle est pas un lutin au pied de l'arc-en-ciel!!!"

Heureusement, on s'habitue et je crois que j'ai perdu mon petit look gambadant!:)

À suivre!

A+ les athlètes!

jeudi 12 avril 2012

Je suis une coureuse

Ça m'a frappée, l'autre jour : Je suis une coureuse.

Je le savais pas!

Je courais et je réfléchissais à combien, il n'y a pas si longtemps, je trouvais ça difficile de courir... Combien je trouvais ça long, 30 minutes... Combien je devais me préparer mentalement pour une "longue" sortie de plus de 5 km alors que maintenant, je n'y pense même plus. Je saute dans mes souliers et je pars! 45, 50, 60, 75 minutes, 4 fois par semaine, c'est devenu normal dans ma vie.

Il y a quelques mois à peine, après une sortie de 7, 8 ou 10 km, il fallait que je me prévoie du repos parce que j'avais les muscles des jambes fatigués et tendus. Aujourd'hui? Rien. Pas de douleur, pas de tension, pas de faiblesse.

Je courais, juste avant cette fameuse illumination, et j'analysais mon souffle. Ma respiration qui est stable et régulière et non pas courte et rapide comme avant. Même si j'ai abaissé mon rythme au kilomètre d'une grosse minute!

Je courais et j'ai pensé : "Maintenant, je cours et j'ai du plaisir. Je suis bien."

...

C'est là que j'ai eu un choc! Je me suis regardée aller et je me suis demandé : "Est-ce que je serais une coureuse?"

Ça vous semble peut-être banal, ce que j'écris. Ça vous semble peut-être un peu nouille mais pour moi, ça ne l'est pas.

Que la course fasse aujourd'hui partie intégrante de ce que je suis, je trouve ça assez particulier et un peu surprenant. J'en suis très fière! Vous m'auriez dit ça il y a deux ans, j'aurais bien rigolé!

Ça ne change rien au fait que le marathon me terrifie toujours autant, ceci dit. Sauf que ça me donne une belle petite bouffée de confiance et d'espoir pour me dire que je peux peut-être commencer à y croire...

A+ les coureurs!

P.S.: Aujourd'hui, j'ai battu mon record personnel sur 5 km et j'ai peine à y croire!!! 26:31 très exactement, soit 2 énormes minutes de moins que mon dernier temps officiel, à la Classique du Festival l'an dernier!
:)

dimanche 8 avril 2012

Une autre semaine terminée!

Semaine 4 : terminée!

Est-ce que je peux vous dire que j'apprécierais que Dame Nature échange les grands vents pour un peu de soleil?

Somme toute, ma semaine de course s'est bien passée même si, samedi, j'ai eu ma première mauvaise sortie depuis le début du plan.

Vous savez, une sortie de course où, sans arrêt, vous vous demandez ce que vous faites dehors parce que, dès la première minute, vous avez eu l'impression que chacune de vos jambes pesait une tonne. Et comme si ce n'était pas assez, loi de Murphy oblige, c'est toujours dans ces mauvaises journées que tout se met à aller de travers.

Il a fallu que j'arrête non pas une, deux mais bien trois fois pour rattacher mes lacets et, vers la vingtième minute, j'ai croisé la route d'un étrange bonhomme dans un vieux camion qui me scrutait de façon un peu trop évidente et qui se stationnait à chaque 200 m pour me regarder passer.

Un 30 minutes à oublier! Sans parler de la petite douleur que je sens au mollet droit ces temps-ci...

C'est difficile, après ça, de ne pas se décourager. De ne pas voir son envie de courir diminuer un petit peu et de ne pas entendre la petite voix dans la tête qui dit : "Tu ne seras peut-être pas capable d'y arriver..."

Heureusement, l'optimisme prend le dessus et on retourne courir le lendemain. Et bonne nouvelle, aujourd'hui, j'ai appris que je suis maintenant disponible en version capable de maintenir une vitesse de 11 km/h. :)

La semaine 5 débute mardi!

Bonne course, les athlètes!

jeudi 5 avril 2012

Les produits "miracles"

(Avertissement : ce post sera sérieux, un peu moralisateur et un peu grano.)

Je constate depuis quelque temps que nombre de mes connaissances adhèrent à un espèce phénomène qui est  mi-régime, mi-vente pyramidale, du nom de Visalus. Il n'y a pas si longtemps, j'ai vu un engouement à peu près équivalent pour les produits Usana, qui est finalement retombé aussi vite qu'il était arrivé.

À ceux qui m'invitent sans arrêt à leurs soirées de démonstrations de ces produits, je le dis, c'est non. Je ne participerai pas et je ne veux même pas savoir ce qu'il y a dans vos suppléments de repas "miracle". Je ne leur fais pas confiance et je suis persuadée (et je l'avoue, je parle vraiment sans savoir et sans avoir fait d'analyse) qu'ils sont chimiques et pas trop recommandables à long terme.

Allez-vous maigrir si vous dépensez plusieurs centaines de dollars pour acheter un kit de pseudo-repas et vitamines? Oui.

Allez-vous être plus en santé? J'en doute fort.

Allez-vous reprendre le poids perdu sitôt que vous n'aurez plus de produits et que vous allez recommencer à manger normalement? Je dirais qu'il y a des grosses chances!

Je trouve ça triste, parfois, de voir combien on est naïf et combien on est tenté d'adhérer à un régime miracle qui nous permettrait de trouver le poids idéal sans effort. (On exclut la personne qui parle!)

Sauf que le poids idéal, et surtout la santé, ça s'acquiert par un mode de vie sain.

Je suis désolée, ça ne s'achète pas en kit. Et ça n'apparaît pas dans une vie après un défi de quelques semaines proposé par une compagnie de suppléments!

Venez don courir! C'est tellement facile et plus valorisant de faire de l'exercice!

A+ les vrais!:)

mardi 3 avril 2012

Les oies

Ce midi, je suis partie courir pour 50 minutes. 50 minutes, c'est une course pas compliquée : je sors du bureau, je tourne à gauche et je cours, jusqu'au bout de la route, puis je reviens.

Au bout de la route, il y a un champ. Aujourd'hui, dans le champ, il y avait une centaine d'oies que j'ai regardées se reposer puis prendre leur envol.

Juste pour ça, je suis heureuse de courir. Pour ressentir ce sentiment d'inhabituelle plénitude qui m'habite quand je suis dans ma petite bulle et que je ne pense à rien sauf à respirer. Pour me sentir vivante comme jamais quand j'ai la chance de laisser entrer dans cette bulle la vision d'un spectacle comme celui de ce midi.


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Trêve de sérieux, la semaine 4 du plan s'amorce avec une superbe séance de 8.78 km en 50 minutes. Tout va à merveille côté cardio et petits muscles!

Note à moi-même : ne plus jamais tester de nouveaux bas lors d'une course de plus de 30 minutes. J'ai plus de surface d'ampoules que de surface de pieds, ce soir... Ça promet d'être amusant pour la course de jeudi!


A+!

dimanche 1 avril 2012

Semaine 3 : Montre ce que tu as dans les jambes, Pink Machine

Semaine 3 :

Mardi : 50 minutes
Jeudi : 55 minutes
Samedi : 30 minutes (mais j'ai couru 35, je n'avais pas regardé mon plan avant de partir et il me semblait que 30 minutes, ce n'était pas assez)
Dimanche : 60 minutes (ce que je m'en vais faire là, là, juste après avoir posté mon message)

Ma plus grosse semaine de course à vie, je pense... C'est pas mal d'efforts et de temps à investir pour une pseudo-sportive comme moi!

Je vais toucher du bois parce que ça se passe super bien! Y a les jambes qui sont un peu fatiguées parce qu'elles n'ont pas l'habitude d'aligner autant de kilomètres et j'ai bien hâte qu'elles se solidifient davantage pour me permettre d'augmenter la vitesse parce que pour ce qui est du cardio, je suis décidément top shape! 9,5 km en 55 minutes jeudi? J'étais même pas essoufflée!:)

Je vous ai déjà parlé de ma tendance à faire perpétuellement des maths lorsque je cours. Cet espèce d'automatisme qui fait que, dès que je commence à courir, je me demande quels sont le temps et la distance restants avant d'avoir fini.

Ça, c'est moi. Je ne pense pas que ça va changer un jour même si, bizarrement, courir, j'adore ça. Par contre, ma perception mentale commence à se modifier.

J'ai réalisé cette semaine que ce n'est pas l'intensité ni la vitesse qui comptent mais avant tout la durée.
(Hey, on parle toujours de course ici, hein?)

Autrement dit, j'ai arrêté de m'en faire avec "Quelle distance vais-je réussir à parcourir pour cette durée d'entraînement?" Je me contente de me dire : "Aujourd'hui, je cours x minutes."

Ok, j'avoue. Je pense quand même à la distance. Je sais quelle est la distance approximative que je devrais avoir parcourue dans un laps de temps précis. Mais je n'en fais plus une priorité. Ça change toute la perspective de la course! J'ai plus de temps pour regarder le paysage quand j'en passe moins à regarder ma montre pour savoir à quelle vitesse je cours!

Et la beauté de l'affaire, c'est qu'en arrêtant de m'en faire avec la vitesse et la distance et en focussant sur la durée totale, je cours plus vite qu'avant!

Sur ce, en route pour un ptit 60 minutes!

A+ les athlètes!:)