samedi 26 octobre 2013

Avant un marathon

Plus je cours, plus j'écris mon blogue, plus je me dis que mes états d'âme deviennent redondants.

Et je commence de plus en plus à trouver que j'ai de l'expérience, dans la course, et dans la préparation pour le marathon. Alors, si vous le voulez bien, amis coureurs et lecteurs, je vais désormais partager sur ce blogue quelques-uns des trucs et habitudes que j'ai développés au fil des kilomètres.

Aujourd'hui, ma liste perso des incontournables avant le marathon. Ou avant toute course importante. Il y a plein d'autres éléments à considérer, bien sûr, la véritable liste des préparatifs est beaucoup plus longue, mais voici aujourd'hui quelques petits trucs que j'ai glanés et auxquels on ne pense pas toujours.

L'avant-veille de la course :

Bien dormir. La veille de la course, vous ne dormirez pas bien, c'est certain. Ne vous faites pas d'illusions là-dessus alors, pour éviter de trop souffrir à cause de la mauvaise nuit de la veille due à la nervosité, assurez-vous d'être bien reposés l'avant-veille et les jours d'avant, idéalement.

L'avant-veille et la veille : 

Buvez! Buvez, buvez. Cure intense d'hydratation! Ce n'est pas le temps d'avoir soif, vous allez assez souffrir comme ça pendant votre marathon... 

La veille : 

Chargez votre montre GPS. Je vous conseille de la brancher plus de quelques minutes avant d'aller au dodo... Fait vécu, avant d'aller dormir, la veille du marathon de Montréal, j'ai branché ma montre... Et elle ne s'allumait plus?!? Je me serais bien passé des quelques minutes de panique où j'ai dû fouiller le net pour trouver la solution au problème.

Faites votre sac. N'oubliez pas : au moins un chandail sec pour après la course. S'il fait chaud, vous allez tellement aimer enlever vos espadrilles, après la course, pour mettre les gougounes que vous aurez apportées! (Et vous ferez des jaloux!) À l'inverse, apportez des vêtements chauds si le temps le demande. Si on vous a donné une couverture de survie en aluminium après votre dernier marathon, apportez-la pour le départ, vous pourrez la jeter lorsque vous n'en aurez plus besoin mais vous l'apprécierez s'il fait froid.

Si on prévoit du temps froid : Apportez avec vous des vêtements chauds auxquels vous n'êtes pas attachés. Petits gants à 1$, tuque de Chez Henri, n'importe quoi qui pourra faire votre bonheur aux aurores avant le départ mais que vous pourrez lancer sans remords le long du parcours quand le départ aura été donné et que vous serez réchauffés.

Apportez toujours, dans votre sac, 4 épingles de sûreté. Parce que la loi de Murphy veut obligatoirement que ce sera dans votre pochette qu'ils auront oublié de les mettre avec votre dossard.

Personnellement, je préfère courir avec une petite ceinture de gourdes. Je prends celle sur laquelle il y en a seulement deux, pour ne pas traîner trop de poids, mais j'aime l'idée d'avoir de l'eau avec moi s'il me vient une soif incontrôlable. Habituellement, je n'ai pas besoin de boire dans mes bouteilles mais elles m'offrent une réconfortante sécurité. Je profite aussi de la pochette de la ceinture de gourdes pour mettre mes gels et je glisse un ou deux diachylons (ils n'ont jamais servi à ce jour mais pourraient être pratiques en cas d'ampoule), des Advil (j'ai tellement fantasmé sur des Advil au marathon de Hamilton quand j'ai couru 38 km sur un genou déboîté, j'en ai maintenant toujours avec moi) et un papier mouchoir (pas joli, un nez qui coule, sur vos photos officielles! ;) ).

Le matin de la course : 

Prenez de l'avance. Il n'y a rien de pire que d'être à la course (ha.ha.) et de stresser pour être à l'heure au départ. Vaut mieux avoir du temps et faire quelques pas de réchauffement avant de se rendre au fil de départ.

Mangez suffisamment à l'avance. Je ferai un billet sur mon déjeuner pré-course dans les prochains jours.

Buvez, mais pas trop. Vous aurez quantités d'eau sur le parcours mais vous ne voulez pas avoir une envie de pipi intempestive pendant le décompte...

10 minutes avant le départ de mes deux derniers marathons, j'ai pris un comprimé d'Advil. J'avais peur de revivre la mauvaise expérience d'Hamilton et de ressentir de la douleur. Les deux fois, ça ne m'a servi à rien, je n'ai pas subi de blessure. Mais en cas de problème, comme ça fait effet pendant environ 4 heures, j'aurais atténué quelque peu la souffrance. Pas un bien gros risque pour passer un plus agréable moment! Et comme je l'ai déjà dit plus haut, pendant un marathon, on souffre assez comme ça...!

On souffre... Oui, mais dans le sens positif du terme! Parce que courir un marathon, c'est tellement, mais tellement euphorisant!!!

Bonne course, les athlètes!

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