vendredi 21 septembre 2012

Mauvaises pensées

Dimanche, j'ai couru 20 km!

Je me suis levée à 7 h 30 (Oui, oui, vous avez bien lu! Et c'est bien moi, Sarah, qui écris!), j'ai pris le temps de déjeuner, et je suis sortie environ une heure plus tard avec l'objectif bien établi de courir 20 km.

J'y suis arrivée en 2 heures 6 minutes très exactement, ce qui n'est franchement pas vite mais, à ma défense, j'ai dû faire 4 pauses d'environ 2 minutes chacune. 2 pour prendre des gels... C'est franchement dégueulasse, ces machins-là! Je ne peux pas les prendre en courant, il faut à tout prix que je marche et que je mette toute ma concentration et mes efforts à avaler cette mixture infâme qui goûte les agrumes chimiques. Puis 2 autres pauses forcées à cause de feux de circulation particulièrement lents à devenir verts...

Je suis contente malgré le temps que ça m'a pris pour franchir la distance. Avant de partir, je ne savais même pas si mes jambes et mon pied accepteraient de collaborer. C'est bon de voir que je suis encore capable de tenir 20 km et qu'à la fin, il me restait encore de l'énergie! C'était aussi un grand bonheur de constater, le lendemain matin, que je ne ressentais aucune raideur!

Et puis, pour la première fois depuis longtemps, j'ai eu du plaisir en courant. Ça a été un drôle de sentiment de sentir un sourire se dessiner sur mes lèvres pendant la course et de ne pas être capable de le réprimer. 20 km... Sur mes deux jambes... Wow!

Puis mercredi, j'ai couru 8 km en 45 minutes! Ça, c'est chouette! 7 km en moins de 40 minutes, donc, ce qui est la cadence requise pour un demi-marathon en moins de deux heures! Mine de rien, on pourrait penser que la Pink Machine est en voie d'effectuer un retour!

Alors, tout va pour le mieux! Je cours, je suis fière de moi, je n'ai presque plus mal au pied et je reprends la forme!

Cependant, je dois vous le dire, aujourd'hui je suis amère et je nourris d'affreuses pensées. Ça va peut-être me faire du bien de vous partager les sentiments de frustration, de jalousie et de tristesse, mêlés de mesquinerie qui m'habitent : en fin de semaine, c'est le marathon de Montréal. Je souhaite qu'il pleuve. Non, pas qu'il pleuve, qu'il mouille!!! À boire debout! J'aimerais que ce soit la pire journée de course de l'année, qu'il vente fort et qu'il fasse 14 degrés!!!

Parce que je ne serai pas là.

J'ai beau être pleine de bonne volonté, savoir qu'un jour, je vais le réussir, mon marathon... En fin de semaine, ça ne me tente pas de voir que d'autres réaliseront l'objectif que je m'étais fixé. Je sais, je suis terrible. Je m'excuse mille fois, amis coureurs. Peut-être que les blessés parmi vous me comprendront...

Mais bon... En attendant MON marathon, ce midi, je sors pour 9 km, samedi pour 5 et dimanche pour 21 ou 22...

Et... Vivement lundi!

A+ les athlètes!

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