mercredi 30 octobre 2013

Le Marathon de Hamilton

Il y a presque un an, jour pour jour, je courais mon premier marathon complet, celui de Hamilton.

Si je vous ai raconté l'expérience un peu triste que j'ai vécue lors de cette course, avec une blessure au kilomètre 4, je ne vous ai pas dit à quel point j'ai apprécié l'organisation de cet événement. Avec tous les reproches faits au marathon de Montréal, je pense que ce serait sympa et d'actualité de ma part, aujourd'hui, de vous recommander Hamilton et de vanter ses nombreux mérites. D'autant plus que c'est une course qui gagnerait beaucoup à être connue puisqu'elle n'est pas aussi populaire que bien d'autres mais qu'elle présente, à mon avis, de nombreux atouts. Imaginez, à quelques jours du départ, ce n'est même pas encore complet... C'est dommage quand on pense au trafic de dossards qu'il y a pour des courses comme Montréal, pour aller encourager une organisation beaucoup moins efficace!

Cette année, je ne courrai pas à Hamilton même si j'aurais bien aimé cela. Pour des raisons personnelles, je ne me suis pas inscrite ni préparée pour cet événement et je le regrette un peu aujourd'hui. Je me promets bien d'y aller l'an prochain!

De toutes les courses auxquelles j'ai participé, Hamilton a été, et de loin, celle où j'ai le plus apprécié l'organisation.

Premièrement, tout était facile. Les navettes du stationnement vers le lieu de départ étaient faciles d'accès, bien organisées et assez rapides. Même chose pour récupérer les dossards avant le départ et déposer les sacs. Tous les bénévoles étaient bien informés, efficaces et sympathiques. Nous avions accès à une salle chauffée avant le départ et (clin d'oeil aux Montréalais), je n'ai même pas eu à faire la file pour les toilettes!

Vous savez que je me suis blessée au 4e kilomètre, ça se voyait donc pendant que je courais, le 4 novembre 2012. J'ai remarqué, dès mes premiers pas boitillants, un membre de l'équipe médicale à vélo, derrière moi. Il ne m'a pas parlé, ne s'est pas approché, mais je le voyais du coin de l'oeil. Il passait près de moi, puis repartait pour patrouiller le reste du tronçon qui lui était attribué. Je savais qu'il me surveillait et c'était réconfortant.

Plus tard sur le parcours, un autre secouriste à vélo a pris le relais et a adopté le même comportement pour surveiller que j'allais bien, à intervalles réguliers. À un certain moment, je me suis arrêtée plus longuement parce que mon genou refusait d'avancer davantage. Là, il s'est approché de moi et m'a demandé si j'avais besoin d'aide. J'ai répondu que ça allait aller, il m'a dit de lui faire signe si j'avais besoin de lui, puis il est reparti plus loin. Et il a continué de me surveiller.

À l'approche du fil d'arrivée, j'ai croisé à nouveau le premier secouriste qui patrouillait dorénavant le dernier tronçon du parcours. J'étais encore une fois arrêtée quand il est venu me dire : "Tu sais que tu n'es pas obligée de faire ça, tu peux arrêter et ça sera correct, tu pourras quand même être fière de toi." J'ai répondu que non, je n'allais pas arrêter. Il a respecté ma décision et m'a surveillée jusqu'à la fin.

Au fil d'arrivée, blessé ou pas, chaque coureur était accueilli par un bénévole qui, en plus de lui donner sa médaille, de le féliciter chaleureusement et de lui mettre une couverture de survie sur les épaules (faisait frette!!!), lui posait quatre de base : "Te sens-tu bien?", "Es-tu faible ou étourdi?", "As-tu mal?" et "As-tu besoin d'assistance médicale?" Une fois rassurés que tout allait bien, les bénévoles indiquaient aux coureurs d'aller vers un chapiteau où ils pourraient se réchauffer, prendre un goûter et un bon bol de soupe chaude. Ils expliquaient aussi, ensuite, comment récupérer nos sacs.

Hamilton est un petit marathon. Mais c'est un beau marathon qui prend soin de ses coureurs. On sent une organisation chaleureuse. Les points de ravitaillement (tous ultra efficaces) sont gérés par des organisations communautaires de la ville et impliquent beaucoup de jeunes : équipes sportives, scouts, etc. Il n'y a pas de groupes rock sur le parcours mais j'ai été 100 fois plus motivée par les énergiques filles de l'équipe de basket du 28e km déguisées en lutins du Père Noël.

Si Hamilton n'est pas une ville féérique ni touristique, l'hôtel où j'ai logé (Crown Plaza) m'a surprise avec un des lits les plus confortables dans lesquels j'ai dormi. (Réussir à dormir la veille de son premier marathon, fallait que ce soit confo pas à peu près!) Le souper de pâtes de la veille dans un resto du centre-ville était très concluant et il faut aussi noter que le parcours est reconnu comme #1 dans les marathons qui permettent de se qualifier pour Boston au Canada. Le prix d'inscription est très raisonnable et c'est l'une des rares courses à laquelle j'ai développé un sentiment d'appartenance. Peut-être que c'était plus spécial pour moi parce que c'était mon premier marathon mais je pense vraiment que les organisateurs ont réussi à faire de leur marathon un happening. Je me suis sentie bien, en courant à Hamilton. Je me sentais fière de participer à cette journée et en retour, je sentais que la ville était fière de son marathon et voulait offrir une expérience mémorable et positive aux coureurs.

Dernier atout non négligeable, le marathon de Hamilton se déroule la fin de semaine où on recule l'heure, ce qui donne une heure de sommeil de bonus la veille de la course!

J'aurais probablement dû vous vanter les mérites de cette course avant, ça vous aurait peut-être motivés à vous inscrire pour cette année... Mais je vous l'ai dit, il reste de la place, pour toutes les distances! Dans mon cas, c'est officiellement un rendez-vous pour l'an prochain!

Bonne course, Hamilton!

samedi 26 octobre 2013

Je deviens une lapine!

Le 10 novembre prochain, je serai une lapine pour la première fois!

Pour ceux qui ne comprennent pas, dans les courses organisées, il y a habituellement des lapins. Ces lapins sont des coureurs qui ne sont pas là pour faire le meilleur temps qu'ils peuvent sur une distance mais qui sont plutôt là pour traverser le fil d'arrivée dans un temps pré-déterminé. De cette façon, les personnes qui se fixent le même objectif de temps d'arrivée peuvent suivre le lapin et se fier à sa cadence de course en sachant qu'il les mènera au bout du parcours dans le temps voulu!

Au fond, c'est comme les montres GPS mais en humains!

Je serai donc lapine de 2 h 15 au Demi-marathon des microbrasseries de la Vallée du Richelieu! (Désolée si mon billet d'aujourd'hui vous donne envie de vous inscrire, c'est malheureusement complet depuis des lustres!)

C'est un peu stressant, faire la lapine! Il y a des coureurs qui vont compter sur moi, il faut que je sois super régulière dans ma cadence de course et que je m'habitue à courir au bon rythme pour traverser le fil d'arrivée en 2 h 15. Il va aussi falloir que je parle tout au long des 21 km pour motiver mes troupes! Mais surtout, ma vitesse de lapine, c'est beaucoup plus lent que ma vitesse d'entraînement habituelle!

J'ai testé pour la première fois cette vitesse de lapine, cette semaine. C'était un peu curieux... C'était... C'était  le fun!! Je courais mais sans prétention de me dépasser, de battre un quelconque record en entraînement, sans le stress de la vitesse, sans vouloir aller plus vite... C'était simplement un séance de course! Je partais pour 6 km, j'en ai ajouté un 7e même si je manquais de temps et que j'allais arriver en retard au travail, simplement parce que j'avais du plaisir. J'avais à peine chaud, je n'étais pas essoufflée ou presque, je ne faisais que courir en pensant à ne pas aller trop vite.

Ça vous change vos réflexes d'entraînement, ça, les amis!

Je pense que cette job de lapine va me faire du bien! On est tous pareils, je pense. On court et on est, en quelque sorte, toujours en compétition avec nous-mêmes. On se compare avec hier, on veut s'améliorer, courir mieux, plus vite... On se pousse tout le temps. Des fois, on perd un peu de vue la chance que c'est de courir et le bien-être que ça nous apporte, peu importe le nombre de secondes retranchées depuis notre dernière course... Je pense que ça va m'aider à remettre mon focus sur ce qui est vraiment important!

Alors, jusqu'au 10 novembre, je n'ai plus le droit de courir vite! Je cours à ma cadence de lapine et... J'en profite! :)

A+ les athlètes!

Avant un marathon

Plus je cours, plus j'écris mon blogue, plus je me dis que mes états d'âme deviennent redondants.

Et je commence de plus en plus à trouver que j'ai de l'expérience, dans la course, et dans la préparation pour le marathon. Alors, si vous le voulez bien, amis coureurs et lecteurs, je vais désormais partager sur ce blogue quelques-uns des trucs et habitudes que j'ai développés au fil des kilomètres.

Aujourd'hui, ma liste perso des incontournables avant le marathon. Ou avant toute course importante. Il y a plein d'autres éléments à considérer, bien sûr, la véritable liste des préparatifs est beaucoup plus longue, mais voici aujourd'hui quelques petits trucs que j'ai glanés et auxquels on ne pense pas toujours.

L'avant-veille de la course :

Bien dormir. La veille de la course, vous ne dormirez pas bien, c'est certain. Ne vous faites pas d'illusions là-dessus alors, pour éviter de trop souffrir à cause de la mauvaise nuit de la veille due à la nervosité, assurez-vous d'être bien reposés l'avant-veille et les jours d'avant, idéalement.

L'avant-veille et la veille : 

Buvez! Buvez, buvez. Cure intense d'hydratation! Ce n'est pas le temps d'avoir soif, vous allez assez souffrir comme ça pendant votre marathon... 

La veille : 

Chargez votre montre GPS. Je vous conseille de la brancher plus de quelques minutes avant d'aller au dodo... Fait vécu, avant d'aller dormir, la veille du marathon de Montréal, j'ai branché ma montre... Et elle ne s'allumait plus?!? Je me serais bien passé des quelques minutes de panique où j'ai dû fouiller le net pour trouver la solution au problème.

Faites votre sac. N'oubliez pas : au moins un chandail sec pour après la course. S'il fait chaud, vous allez tellement aimer enlever vos espadrilles, après la course, pour mettre les gougounes que vous aurez apportées! (Et vous ferez des jaloux!) À l'inverse, apportez des vêtements chauds si le temps le demande. Si on vous a donné une couverture de survie en aluminium après votre dernier marathon, apportez-la pour le départ, vous pourrez la jeter lorsque vous n'en aurez plus besoin mais vous l'apprécierez s'il fait froid.

Si on prévoit du temps froid : Apportez avec vous des vêtements chauds auxquels vous n'êtes pas attachés. Petits gants à 1$, tuque de Chez Henri, n'importe quoi qui pourra faire votre bonheur aux aurores avant le départ mais que vous pourrez lancer sans remords le long du parcours quand le départ aura été donné et que vous serez réchauffés.

Apportez toujours, dans votre sac, 4 épingles de sûreté. Parce que la loi de Murphy veut obligatoirement que ce sera dans votre pochette qu'ils auront oublié de les mettre avec votre dossard.

Personnellement, je préfère courir avec une petite ceinture de gourdes. Je prends celle sur laquelle il y en a seulement deux, pour ne pas traîner trop de poids, mais j'aime l'idée d'avoir de l'eau avec moi s'il me vient une soif incontrôlable. Habituellement, je n'ai pas besoin de boire dans mes bouteilles mais elles m'offrent une réconfortante sécurité. Je profite aussi de la pochette de la ceinture de gourdes pour mettre mes gels et je glisse un ou deux diachylons (ils n'ont jamais servi à ce jour mais pourraient être pratiques en cas d'ampoule), des Advil (j'ai tellement fantasmé sur des Advil au marathon de Hamilton quand j'ai couru 38 km sur un genou déboîté, j'en ai maintenant toujours avec moi) et un papier mouchoir (pas joli, un nez qui coule, sur vos photos officielles! ;) ).

Le matin de la course : 

Prenez de l'avance. Il n'y a rien de pire que d'être à la course (ha.ha.) et de stresser pour être à l'heure au départ. Vaut mieux avoir du temps et faire quelques pas de réchauffement avant de se rendre au fil de départ.

Mangez suffisamment à l'avance. Je ferai un billet sur mon déjeuner pré-course dans les prochains jours.

Buvez, mais pas trop. Vous aurez quantités d'eau sur le parcours mais vous ne voulez pas avoir une envie de pipi intempestive pendant le décompte...

10 minutes avant le départ de mes deux derniers marathons, j'ai pris un comprimé d'Advil. J'avais peur de revivre la mauvaise expérience d'Hamilton et de ressentir de la douleur. Les deux fois, ça ne m'a servi à rien, je n'ai pas subi de blessure. Mais en cas de problème, comme ça fait effet pendant environ 4 heures, j'aurais atténué quelque peu la souffrance. Pas un bien gros risque pour passer un plus agréable moment! Et comme je l'ai déjà dit plus haut, pendant un marathon, on souffre assez comme ça...!

On souffre... Oui, mais dans le sens positif du terme! Parce que courir un marathon, c'est tellement, mais tellement euphorisant!!!

Bonne course, les athlètes!

jeudi 24 octobre 2013

Marathon de Montréal

22 septembre 2013, j'ai couru le marathon à Montréal! Et je ne vous ai même pas raconté!

C'était mon troisième marathon complet en un an. Je peux le dire maintenant, je crois qu'on ne s'habitue jamais vraiment à l'idée de pousser son corps à un tel niveau. 42.2 km sur ses deux jambes, c'est vraiment quelque chose!

Quand on se prépare pour un marathon, on essaie de régler chaque détail. Il y a l'entraînement au fil des semaines, qui demande beaucoup de discipline et pendant lequel on teste toutes sortes de choses : les nouveaux bas, les gels, la quantité d'eau, les vitesses de course, etc.

Et il y a le matin de la course, où chaque minute est réfléchie. On fixe l'heure de notre réveil pour avoir suffisamment de temps pour se rendre au lieu du départ, déposer son sac, passer aux toilettes. On pense à l'heure à laquelle on va déjeuner, on mange léger pour ne pas se sentir trop lourd en courant. On boit mais pas trop pour ne pas avoir envie de pipi dès les premiers kilomètres, en se disant que, de toute façon, dès le départ, on aura de l'eau sur le parcours.

Et il y a le Marathon de Montréal et son organisation qui viennent ruiner tout ça.

J'ai couru en 4 h 09 m 43 s. Au plan personnel, je suis très satisfaite de ma course. Dans mon billet d'aujourd'hui, cependant, j'ai le sentiment que je me dois d'y aller de mes impressions et de mes insatisfactions sur le marathon de Montréal.

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7 h 08 : Je sors du métro. Bonheur, je croise Josyanne, une amie coureuse qui est là pour le demi! Nous nous rendons ensemble faire la file pour les toilettes.

7 h 40 : Nous sortons des toilettes et nous nous rendons tranquillement vers le dépôt de sacs et le départ.

8 h : Je laisse mes choses au dépôt de sacs. Je me dis que je n'ai pas besoin de garder un chandail chaud ou de mettre mes capris au lieu du short que je porte. Je n'ai pas froid, tout va bien aller, on part dans pas trop longtemps. Je laisse tous mes vêtements chauds et on se dirige vers le pont pour le départ.

8 h 05 : Je laisse Josyanne dans sa vague de départ et je poursuis vers la mienne, plus loin sur le pont.

8 h 10 : Je suis dans ma vague de départ et je commence à attendre. Le départ est prévu à 8 h 30.

8 h 30 : J'attends. Rien ne bouge, je n'entends aucun signal de départ. Sur le pont, il pleut et il vente fort. J'ai froid. J'ai soif alors je bois un peu...

8 h 40 : J'attends toujours, rien ne bouge. J'ai froid.

8 h 50 : Je regarde ma montre et espère qu'il n'y en a plus pour longtemps. Je grelotte de tout mon corps, je suis trempée à cause de la pluie. J'ai très froid. Je commence à avoir envie de pipi. J'ai un peu faim...

9 h : J'attends. J'ai très très froid.

9 h 06 : Je franchis finalement la ligne de départ, transie de froid, ayant envie de pipi et une faim qui s'installe.

Je m'excuse, chers organisateurs du marathon de Montréal, mais un tel retard au départ est inacceptable. Pour ceux qui courent le demi-marathon, ça passe. Dans 2 heures en moyenne, ils auront terminé. Pour les marathoniens, c'est une autre histoire! On va amener notre corps dans ses dernières limites, on va parcourir 42,2 km!!!

On ne peut pas commencer une course comme ça en ayant froid et faim! J'avais tout prévu mes choses, j'étais au lieu de départ suffisamment en avance... Et j'ai fait le pied de grue pendant 36 minutes de retard avant le départ. Au 30e kilomètre, j'ai ressenti une drôle de sensation dans les jambes. Une raideur, je ne comprenais pas trop pourquoi, puis jai compris que c'était le froid! J'avais les muscles raides de froid en courant un marathon! Pas normal, les amis...

Je ne le saurai jamais mais je me permets de penser que, si je n'avais pas eu si froid avant de courir, j'aurais fait une meilleure performance.

Il y a eu d'autres irritants au fil du parcours, ce n'est pas tout...

Premier demi-marathon : c'est pas pire... Il y a de l'animation avec les groupes de musique assez fréquemment sur le parcours, ça divertit! Deuxième demie... Où est l'animation? Rien pantoute, pas de musique ou presque, très peu de photographes. À croire qu'on met le focus uniquement sur le demi-marathon, qui attire plus de coureurs, et que pour les marathoniens, on se dit : "Ben on les lâche dans Montréal pis y r'viendront quand ça leur tentera, de toute façon, c'est des malades..."

Le parcours :
Début sur l'Île Ste-Hélène. Parcours accidenté, chaussée en mauvais état, parfois même pas de chaussée avec de la boue à cause du mauvais temps. À de nombreux endroits, les coureurs sont obligés de marcher, en file indienne, pour contourner de grandes et profondes flaques d'eau. À moins de vouloir se tremper les pieds complètement au 3e kilomètre mais, à mon humble avis, c'est pas top top, vaut mieux marcher pour contourner...

Si vous aimez St-Joseph, vous êtes servis! On y court dans tous les sens et sur plusieurs kilomètres, dans la deuxième moitié du parcours. En fait, le gros du marathon se déroule sur quelque chose comme trois rues... J'exagère à peine! J'aurais tendance à penser qu'une activité comme le marathon, qui valorise santé et dépassement de soi, vaut bien la fermeture de quelques rues additionnelles... Mais bon... C'est probablement juste moi...

4e kilomètre : Pas d'eau aux premières tables du point d'eau. Il ne fait même pas chaud, une chance! Ça ne regarde pas bien pour la suite, que je me dis alors...

30e kilomètre : Plus de verres d'eau à certaines tables! Les bénévoles offrent de boire à même les bouteilles de format 1 litre... Euh... Non merci...

Arrivée :
Le bénévole m'a tendu ma médaille sans me regarder et sans me la mettre au cou. Hey!!! Tu es la première personne que je vois après avoir couru un marathon, j'ai besoin de ta reconnaissance anonyme!!! Un bravo, aussi, ça serait apprécié! Que les bénévoles soient conscients de la charge émotive qui vient avec le fait de traverser le fil d'arrivée après un marathon, c'est très important ça aussi.

Toujours à l'arrivée, pas de couvertures de survie. Il faisait froid, le 22 septembre à Montréal. Un petit boost de chaleur, quand on est fatigué après un gros effort, aurait été plus que bienvenu. Et le goûter... J'ai couru des 5 km pour le quart du prix d'inscription après lesquels on m'a mieux nourrie.

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D'autres l'ont dit avant moi. C'était poche mais on va y retourner quand même. Parce que courir à Montréal, avec ses proches sur le parcours et à l'arrivée, c'est vraiment agréable.

Espérons seulement que l'organisation va entendre toutes les insatisfactions et tenter de régler quelques problèmes...

Prochain défi pour moi? Ma première course comme lapine, début novembre! Je vous en reparle!

A+ les athlètes!