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mercredi 31 décembre 2014

Bye bye, 2014!

2014 tire à sa fin et, inévitablement, je réfléchis au bilan je fais de cette année de plus qui se termine.

Je me souviendrai de 2014 comme l'année où, pour la première fois de ma vie, j'ai senti que tout était possible. Que j'étais capable de tout faire. Je me souviendrai de 2014 comme l'année où j'ai pris conscience de cette force qui nous habite et qui fait que nous pouvons accomplir l'impossible.

Bien sûr, la vie n'est pas faite que de succès, et 2014 a amené sa part de difficultés. Blessure en début d'année, questionnements, stress, une autre mini-blessure avant le marathon d'Ottawa, un mauvais marathon à Ottawa, un très très mauvais demi-marathon à Shawnigan en juin avec ma pire contre-performance à vie, une autre performance qui ne m'a pas satisfaite au marathon de Montréal...

Ça fait partie du jeu. Et ça m'a permis d'apprendre, de relativiser les choses. Mauvais marathon à Ottawa : en temps normal, j'aurais été vraiment fâchée. Je l'étais, sur le coup. Je ne sais pas ce qui m'est arrivé mais j'arrive à terminer 2014 en me disant qu'au moins, j'ai couru un marathon, à peine quelques semaines après un arrêt de 3 mois.

Mauvais, mais alors très mauvais demi en juin : en temps normal, je ne voudrais même pas écrire là-dessus sur mon blogue. Je grognerais avant même d'évoquer l'idée. Serait-ce que je deviens zen? Avec le recul, je me rappelle qu'en juin, j'ai décidé de changer de travail et que j'ai eu un gros deuil à faire, puis que j'ai vécu beaucoup de stress à me demander si j'avais réellement fait le bon choix. En plus de toute ma routine de vie qui a été chamboulée!

Alors, bref... Pas si mal. Puis, comme par magie, j'ai appris que je serais lapine au marathon de New York. Dans ma tête, le thème de Twilight Zone : doudoudoudou doudoudoudou!!! Ça se peut juste pas!!!

Moi??? Ils m'ont choisie... Moi???

Eh bien si ça, ça se peut... Tout se peut!

Mon année 2014 de marathonienne s'est terminée dans un conte de fées, au cœur de Central Park. Avec des ailes sur mes souliers mais surtout l'impression d'avoir des ailes invisibles qui m'amènent vers des aventures incroyables.

Je n'ai pas encore écrit à propos de New York sur mon blogue, ça viendra. J'ai plein de choses à écrire, simplement je n'ai pas encore réussi à structurer ma pensée pour décrire à quel point c'était magique.

Je préfère terminer 2014, pour l'instant, en vous souhaitant que 2015 soit remplie de cette euphorie qu'on ressent lorsqu'on se surprend à accomplir des choses qu'on n'aurait jamais imaginées. Et je ne parle pas d'exploits, ici. Je parle de découvrir ce qu'on ne connaît pas, à l'extérieur de notre zone de confort, pour avoir le plaisir de se réinventer. Je vous souhaite, en 2015, d'avoir le bonheur de faire des projets et d'avoir de nouvelles idées pour profiter des millions de richesses de la vie.

Un de mes bonheurs, à moi, c'est la course. C'est aussi de siroter un café le dimanche matin, avec un livre, mais bon, on n'écrit pas un blogue avec ça... Ce que je vous souhaite, c'est de profiter de vos bonheurs, en 2015! :)

Et puisque je parlais de projets, deux paragraphes plus tôt... Voici mon plus récent! :)

Les 5 plus grand marathons du monde sur 5 ans! :) New York est fait, il reste Chicago, Londres, Paris et Berlin! Me reste plus qu'à choisir la destination 2015 :)

A+ et bonne année 2015, les athlètes!



samedi 22 mars 2014

Lentement mais sûrement

Quelques nouvelles de mon retour à la course! Enfin!!!

Je suis contente, depuis bientôt 3 semaines, j'ai recommencé à courir! Je n'en reviens pas de voir à quel point ça a pris du temps pour que la douleur se dissipe. Deux mois complètement arrêtée, deux interminables mois où, bien que j'aie mis toutes les chances de mon côté et que j'aie pris grand soin de ma jambe, je n'ai rien pu faire d'autre qu'attendre. Physio, ostéo, masso, laser, glace, étirements, etc etc, ça a aidé, c'est certain, mais, malgré mes recherches intensives, je n'ai pas trouvé la formule magique pour faire disparaître instantanément ce satané "shin splint"... Alors j'ai attendu...

Mais aujourd'hui, je cours! Par intervalles. J'ai commencé par 10 fois 1 minute de course / 1 minute de marche en alternance, la sortie suivante 2 minutes de course / 1 minute de marche... Dans les prochains jours, je vais faire des 5 et des 6 minutes.

Exactement comme quand j'ai commencé à courir. Disons que l'égo en prend un petit coup... Je ne fais même pas de sorties en continu, même pas encore couru 5 km... On est pas mal loin du marathon!

Mais j'ai dit que quand je pourrais courir à nouveau, je l'apprécierais tellement que je serais reconnaissante de faire les moindres petits pas sans douleur... Je me suis promis que je ne chicanerais pas sur mes performances... Alors... *yeux roulants*

J'ai aussi promis, pendant ces deux mois, que je ne chicanerais plus jamais sur les conditions météorologiques et que j'apprécierais toujours le bonheur que c'est de courir même dans la neige, la grêle ou le vent... Je me le suis rappelé quand, un matin il y a quelques jours, je me suis surprise à me trouver des excuses : "Aaaaaah, -20 comme température aujourd'hui? Je ne prépare pas mes choses de course, je sortirai demain... Il fait trop froid..."

Le petit diable, sur mon épaule, m'a ramenée à l'ordre. "Pffffff. T'as tellement répété que ça te manquait de courir... Si tu ne vas pas dehors aujourd'hui, t'es qu'une feignasse et tu ne tiens pas ta parole!"

Ouais. Une blessure, c'est moche, mais ça vous replace les idées.

Ça reconnecte avec les vraies affaires. Je peux courir, j'ai été blessée mais je suis en forme. J'ai de la chance.

Ce sera mon mantra des prochains jours. Je me le répèterai tout à l'heure, quand je vais sortir dans la neige pour mes intervalles de 5 minutes (Dame Nature est ironique, ça, c'est assez évident), cette semaine, quand je courrai derrière ceux que j'arrive habituellement à suivre au club de course, et dans tous les moments où j'aurai envie de partir pour 20, 22, 25 km ou plus, spontanément comme je le faisais avant et que je me rappellerai que ce n'est pas possible pour l'instant...

La patience... Ça n'a tellement jamais été mon fort...

Courage!

jeudi 16 janvier 2014

2014, le buzz

Je ne sais pas si je vous l'ai déjà dit mais, mes copines, ce sont les plus chouettes.

Avec mes chouettes copines, depuis 2007, on lance officiellement chaque nouvelle année avec un slogan.

Le 2 janvier, au souper officiel de lancement, on cherchait donc activement le slogan pour 2014 et on s'enlignait pour "2014, on voit la vie en rose". Sauf que ça posait un problème parce que ça ne rimait pas très très bien... On continuait à chercher quelque chose qui se rapprocherait mieux de cette impossible rime en "orze".

Catherine a proposé "2014, le buzz". Sur le coup, je trouvais ça bizarre... Le buzz? Ça fait pas un peu drogué?!

Mais j'aimais tout de même l'idée du buzz dans le sens d'excitant, d'incroyable et de bonheur intense. Alors le slogan officiel, c'est finalement : "2014, le buzz, parce qu'on ose et on voit la vie en rose!"

Pas pire, hein? :) (Chouettes, je vous l'ai dit?)

Depuis le 27 décembre, je n'ai pas couru. J'ai vu mon médecin qui a diagnostiqué une belle périostite. Belle pour une périostite, on s'entend, ça veut dire très douloureuse pour moi.

J'ai hâte de recommencer à courir, si vous saviez à quel point ça me manque... J'ai encore mal à la jambe aujourd'hui et j'en ai plus qu'assez d'attendre. Je voudrais que ça se règle maintenant, comme par magie et que je sois rétablie.

Je suis en manque. De course et d'endorphines. Hier, je rentrais chez moi après le travail et je pensais : "J'ai besoin de ma dose!!! J'ai besoin de courir!!! J'ai besoin d'un runner's high!!! Maintenant!!!"

2014, le buzz... Oui, ça fait drogué! Et je suis une droguée de la course! J'aurais dû y penser bien avant!

Alors, chers amis coureurs, pour cette nouvelle année, je vous souhaite un immense buzz. Au plan sportif, je vous souhaite le bonheur intense que procurent la persévérance, le dépassement de soi et la fierté. Je vous souhaite des succès et des moments intenses qui vous créeront de beaux souvenirs. Au plan personnel, je vous souhaite aussi le buzz que vous procurera une overdose de bonheur, de magie et de belles surprises.

Bonne année, les athlètes! -x-

dimanche 15 décembre 2013

Courir tous les jours - Deux semaines terminées!

Ça va bien, ça va bien!

Nous sommes aujourd'hui le 15 décembre et j'ai couru 143 kilomètres jusqu'à maintenant! J'ai effectivement couru tous les jours depuis le 1er décembre et je compte bien réussir le défi!

La semaine dernière, j'ai couru 65 kilomètres. C'était la plus grosse semaine de course de ma vie. Juste après la première semaine de décembre avec 61 kilomètres. :) C'est ce que j'aime dans ce défi de course : ça me fait repousser mes limites et je me découvre beaucoup plus endurante que je ne le croyais!

Je pensais, bien honnêtement, que ce serait beaucoup plus difficile que ça ne l'est en réalité. Je pensais ressentir de la fatigue dans les jambes, des raideurs, mais je ne ressens absolument rien de ça. Je me sens en pleine forme et je maintiens des vitesses très rapides pour moi dans mes entraînements, tout en me sentant parfaitement à l'aise et confortable!

Comme quoi, le corps est capable de pas mal plus qu'on ne le pense!

Seul et unique mini-symptôme de mon défi : je m'endors. Il faut cependant faire une nuance, je ne me sens pas du tout fatiguée. La fatigue, pour moi, c'est négatif. Je la ressens parfois quand je trouve que ma vie va à un rythme un peu infernal : trop de travail, d'obligations, peu de temps pour moi... Ou encore, on la ressent lorsqu'on a des ennuis physiques. Vous voyez ce que je veux dire? La fatigue, ça nous fait mal filer, on trouve ça lourd. Là, je ne ressens pas de fatigue. Au contraire, j'ai de l'énergie! Mais quand arrive le soir...! Je m'endors comme jamais!

Ça a du bon, je pourrais dire... J'apprends à me coucher tôt! :)

Sur ce... 20 h 40... Je pense que c'est l'heure! ;)

A+ les athlètes!

jeudi 5 décembre 2013

Défi Run Everyday - Jour 5

5 jours de faits dans mon défi de courir tous les jours de décembre!

(À ceux qui me demandent encore mais pourquoiiiiiiiii je fais ce défi, je réponds : "Parce que".)

Ça va très bien jusqu'à maintenant! Au moment où je vous écris, j'ai déjà couru 46 km!

Pas de douleur, pas de raideurs, pas de courbatures!

Ça demande tout de même des efforts supplémentaires côté logistique. Courir 4 fois par semaine, comme je fais d'habitude, c'est tellement facile en comparaison. Dès que la météo est peu clémente, je peux remettre au lendemain. Il y a aussi toujours des journées où on est plus occupés que d'autres. Un rendez-vous sur l'heure du dîner pour le bureau et une grosse journée de travail, des cours à donner le soir... En temps normal, ces journées-là également, je remets l'entraînement au lendemain. Là, impossible de remettre! Pluie, neige, froid, horaire de fou... Pas le droit de procrastiner!

J'ai donc mis mon cadran plus tôt qu'à l'habitude cette semaine... Question d'avoir suffisamment de temps pour tout faire! Moi, je deviens "matinale"?!?

Ça prend bien un défi de course pour réussir à me sortir du lit plus tôt!

Je me suis surprise aujourd'hui à penser que je pourrais courir comme ça, tous les jours, toute l'année! Je me disais que ça allait bien, mes affaires, que j'arriverais à relever le défi et que j'aimais bien ça, au fond...

Rassurez-vous. Le petit diable, sur mon épaule, m'a vite ramenée sur terre. Je vais commencer par finir le mois de décembre et voir si j'y arrive pour vrai. Ensuite, je réfléchirai à la suite de mon entraînement.

Pour l'instant, on garde la forme! :)

Bonne course, les athlètes!

mercredi 27 novembre 2013

Courir tous les jours de décembre

J'ai vu ça sur Facebok. Le "December Run Everyday Challenge".

Je me suis dit : "Hey, je pourrais faire ça!" La seconde d'après, je cliquais que je participais et je changeais ma photo de profil pour mettre le logo du challenge : "I'm in"!

Ensuite, j'ai réfléchi.

Courir tous les jours, en décembre, ça veut dire courir même le jour de Noël, même quand il va faire froid, neiger à plein ciel ou verglacer... Ça veut dire courir même le premier matin des vacances quand je vais avoir l'envie irrésistible de me prélasser en pyjama en sirotant mon café, ou encore le soir où il y aura une petite neige charmante à l'extérieur et un feu dans mon foyer...

Ça sera pas facile, ce défi. Tous les jours, sans exception.

Mais dès la seconde où, dans ma tête, le déclic s'est fait, et que j'ai décidé que je me lançais, je ne pouvais plus reculer. Je vais m'auto-décevoir dramatiquement si je me dégonfle, si je m'avoue incapable de remplir le défi.

Ça ne sera pas facile mais, ceci dit, ça me tente! Je ne suis pas masochiste, si j'ai décidé de faire ça, c'est parce que j'envisage que ça sera tout de même une bonne chose!

En octobre et novembre, j'ai été un peu moins disciplinée qu'à l'habitude pour la course. Ça commence à me peser, je me sens moins bien et j'ai hâte de reprendre mes bonnes habitudes de courir 4 fois par semaine, très régulièrement. Pour le défi, je vais donc reprendre mon plan d'entraînement habituel avec 4 "vraies" courses chaque semaine. Pour compléter et courir chaque jour, je vais ajouter des petites courses d'environ 30 minutes les autres jours. Le défi dit de courir au minimum 1 mile chaque jour mais là... Quand même... 1 mile! C'est vraiment pas assez!

Si je relève un défi, c'est pas pour le faire comme une moumoune!

Allez, hop!

À tes souliers, Pink Machine! Ça commence dimanche!

Je vous tiens au courant, les athlètes!

P.S.: Si ça vous dit, joignez le challenge vous aussi sur la page Facebook de "I <3 to run" (j'aime bien leurs publications, ça vaut la peine de les suivre) et tenez-moi au courant de vos performances, ça me fera plaisir de vous lire!

samedi 26 octobre 2013

Avant un marathon

Plus je cours, plus j'écris mon blogue, plus je me dis que mes états d'âme deviennent redondants.

Et je commence de plus en plus à trouver que j'ai de l'expérience, dans la course, et dans la préparation pour le marathon. Alors, si vous le voulez bien, amis coureurs et lecteurs, je vais désormais partager sur ce blogue quelques-uns des trucs et habitudes que j'ai développés au fil des kilomètres.

Aujourd'hui, ma liste perso des incontournables avant le marathon. Ou avant toute course importante. Il y a plein d'autres éléments à considérer, bien sûr, la véritable liste des préparatifs est beaucoup plus longue, mais voici aujourd'hui quelques petits trucs que j'ai glanés et auxquels on ne pense pas toujours.

L'avant-veille de la course :

Bien dormir. La veille de la course, vous ne dormirez pas bien, c'est certain. Ne vous faites pas d'illusions là-dessus alors, pour éviter de trop souffrir à cause de la mauvaise nuit de la veille due à la nervosité, assurez-vous d'être bien reposés l'avant-veille et les jours d'avant, idéalement.

L'avant-veille et la veille : 

Buvez! Buvez, buvez. Cure intense d'hydratation! Ce n'est pas le temps d'avoir soif, vous allez assez souffrir comme ça pendant votre marathon... 

La veille : 

Chargez votre montre GPS. Je vous conseille de la brancher plus de quelques minutes avant d'aller au dodo... Fait vécu, avant d'aller dormir, la veille du marathon de Montréal, j'ai branché ma montre... Et elle ne s'allumait plus?!? Je me serais bien passé des quelques minutes de panique où j'ai dû fouiller le net pour trouver la solution au problème.

Faites votre sac. N'oubliez pas : au moins un chandail sec pour après la course. S'il fait chaud, vous allez tellement aimer enlever vos espadrilles, après la course, pour mettre les gougounes que vous aurez apportées! (Et vous ferez des jaloux!) À l'inverse, apportez des vêtements chauds si le temps le demande. Si on vous a donné une couverture de survie en aluminium après votre dernier marathon, apportez-la pour le départ, vous pourrez la jeter lorsque vous n'en aurez plus besoin mais vous l'apprécierez s'il fait froid.

Si on prévoit du temps froid : Apportez avec vous des vêtements chauds auxquels vous n'êtes pas attachés. Petits gants à 1$, tuque de Chez Henri, n'importe quoi qui pourra faire votre bonheur aux aurores avant le départ mais que vous pourrez lancer sans remords le long du parcours quand le départ aura été donné et que vous serez réchauffés.

Apportez toujours, dans votre sac, 4 épingles de sûreté. Parce que la loi de Murphy veut obligatoirement que ce sera dans votre pochette qu'ils auront oublié de les mettre avec votre dossard.

Personnellement, je préfère courir avec une petite ceinture de gourdes. Je prends celle sur laquelle il y en a seulement deux, pour ne pas traîner trop de poids, mais j'aime l'idée d'avoir de l'eau avec moi s'il me vient une soif incontrôlable. Habituellement, je n'ai pas besoin de boire dans mes bouteilles mais elles m'offrent une réconfortante sécurité. Je profite aussi de la pochette de la ceinture de gourdes pour mettre mes gels et je glisse un ou deux diachylons (ils n'ont jamais servi à ce jour mais pourraient être pratiques en cas d'ampoule), des Advil (j'ai tellement fantasmé sur des Advil au marathon de Hamilton quand j'ai couru 38 km sur un genou déboîté, j'en ai maintenant toujours avec moi) et un papier mouchoir (pas joli, un nez qui coule, sur vos photos officielles! ;) ).

Le matin de la course : 

Prenez de l'avance. Il n'y a rien de pire que d'être à la course (ha.ha.) et de stresser pour être à l'heure au départ. Vaut mieux avoir du temps et faire quelques pas de réchauffement avant de se rendre au fil de départ.

Mangez suffisamment à l'avance. Je ferai un billet sur mon déjeuner pré-course dans les prochains jours.

Buvez, mais pas trop. Vous aurez quantités d'eau sur le parcours mais vous ne voulez pas avoir une envie de pipi intempestive pendant le décompte...

10 minutes avant le départ de mes deux derniers marathons, j'ai pris un comprimé d'Advil. J'avais peur de revivre la mauvaise expérience d'Hamilton et de ressentir de la douleur. Les deux fois, ça ne m'a servi à rien, je n'ai pas subi de blessure. Mais en cas de problème, comme ça fait effet pendant environ 4 heures, j'aurais atténué quelque peu la souffrance. Pas un bien gros risque pour passer un plus agréable moment! Et comme je l'ai déjà dit plus haut, pendant un marathon, on souffre assez comme ça...!

On souffre... Oui, mais dans le sens positif du terme! Parce que courir un marathon, c'est tellement, mais tellement euphorisant!!!

Bonne course, les athlètes!

dimanche 19 mai 2013

Mauvaise course

18 km en 1 h 47 aujourd'hui.

Pas contente.

C'est un peu plus rapide que 6 mins/km, ce qui n'est pas si mal en soit. C'est beaucoup plus lent que ma vitesse d'entraînement habituelle, cependant, mais ce qui me dérange le plus, c'est que je me suis sentie mal toute la course.

Une tonne de pauses de marche. Des points de côté, les poumons qui serrent et qui font mal, le souffle court, la nausée, pas d'énergie dans les jambes qui semblent peser une tonne.

Grrrrrrrr.

Je me sentais tellement loin de chez moi.

Je connais les trucs : je me concentrais à bien respirer, j'essayais de me motiver, de focusser sur le fait que c'est facile pour moi, maintenant, courir 18 km...

Rien à faire, le malaise ne disparaissait pas. Je suis rentrée triste, un peu découragée.

Je sais que c'est un peu ridicule mais je suis fâchée contre moi.

Une autre sortie demain! Je vais essayer d'oublier aujourd'hui le plus rapidement possible!

Bonne chance, les athlètes!

dimanche 12 mai 2013

Pourquoi tu cours tout le temps?

Il y a quelques jours, dans une conversation, quelqu'un me dit : "Dis-moi, on ne se connait pas beaucoup mais, est-ce que je peux te poser une question?
- Oui, bien sûr.
- Pourquoi tu cours tout le temps?"

La question mérite qu'on s'y attarde. J'ai répondu : "Parce que j'aime ça". En le disant, ça me semblait presque trop simple, je sentais un besoin de me justifier mais je n'avais pas vraiment autre chose à ajouter.

Je cours parce que.

Quelques jours plus tard, je parle avec une autre personne, qui me dit : "En fait, je ne connais que toi, dans le monde, qui envisages l'idée de courir 42,2 km avec plaisir."

Dit comme ça, c'est vrai que ça a l'air un peu cinglé, courir, s'entraîner pour un marathon.

Depuis ces deux événements, j'essaie de me concentrer sur la question "Pourquoi je cours?" pendant mes entraînements.

J'ai trouvé plusieurs réponses et en voici quelques-unes en vrac :

Je cours parce que j'aime être en forme, en santé.
Je cours parce que ça me force à me dépasser chaque fois un peu plus, et que ça me fait du bien.
Je cours parce que j'aime m'entraîner dehors et profiter du grand air et du soleil un peu plus que la moyenne des gens.
Je cours parce ça me fait des jambes et une silhouette de l'enfer.
Je cours parce que, depuis que je le fais, je me trouve plus belle.
Je cours parce que ça me détend.
Je cours parce que ça me donne de l'énergie.
Je cours parce que ça me rend fière de moi.
Je cours parce que j'aime la sensation du devoir accompli, quand je rentre complètement fatiguée de mon entrainement mais complètement boostée aux endorphines.
Je cours parce que je suis droguée au fameux "Runner's high" et que je ne peux plus m'arrêter.

Je cours parce que j'aime ça. C'est encore la seule réponse complète que j'ai trouvée.

Bonne course, les athlètes!

mercredi 27 février 2013

Réfléchir, c'est (parfois) mal

Hier, selon mon plan, je devais courir un total de 55 minutes, avec deux périodes d'intervalles de 5 minutes rapides.

J'étais triste en partant parce que j'avais oublié ma montre GPS. Je ne voulais pas aller courir sur le tapis roulant encore une fois, il faisait trop beau, alors j'ai pris mon iPhone avec l'application mapmyrun et je suis partie.

L'ennui, avec le iPhone, c'est que ça ne court pas très bien avec ça à la main, donc je dois le mettre dans ma poche. Résultat, je peux voir moins facilement et moins souvent la vitesse à laquelle je cours et la distance parcourue que lorsque je cours avec ma montre.

Au moins, l'application a une fonction intéressante : elle permet de faire jouer de la musique et, à chaque 5 minutes, une voix me dit la distance que j'ai parcourue.

Je courais et le premier 5 minutes est passé. J'avais parcouru 0,95 km...

Hein?!

Ça se peut pas, je ne cours pas si vite, moi!

10 minutes : 1,92 km.

OK, il doit y avoir un bogue avec mon application, c'est bon à rien. Ça dit que je cours à 5:05 du kilomètre... Naaaaaaan...

Ainsi de suite jusqu'à ce que je me rende à un point que je sais parfaitement situé à 3 km de mon bureau. Le téléphone disait que j'avais parcouru... 3 km. ... En à peine plus de 15 minutes.

Moi?!? Sarah?!? 3 km en 15 minutes?!?

J'ai fini par courir 10,52 km en 55 minutes très exactement, pour une vitesse moyenne de 5:13 du kilomètre.

C'est plus de 11 km/h ça!!! C'est vite!!!

J'étais tellement fière!!! Si je n'avais pas porté de cache-cou, vous auriez vu tout un sourire satisfait sur mon visage!!! Je suis rentrée au bureau les bras dans les airs en sautillant, je me suis dépêchée de trouver la première personne que j'ai pu pour lui dire : "T'sais pas quoiiiiiiiii?"

Le "problème" avec cette fameuse course, c'est que je n'ai même pas forcé. Je n'étais pas plus essoufflée que d'habitude, je ne ressentais pas de fatigue, je courais à la vitesse que je trouvais la bonne sur le moment...

C'est assez éloquent quand on pense à l'impact du cerveau sur la performance. Du moins, moi, ça m'a fait réfléchir sur l'impact négatif de trop penser performance lorsqu'on court. Normalement, quand je cours à 5:13, je me dis : "Hiiiiii, je cours à 5:13!!! Je vais être fatiguée, je ne serai pas capable de tenir cette vitesse-là longtemps..."

Hier, je courais à 5:13 mais je ne le savais pas. Je ne pouvais pas regarder ma montre aux dix secondes (ouais, je fais ça...) pour analyser ma performance...

Hier, courir, c'était pas mal plus facile que d'habitude.

Peut-être que c'est une coïncidence. Peut-être que les planètes étaient alignées pour que ce soit ma journée d'exploit sportif de l'année... Peut-être que quelqu'un avait mis quelque chose de particulier dans mon café, hier matin...

C'est sûrement ce que je vais me dire demain, en courant avec ma montre!

Bonne course, les athlètes!

dimanche 13 janvier 2013

Ça va aller. J'ai couru, aujourd'hui.

Deux phrases qui résument à merveille plusieurs de mes journées.

C'est vrai, quoi, parce que j'ai beau traverser la vie avec un optimisme inébranlable et être, en très grande majorité du temps, de très bonne humeur, il y a toujours des petits événements qui surviennent et qui, on dirait, tentent de nous miner le moral.

C'est souvent en pensant à ces petits aléas de la vie que je pars courir. Les quinze premières minutes, j'y pense. Je retourne la situation dans ma tête, de tous les côtés, je me demande ce que j'aurais dû faire, ou dire, ou ne pas faire, ou ne pas dire, et bla bla bla et... Ouais... Il fait beau, aujourd'hui, quand même... Ça sent un peu le printemps... C'est le fun, je n'ai pas eu besoin de mettre mes crampons à glace, aujourd'hui... La cadence est bonne, j'ai déjà 3 km de courus... Oh! Un oiseau... Tiens, je vais tourner ici, je passe moins souvent dans cette rue-là... ... 5 km... Ça va bien.... La cadence est bonne... Respire 1-2 Expire 1-2-3, Respire 1-2 Expire 1-2-3, Respire 1-2 Expire 1-2-3...5.5 km... La cadence est bonne... Respire 1-2 Expire 1-2-3...

Et ainsi de suite! Après une quinzaine de minutes, c'est très rare que je pense encore à quelque chose qui me chicote. Je suis passée, sans m'en rendre compte, en mode observation (et en mode mathématiques, ça je ne m'en sors pas, voir un billet précédent!) et, au fil des kilomètres, mon cerveau va passer au stade, infiniment plus agréable et quasi-médidatif du "ici-et-maintenant". Je ne pense qu'à mettre un pied devant l'autre, à respirer, et je suis bien.

Quand on atteint ça et après la course, c'est impossible de mal filer!

Je vois souvent des items pour coureurs avec le slogan "Running : Cheaper than therapy". Je ne sais pas si je considère que la course est ma thérapie mais je dois tout de même me rendre à l'évidence et admettre que la stabilité de ce qu'il y a entre mes deux oreilles est fort probablement influencée positivement par la quantité de kilomètres d'asphalte que je dévore. Ces temps-ci, je me compare beaucoup, côté équilibre mental... Et franchement, je suis assez fière de moi. En fait, je crois que c'est ça, le bénéfice numéro 1 de la course. La fierté. Je suis fière de ce que j'accomplis, de chaque kilomètre que j'accumule, d'être aujourd'hui officiellement une marathonienne, et ça se répercute sur le reste de ma vie, parce que je suis fière de moi, de ce que je suis.

Alors donc, aujourd'hui, j'ai couru 10 km. Premier 10 km de 2013. Sous la pluie et il ne faisait vraiment pas très chaud... J'ai croisé des gens qui me regardaient avec l'air de penser que je devais vraiment aimer ça, la misère et j'ai croisé quelques coureurs qui, eux, affichaient le même sourire béat que j'affichais moi-même. Avouez, les coureurs! On est tous comme ça! 10 km quand il fait beau, c'est bien, mais on est tellement contents de pouvoir dire "Hey, j'l'ai fait!" quand on rentre après être sortis courir par un temps de canard!

Ouais... La course, ça rend fier de soi. Mais ça rend peut-être, un petit peu, intense... ;)

A+ les athlètes!

mercredi 2 janvier 2013

2013, le rêve!

Premier billet de l'année 2013!

Avec mes copines, on a une tradition : à chaque nouvel an, on trouve un slogan pour lancer l'année à venir. Il y a eu 2007 - Zen, 2008 - Dynamite, etc!

Cette année, le slogan officiel est : 2013, le rêve!

Pour moi, 2012 a été riche en émotions et en rebondissements : un pied cassé, un été sans course, un premier marathon complet...

Une année de rêve, ça me plairait bien pour 2013. Une année sous le signe des belles surprises, du bonheur, de la tranquillité et, côté course, une année d'exploits sportifs où les blessures ne seront que de mauvais souvenirs!

C'est ce que j'espère! Et c'est aussi ce que je vous souhaite!:)

Bonne année, les athlètes! -x-

samedi 29 décembre 2012

C'est quand, le prochain marathon?

Comme vous le savez, j'ai un peu moins couru ces derniers temps. C'est pas l'envie qui manquait mais le genou encore douloureux du marathon me freinait un peu. Je me suis rabbatue sur le gym et la piscine mais ce n'est définitivement pas aussi agréable!

Hier, j'ai couru! Je crois bien que je pourrai m'y remettre à fond dans les prochains jours et ça me fait tellement plaisir!!

Hier soir, j'étais toute seule, en voiture, vers la radio... J'écoutais de la musique, tranquille, rien de spécial mais un moment donné, je me rends compte que... Voyons... Comment ça se fait, je ne peux plus arrêter de sourire et je me sens tellement bien tout à coup?!

Runner's high, comme tu m'avais manqué!!!:)

A+ les athlètes!:)

dimanche 7 octobre 2012

Mmmm... Endorphines...

Je croise les doigts mais on dirait bien que les mauvais jours sont derrière moi!

Plus de douleur au pied, pas de fatigue dans les jambes et j'aligne les kilomètres comme jamais!

Dimanche 16 septembre : 20 km
Dimanche 23 septembre : 22 km
Dimanche 30 septembre : 21,1 km
Dimanche 7 octobre : 25 km

Ajoutez à ça de plus petites sorties les mardis, jeudis et samedis, pour une moyenne allant de 45 à 50 km au total par semaine...

J'ai les jambes un peu raides alors que je vous écris après mes 25 km d'aujourd'hui mais rien de plus que la fatigue normale après un gros entraînement!

Alors l'idée du marathon continue de grandir dans ma tête... Je me donne encore un peu de temps avant de m'inscrire à l'événement que je vise pour mon premier marathon complet mais ça commence à me tenter de plus en plus... Et plus le temps passe, plus la voix de la panique se tait dans ma tête pour faire place à celle, encore très timide, qui me dit : "Go, tu vas être capable!"

C'est un sentiment vraiment étrange.

Le sentiment de confiance en mes capacités de coureuse qui s'installe en moi, c'est du jamais vu...

L'autre sensation étrange que j'expérimente depuis un mois, c'est celle des endorphines. Moi qui croyais que c'était un mythe, le bien-être des sportifs... Tellement pas! C'est dur à expliquer mais le phénomène se produit à chaque fois, après que j'aie couru entre 75 et 90 minutes... Un bonheur instantané et une sensation d'euphorie qui jaillit! Chaque fois, il faut que je me dise : "Arrête de sourire comme ça, tu dois avoir l'air d'une vraie cinglée!"

C'est comme si, au début de la course, mon corps avait besoin de se faire convaincre. Et quand ça fait un petit bout de temps que je cours, il comprend qu'il est encore capable d'aligner les kilomètres, que les jambes sont capables de tenir le rythme, le cardio s'est régularisé... J'imagine que c'est lorsque cette vitesse de croisière est atteinte que l'étincelle se produit et envoie une dose massive de bien-être au cerveau!

En fait, je sais pas... Je sais juste que c'est très, très agréable et que ça crée toute une dépendance.

Voilà, c'est dit. Je suis droguée aux endorphines. Et j'aime ça :)

A+ les athlètes!

dimanche 2 septembre 2012

Retour en piste

Ça fait longtemps que je n'ai pas écrit. Je voulais le faire, même en convalescence, mais... Vous savez ce que c'est! On remet au lendemain, le lendemain, on oublie... Surtout qu'un blogue de course, quand on ne court pas, ça fait moins de contenu potentiel... Et on se réveille en septembre en se disant que ça fait beaucoup trop longtemps! Mille excuses, amis coureurs et lecteurs!

Allons-y donc avec la bonne nouvelle! Je fais mon retour à la course!

C'est drôlement chouette de pouvoir courir à nouveau! Juste de porter deux sandales aux pieds, si vous saviez comme j'aime ça! Après 7 semaines dans une botte de tension, toute déséquilibrée, à endurer des armatures de métal qui me brisaient les côtés du tibia, c'est un bonheur de chaque instant de marcher librement!

Pour ce qui est du bilan de mon retour à la course, ça se corse. Dans les 2 dernières semaines, je n'ai couru que des 5 km... Pas vite...

Tout le monde m'avait fait la morale, en prévision de mon retour :
"Tu vas y aller traaaaaanquiiiiiiillement au début, hein Sarah! On te connait!!!"
"On va te chicaner si tu ne cours pas trèèèèèès leeeeeeeentement!"
"Fais pas de folies, prends des pauses pour marcher, c'est obligé!!!"

Eh bien, sachez, amis qui vous reconnaissez en lisant ceci, que je n'ai pas eu besoin de vos mises en garde. Je suis tellement, mais tellement lente et pas en forme, c'est pathétique!!! C'est fou ce que j'ai perdu.

Je fais encore 5 km en moins de 30 minutes, loin de mon temps record, cependant. La principale différence avec la Sarah du mois de mai 2012 est que la Sarah d'après la convalescence court avec une absence totale de plaisir. Je suis revenue à l'étape de la respiration difficile à contrôler, des jambes qui semblent peser une tonne, du petit hamster dans ma tête qui ne cesse de se demander quand il pourra enfin arrêter et des muscles endoloris le lendemain matin.

J'essaie, j'essaie très fort, quand je cours, de me concentrer sur le fait que je devrais savourer chaque seconde, que je sais ce que c'est de ne pas pouvoir courir et combien ça m'a manqué. Je pensais que je serais dans un état d'esprit euphorique à chaque seconde tellement j'avais hâte d'enlever ma satanée botte!

Je regrette d'avouer que c'est très dur d'être euphorique et de focuser sur l'aspect positif de ma guérison. Le petit diable, sur mon épaule, crie trop fort dans mon oreille. Il amène mon attention sur mes muscles qui ne sont plus en béton, il compare les statistiques avant/après et décrète que je suis franchement poche et surtout, surtout, il dit : "J'sais ben pas comment tu vas réussir à courir le marathon!!!"

Alors, voilà... C'est mon état d'esprit d'aujourd'hui. Je suis contente, je cours. J'angoisse quand je pense à mes objectifs et que j'évalue à quel point j'ai rétrogradé. J'aurais tellement aimé écrire autre chose mais, malheureusement, c'est ma vérité de fille insécure du moment.

On me dit que ça revient vite, je vais espérer que c'est vrai!

J'ai encore l'idée du marathon en tête, je replace mon attention sur ce but et je vais recommencer l'entraînement plus sérieusement dès cette semaine. (C'est aussi le retour au bureau, pour moi. Toute bonne chose a une fin, même les vacances, il paraît...)

Je vous tiens au courant de l'évolution!

Ah oui! Des nouvelles du pied cassé...

Bon... Ça fait encore un peu mal... Je mets mes orthèses et ça aide quand je marche, j'espère que la douleur va se résorber complètement bientôt... Sinon... Je sais pas. Je n'y pense pas pour l'instant. J'ai eu la permission de courir du médecin, ça me suffit!

Et puisque je parle des orthèses, j'ai au moins une bonne nouvelle en terminant! J'ai dû m'acheter des nouveaux souliers pour mettre les orthèses dedans comme il faut. (OK, on sait tous que c'est à moitié vrai et on connait tous l'autre raison.) Et j'ai tellement trouvé LA paire idéale! En plus d'être parfaitement adaptés à mon pied, ils sont trop roses pour être vrais!!! Je vous ai fait une photo:)


À défaut de performer comme la Pink Machine que j'étais, je conserve le look!

Souhaitez-moi bonne chance, les athlètes!

vendredi 20 juillet 2012

Convalescence : 50%

3 semaines, déjà, que je porte ma (très peu) séduisante botte de tension. 

C'est fou comme on s'habitue à tout... Autant j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps parce que je devrais arrêter de courir pour 6 semaines, autant aujourd'hui mon nouveau mode de vie sans course me semble normal. C'est très troublant d'avouer que je me porte bien même si j'ai perdu ce que je croyais être une condition sine qua non à mon existence. Je me suis même habituée à mettre ma botte chaque matin, je ne la sens même plus et la vois à peine!

Ça ne veut pas dire que je vais arrêter de courir, par contre!!! Oooooh non!

Ça me démange... Chaque fois que je marche, j'ai envie de m'élancer pour courir. J'ai même tenté quelques pas et c'était assez agréable:) (Ça, c'est entre vous et moi. Pas un mot au médecin!)

J'attends impatiemment de pouvoir sortir mes choses de course et mes sandales de pied gauche! Le 8 août, si vous croisez une fille qui court avec le sourire fendu jusqu'aux oreilles, ça sera sûrement moi!

Pour le marathon, je ne sais pas encore ce que je vais faire... Je vais voir comment se passe mon retour à la forme et je me ferai un nouvel échéancier.

C'est plus difficile d'alimenter un blogue de course quand on a un pied cassé. Quand même, aujourd'hui j'ai pensé partager avec vous quelques faits constatés dans ma convalescence jusqu'à maintenant :

- Porter une botte de tension est un moyen ultra efficace d'attirer l'attention. Cette attention se traduit la plupart du temps par des questions et des "Oooooooonh! Pauvre petite!!!" qui, on ne s'en cachera pas, font plaisir.

- Porter une botte de tension vous amène inévitablement à devoir écouter l'ensemble des blagues plates couramment acceptées. "Mademoiselle, vous avez oublié de mettre votre deuxième botte!!" "C'est pas la saison de ski!!!" "C'est tu une nouvelle mode?!" Ces blagues permettent aux comiques qui les disent de découvrir l'air que je fais quand je souris mais que, dans ma tête, je pense : "É-pais."

- Porter une botte de tension attire automatiquement le regard sur vos jambes et, comme vous êtes une coureuse et les avez particulièrement top canon, vous procure un succès rarement égalé auparavant.

- Porter une botte de tension est une excuse infaillible lorsque vous êtes tannée d'écouter quelqu'un qui vous parle et que vous êtes debout. Un petit "J'ai mal au pied" et le tour est joué. (Pas utilisée souvent, seulement en cas d'extrême urgence, promis.)

- Porter une botte de tension fait du bien aux pieds de coureuse qui étaient faits en ampoules! Je suis perplexe de voir apparaître de la surface de peau neuve et douce!

- Porter une botte de tension donne à la vraie fille que je suis une magnifique excuse pour magasiner sans culpabiliser. Quoi! Faut bien que je trouve des vêtements et des souliers droits qui matchent...

- Porter une botte de tension, c'est vraiment poche. Je veux courir!!!

Vivement le 8 août!:)

À+ les athlètes!

lundi 18 juin 2012

J'ai peut-être un petit peu mal à un pied...

Juste d'écrire ce titre, ça me déprime. Je ne suis pas de bonne humeur. J'ai mal au pied et la douleur persiste.

Ça a commencé les jours suivant le demi-marathon. Je ne pense pas que c'est dû à cette course-là mais toujours est-il que j'ai ressenti, mardi dernier, le début d'une douleur au gros orteil gauche. Comme si l'os était cassé... J'ai fait comme si rien n'était, j'ai couru quand même et je continue à courir quand même.

J'ai couru le 9 km trail à Brome en fin de semaine et je pense que j'ai placé mon pied un peu croche pour compenser ma douleur à l'orteil. Résultat, dimanche matin, je ne pouvais plus poser le pied gauche par terre. Depuis, ça s'est amélioré, grâce à mes nouveaux meilleurs amis, les anti-douleurs et le sac de glace. Mais ce n'est pas réglé, ça fait mal et je boitille. Curieusement, ça fait mal quand je cours mais c'est tout à fait tolérable. Marcher, c'est beaucoup plus douloureux.

S'il-vous-plait, ne me dites pas que je n'aurais pas dû courir le trail. Je le sais. Est-ce que je regrette ma course? Non, par exemple! C'était assez chouette et j'ai passé une belle journée à Brome. Bon, on va se dire les vraies affaires : Je suis pourrie pour ce genre de course. J'ai failli me casser la figure un million de fois, j'ai failli perdre mes souliers autant de fois en traversant des flaques de boue d'un pied de profondeur, j'ai eu chaud comme jamais dans ma vie mais c'était chouette. Le genre de trip qu'on fait une fois de temps en temps, pour dire qu'on l'a fait! Et je n'ai même pas fini en dernier et j'ai conservé ma marque de commerce, le sourire!:) Quand je suis arrivée, le commentateur a même dit : "Eeeet voiciiiiii Sarah Gariépy, dossard 510, qui termine sa course fièrement!!! Parlez-moi de ça, une coureuse qui passe le fil d'arrivée avec un grand sourire!!!"

Mais bon... Ce n'était pas sage de ma part. Ce n'était pas sage, non plus, d'aller courir une demi-heure, ce midi et non, ça ne sera pas plus sage d'aller faire mon heure de course prévue à l'entraînement demain.

Le problème, c'est que je ne peux pas arrêter. Je ne veux pas et je ne peux pas. Je ne suis pas capable. Je sais, vous allez dire que si je ne fais pas attention, je vais devoir arrêter pour vrai et pour longtemps et vous avez raison. Je me sens comme un enfant qui se cache sous les couvertures et qui se dit que, tant qu'il y restera, le monstre tapi dans l'obscurité ne pourra pas l'attraper. Peut-être que si je fais comme si la douleur n'existait pas, elle va s'en aller... J'ai un rendez-vous avec ma podiatre la semaine prochaine mais c'est uniquement parce que j'ai un entourage fort convaincant qui m'a, très peu subtilement, ordonné de consulter. Je ne veux pas y aller, j'ai peur qu'elle me prescrive du repos.

Quand j'ai commencé à courir, si j'avais ressenti le centième de la douleur que j'ai aujourd'hui, je me serais fait un devoir (et un plaisir, avouons-le) d'arrêter. Aujourd'hui, au lieu de m'inventer des excuses pour ne pas sortir courir, je m'en invente pour me permettre d'y aller. Comme quoi, y a jamais rien de parfait.

Let's go pour demain! Au fond, ça ne fait pas si mal que ça...!

A+ les durs à cuire!

lundi 11 juin 2012

1 h 57 min 22 sec

C'est le temps que j'ai fait au demi-marathon à Shawinigan hier! Je ne pense pas que vous pouvez imaginer à quel point je suis fière!

Vous le savez, j'avais peur. J'avais peur de manquer de jus au 15e kilomètre, de me faire mal, d'être fatiguée ou de trouver le temps long pour courir plus de deux heures pendant lesquelles je me demanderais quelle idée de fou j'ai eue...

J'ai appris hier que je devrais me faire davantage confiance. Je ne sais pas si toutes les prochaines courses vont aussi bien se passer, en fait oui, je sais que ça ne sera probablement pas le cas. Mais on s'en fout! Je suis bien entraînée, je suis disciplinée, je m'alimente bien et j'ai donc toutes les chances de mon côté pour que ça se passe majoritairement bien pour la suite!

Mais revenons-en à ma course d'hier... J'ai tu dit que je suis fière?

Ça courait bien, tout simplement! J'avais prévu de suivre mon collègue, Denis, qui faisait le lapin de 2 h, aussi longtemps que je pourrais, puis de ralentir si je ne pouvais plus suivre le rythme. (N.B.: Dans une course, un lapin, c'est une personne qui va courir la distance dans un temps précis et que vous pouvez suivre pour vous assurer d'une bonne allure pour réussir ce temps.) Ça courait tellement bien que je l'ai dépassé au 3ème kilomètre et que je suis restée devant toute la course!

J'avais couru un seul demi-marathon avant, en 2 h 13. Je me disais que 2 h 05, 2 h 10, vu que le parcours était difficile, ce serait super! Je rêvais du 2 h, sans trop oser...

Pour un demi-marathon en 2 heures, j'avais 40 minutes pour franchir chaque tranche de 7 km.

7 km. Je cours depuis un peu moins de 39 minutes. Ça va bien, ça va bien, j'ai un petit peu d'avance sur le temps prévu mais j'en aurai sûrement besoin plus tard si je manque d'énergie, ou pour une des nombreuses côtes. Je ne m'emballe pas trop.

14 km. Je cours depuis exactement 1 h 18. Oh!! Là on jase!!! Il me reste 42 minutes pour les 7 derniers kilomètres, ce qui fait que je peux courir à 6 min / km et finir en 2 h!!! 6 min, c'est une vitesse de petit jog lent, ça!!! Donc... Même si ça va mal, je vais l'avoir, mon 2 h!!! Euphorie!!!

Je me dis... Timidement... Je pourrais peut-être même faire 1 h 58... Puis je me dis : "Hey ambitionne pas... 2 h ça va déjà être beeeen beau!"

Et je continue, et je ne ressens jamais le besoin de ralentir, et je vois les kilomètres défiler, et ça ne me dérange pas parce que ça court bien, ça va bien, je suis fière de moi! Je dépasse plusieurs coureurs mais je ne me fais jamais redépasser parce que ma vitesse est hyper constante, ma motivation est à son comble!

Et j'arrive au fil d'arrivée en 1 h 57 min 22 sec, la tête haute, en pleine forme!

Je suis tellement fière de mon temps mais ce qui me rend le plus fière, c'est d'avoir couru toute la distance avec le sourire. Pas à bout de souffle, sans point, sans douleur!

Tout au long du parcours, j'ai remercié chaque personne qui nous encourageait, j'ai tapé dans la main de chaque enfant qui attendait, le bras tendu, le long de la route, j'ai dit merci à chaque personne qui m'a tendu un verre d'eau et j'ai gambadé sous l'eau devant la maison de chaque personne compatissante qui prêtait son boyau d'arrosage pour nous rafraîchir un brin!

J'ai donc doublement réussi, selon moi! Non seulement j'ai fait un chrono qui me réjouit mais je me suis prouvé que 21,1 km n'était plus une épreuve insurmontable pour mes petites jambes de nouilles!

Et vous savez quoi??? Aujourd'hui, je ne suis même pas un peu fatiguée! Rien pantoute, même pas un petit peu rackée!!:)

J'ai même eu une médaille! Si vous croisez une fille qui porte une médaille au cou, cette semaine, ça risque d'être moi! C'est tout juste si je l'ai enlevée pour dormir, hier... En fait, je l'ai juste enlevée parce que j'avais peur de froisser le ruban pendant mon sommeil...;)

Bonne nuit, les athlètes!

samedi 9 juin 2012

Inspirer. Expirer.

Nous sommes samedi soir, veille de mon deuxième demi-marathon. Vous vous doutez bien que je n'ai pas pu résister à la tentation d'apporter mon iPad et de vous écrire un petit billet pré-course!

J'ai le trac.

Je n'ai pas fermé l'oeil ou presque, la nuit dernière. J'ai des immenses papillons qui font la fête dans mon estomac. J'ai beau me dire que j'ai déjà couru un demi-marathon et que ça devrait bien aller demain parce que je suis mieux entraînée que je l'étais à ce moment-là, j'ai le trac.

Pourtant, le trac, ça me connaît! Toute petite, je jouais du piano, j'ai commencé à jouer sur scène lors de concerts et j'ai appris à apprivoiser le trac. Depuis mon premier concours à l'âge de 7 ans, je sais que je fonctionne bien sous pression.

Aujourd'hui, j'enseigne le piano et j'apprends à mes élèves comment gérer leur stress avant une performance importante. Je leur explique que le trac peut se manifester de manière positive et nous donner la petite poussée d'adrénaline, l'étincelle qui fait qu'on va livrer une performance mémorable! Je leur dis de respirer profondément, de se concentrer sur l'air qui entre et sort de leurs poumons.

S'ils me voyaient aujourd'hui... Je n'ai pas de problème pour la scène mais j'en ai encore beaucoup du côté des compétitions sportives!

Alors sur ce, je vais essayer d'aller dormir et je vais me concentrer sur ma respiration!

Souhaitez-moi bonne chance pour demain!

À+ les athlètes!

mardi 8 mai 2012

Les Quatre Éléments

Je me demandais à propos de quoi j'allais écrire aujourd'hui et l'idée s'est imposée d'elle-même. Je vais écrire sur mes amis coureurs. La Secte. Ou, selon notre nouveau surnom trouvé il y a à peine quelques heures, les Quatre Éléments.

Solange, Alex, Denis et Sarah. Respectivement la Terre, l'Eau, le Feu et l'Air. On a trouvé ça hier midi.

Pour commencer ma description, je vais rendre à César ce qui appartient à César et je vais vous parler du Feu, alias Denis. Denis, c'est l'explosif, le bouillant, l'éclatant. C'est grâce à lui que les trois autres courent parce qu'il a une grande qualité : il est convaincant. Convaincant et tenace. Je n'avais pas tant que ça le goût de commencer à courir... J'en parlais, comme ça, vaguement... Mais au moment où j'en ai parlé devant Denis, j'étais cuite.

Il m'a talonnée jusqu'à ce que j'essaie. Il m'a demandé un million de fois :
"Pis??? Viens-tu courir à midi???"
-"Ah je suis pas sûre..."
-"Come ooooon!!! On va y aller pas vite!!!"

C'est lui qui m'a expliqué comment commencer sans me blesser, sans me brûler, tout en aimant ça. Lui qui m'a expliqué mon premier plan d'entraînement, avec des pauses d'une minute intercalées dans des courses à durées limitées. (Voir un post précédent.) Il m'a appris des trucs, des techniques, donné des conseils et surtout, c'est en regardant son niveau d'énergie assez intense que j'ai eu un bon modèle pour avoir envie de courir un marathon, moi aussi!

Ensuite, la Terre, c'est Solange. La solide, la franche et la déterminée. Solange, c'est un guide pour moi. C'est celle qui me remonte quand ça ne file pas trop mais c'est aussi celle qui ne se gêne pas pour me dire mes quatre vérités. Pour la course, c'est pareil : il y a des jours où elle me dit : "Hey bébé! Tu cours trop vite, tu vas te blesser!" "Oublie pas Sarah que c'est important, aussi, de se reposer, des fois!!"

Vous voyez le genre? Le genre qui vous ramène aux questions de base. Pourquoi je cours? Pour être en forme, pas pour retrancher des secondes à mes temps. C'est bien quand ça arrive mais ce n'est pas nécessairement le but. Je suis le genre à perdre ça de vue, moi...

On arrive à l'Eau, alias Alex. (Il est l'eau parce qu'il joue du piano à queue... Aqueux... La poignez-vous?!? C'est ici que, dans votre tête, retentit la batterie : toudoum chi!)

Alex le zen, le tranquille et le réfléchi. Le genre qui s'entraîne sans faire de vagues et qui se déchaîne à la Classique pour un temps ultra-rapide. Celui qui est toujours au courant (eau... courant... non mais ça arrête pu!!) des tendances et qui peut vous expliquer quoi manger, quoi boire, quand le faire, comment courir, comment améliorer votre foulée, etc etc parce qu'il est toujours hyper bien informé, à un niveau que c'est un peu dur à croire... Et le pire, c'est qu'il se rappelle de tout ce qu'il apprend!

Puis il y a moi... L'Air. Je n'irai pas jusqu'à me décrire. Je suis tellement moins intéressante que mes trois amis!

Les quatre ensemble... Oh là là! C'est pas toujours top côté crédibilité mais c'est toujours parfait côté divertissement!

(Si vous vous demandez où je veux en venir avec mon post d'aujourd'hui, ne vous inquiétez pas, j'ai presque fini!)

On est 4 acolytes parce qu'à la base, on s'entend bien, course ou pas. Mais on a un sport en commun et ce sport profondément solitaire nous rapproche. Curieux, non?

En tout cas, moi, ça m'impressionne, de voir que même si la course n'est pas un sport d'équipe, j'ai trouvé la mienne!:)

A+ les athlètes!