Je croise les doigts mais on dirait bien que les mauvais jours sont derrière moi!
Plus de douleur au pied, pas de fatigue dans les jambes et j'aligne les kilomètres comme jamais!
Dimanche 16 septembre : 20 km
Dimanche 23 septembre : 22 km
Dimanche 30 septembre : 21,1 km
Dimanche 7 octobre : 25 km
Ajoutez à ça de plus petites sorties les mardis, jeudis et samedis, pour une moyenne allant de 45 à 50 km au total par semaine...
J'ai les jambes un peu raides alors que je vous écris après mes 25 km d'aujourd'hui mais rien de plus que la fatigue normale après un gros entraînement!
Alors l'idée du marathon continue de grandir dans ma tête... Je me donne encore un peu de temps avant de m'inscrire à l'événement que je vise pour mon premier marathon complet mais ça commence à me tenter de plus en plus... Et plus le temps passe, plus la voix de la panique se tait dans ma tête pour faire place à celle, encore très timide, qui me dit : "Go, tu vas être capable!"
C'est un sentiment vraiment étrange.
Le sentiment de confiance en mes capacités de coureuse qui s'installe en moi, c'est du jamais vu...
L'autre sensation étrange que j'expérimente depuis un mois, c'est celle des endorphines. Moi qui croyais que c'était un mythe, le bien-être des sportifs... Tellement pas! C'est dur à expliquer mais le phénomène se produit à chaque fois, après que j'aie couru entre 75 et 90 minutes... Un bonheur instantané et une sensation d'euphorie qui jaillit! Chaque fois, il faut que je me dise : "Arrête de sourire comme ça, tu dois avoir l'air d'une vraie cinglée!"
C'est comme si, au début de la course, mon corps avait besoin de se faire convaincre. Et quand ça fait un petit bout de temps que je cours, il comprend qu'il est encore capable d'aligner les kilomètres, que les jambes sont capables de tenir le rythme, le cardio s'est régularisé... J'imagine que c'est lorsque cette vitesse de croisière est atteinte que l'étincelle se produit et envoie une dose massive de bien-être au cerveau!
En fait, je sais pas... Je sais juste que c'est très, très agréable et que ça crée toute une dépendance.
Voilà, c'est dit. Je suis droguée aux endorphines. Et j'aime ça :)
A+ les athlètes!
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