Ça faisait un petit bout que j'en parlais un peu autour de moi, même si c'était encore officiellement un secret...
Je m'entraîne depuis 5 semaines dans le but de courir le marathon de Vancouver le 5 mai prochain!
Ce soir, j'ai reçu un courriel qui disait qu'il ne restait que 500 places! C'est vraiment pas beaucoup, il fallait que je me dépêche! J'ai cliqué... J'ai respiré un grand coup et je me suis inscrite!!!
Comme ça, 30 secondes, et c'était fait! Et soudainement, ça devient vrai! Peu importe que je me préparais pour ça depuis déjà un un moment. Je restais dans ma confortable incertitude. Maintenant, je ne peux plus reculer. Je vais courir encore une fois 42,2 km!!!
Et soudainement, ça vient avec l'inscription, j'ai peur!!!
Ça fait que je ne vous écrirai pas un très long billet, ce soir... Je dois absolument me commander des souliers neufs, me commander des gels, des nouveaux bas, prendre rendez-vous en physio, en masso, lire sur la nutrition des coureurs, regarder le parcours, revoir mon plan d'entraînement musculaire, faire mon sac pour aller au gym demain... Peut-être aussi respirer un peu pour essayer de me calmer... S'il me reste du temps!
Bonne soirée, les athlètes!
jeudi 28 février 2013
mercredi 27 février 2013
Réfléchir, c'est (parfois) mal
Hier, selon mon plan, je devais courir un total de 55 minutes, avec deux périodes d'intervalles de 5 minutes rapides.
J'étais triste en partant parce que j'avais oublié ma montre GPS. Je ne voulais pas aller courir sur le tapis roulant encore une fois, il faisait trop beau, alors j'ai pris mon iPhone avec l'application mapmyrun et je suis partie.
L'ennui, avec le iPhone, c'est que ça ne court pas très bien avec ça à la main, donc je dois le mettre dans ma poche. Résultat, je peux voir moins facilement et moins souvent la vitesse à laquelle je cours et la distance parcourue que lorsque je cours avec ma montre.
Au moins, l'application a une fonction intéressante : elle permet de faire jouer de la musique et, à chaque 5 minutes, une voix me dit la distance que j'ai parcourue.
Je courais et le premier 5 minutes est passé. J'avais parcouru 0,95 km...
Hein?!
Ça se peut pas, je ne cours pas si vite, moi!
10 minutes : 1,92 km.
OK, il doit y avoir un bogue avec mon application, c'est bon à rien. Ça dit que je cours à 5:05 du kilomètre... Naaaaaaan...
Ainsi de suite jusqu'à ce que je me rende à un point que je sais parfaitement situé à 3 km de mon bureau. Le téléphone disait que j'avais parcouru... 3 km. ... En à peine plus de 15 minutes.
Moi?!? Sarah?!? 3 km en 15 minutes?!?
J'ai fini par courir 10,52 km en 55 minutes très exactement, pour une vitesse moyenne de 5:13 du kilomètre.
C'est plus de 11 km/h ça!!! C'est vite!!!
J'étais tellement fière!!! Si je n'avais pas porté de cache-cou, vous auriez vu tout un sourire satisfait sur mon visage!!! Je suis rentrée au bureau les bras dans les airs en sautillant, je me suis dépêchée de trouver la première personne que j'ai pu pour lui dire : "T'sais pas quoiiiiiiiii?"
Le "problème" avec cette fameuse course, c'est que je n'ai même pas forcé. Je n'étais pas plus essoufflée que d'habitude, je ne ressentais pas de fatigue, je courais à la vitesse que je trouvais la bonne sur le moment...
C'est assez éloquent quand on pense à l'impact du cerveau sur la performance. Du moins, moi, ça m'a fait réfléchir sur l'impact négatif de trop penser performance lorsqu'on court. Normalement, quand je cours à 5:13, je me dis : "Hiiiiii, je cours à 5:13!!! Je vais être fatiguée, je ne serai pas capable de tenir cette vitesse-là longtemps..."
Hier, je courais à 5:13 mais je ne le savais pas. Je ne pouvais pas regarder ma montre aux dix secondes (ouais, je fais ça...) pour analyser ma performance...
Hier, courir, c'était pas mal plus facile que d'habitude.
Peut-être que c'est une coïncidence. Peut-être que les planètes étaient alignées pour que ce soit ma journée d'exploit sportif de l'année... Peut-être que quelqu'un avait mis quelque chose de particulier dans mon café, hier matin...
C'est sûrement ce que je vais me dire demain, en courant avec ma montre!
Bonne course, les athlètes!
J'étais triste en partant parce que j'avais oublié ma montre GPS. Je ne voulais pas aller courir sur le tapis roulant encore une fois, il faisait trop beau, alors j'ai pris mon iPhone avec l'application mapmyrun et je suis partie.
L'ennui, avec le iPhone, c'est que ça ne court pas très bien avec ça à la main, donc je dois le mettre dans ma poche. Résultat, je peux voir moins facilement et moins souvent la vitesse à laquelle je cours et la distance parcourue que lorsque je cours avec ma montre.
Au moins, l'application a une fonction intéressante : elle permet de faire jouer de la musique et, à chaque 5 minutes, une voix me dit la distance que j'ai parcourue.
Je courais et le premier 5 minutes est passé. J'avais parcouru 0,95 km...
Hein?!
Ça se peut pas, je ne cours pas si vite, moi!
10 minutes : 1,92 km.
OK, il doit y avoir un bogue avec mon application, c'est bon à rien. Ça dit que je cours à 5:05 du kilomètre... Naaaaaaan...
Ainsi de suite jusqu'à ce que je me rende à un point que je sais parfaitement situé à 3 km de mon bureau. Le téléphone disait que j'avais parcouru... 3 km. ... En à peine plus de 15 minutes.
Moi?!? Sarah?!? 3 km en 15 minutes?!?
J'ai fini par courir 10,52 km en 55 minutes très exactement, pour une vitesse moyenne de 5:13 du kilomètre.
C'est plus de 11 km/h ça!!! C'est vite!!!
J'étais tellement fière!!! Si je n'avais pas porté de cache-cou, vous auriez vu tout un sourire satisfait sur mon visage!!! Je suis rentrée au bureau les bras dans les airs en sautillant, je me suis dépêchée de trouver la première personne que j'ai pu pour lui dire : "T'sais pas quoiiiiiiiii?"
Le "problème" avec cette fameuse course, c'est que je n'ai même pas forcé. Je n'étais pas plus essoufflée que d'habitude, je ne ressentais pas de fatigue, je courais à la vitesse que je trouvais la bonne sur le moment...
C'est assez éloquent quand on pense à l'impact du cerveau sur la performance. Du moins, moi, ça m'a fait réfléchir sur l'impact négatif de trop penser performance lorsqu'on court. Normalement, quand je cours à 5:13, je me dis : "Hiiiiii, je cours à 5:13!!! Je vais être fatiguée, je ne serai pas capable de tenir cette vitesse-là longtemps..."
Hier, je courais à 5:13 mais je ne le savais pas. Je ne pouvais pas regarder ma montre aux dix secondes (ouais, je fais ça...) pour analyser ma performance...
Hier, courir, c'était pas mal plus facile que d'habitude.
Peut-être que c'est une coïncidence. Peut-être que les planètes étaient alignées pour que ce soit ma journée d'exploit sportif de l'année... Peut-être que quelqu'un avait mis quelque chose de particulier dans mon café, hier matin...
C'est sûrement ce que je vais me dire demain, en courant avec ma montre!
Bonne course, les athlètes!
jeudi 21 février 2013
Premier demi-marathon de 2013
Samedi dernier, j'ai couru mon premier 21,1 km.
Je dois avouer que c'était loin d'être la performance du siècle. J'imagine que le froid et l'équipement d'hiver n'y étaient pas étrangers mais... C'est un peu long, mine de rien, un demi-marathon?
C'est un peu plate, aussi? L'été, pour les longues distances, je vais loin! Je prends la piste cyclable, le joli sentier près de la rivière, ça passe vite! Mais l'hiver, quand ce n'est pas déneigé, le temps devient un peu long à faire toutes les rues de mon quartier selon chaque quadrilatère...
Quand même, j'étais fière! Je suis toujours impressionnée, après chaque sortie, de voir que je peux parcourir toute cette distance en courant!
N'empêche qu'un prochain marathon, ça m'angoisse drôlement.
Je ne sais pas si je suis la seule coureuse à vivre la préparation à un marathon de cette façon mais je me vois dans un perpétuel état de doute...
J'ai déjà couru un marathon. Je le sais, je m'en souviens! Je me souviens aussi que j'étais fâchée contre moi le lendemain parce que je n'étais même pas un peu courbaturée.
Mais quand je pense sérieusement à courir un prochain marathon, on dirait que je ne m'en souviens plus tant que ça...
J'ai encore aussi peur que la première fois. Combien ça en prend, des marathons, avant qu'on se croie vraiment capable d'y arriver?
Est-ce qu'on arrive à ce stade-là ou est-ce que ça fait toujours peur, parce qu'il faut regarder la chose en face, parcourir 42,2 km à pied, c'est quand même un effort assez considérable?
Est-ce que le fait que je sache maintenant ce que c'est, de se blesser par malchance le jour où il ne fallait surtout pas que ça arrive, alimente ma peur? Probablement...
Pour l'instant, l'entraînement se passe bien! Je me concentre là-dessus et je touche du bois!
Bonne nuit, les athlètes!
Je dois avouer que c'était loin d'être la performance du siècle. J'imagine que le froid et l'équipement d'hiver n'y étaient pas étrangers mais... C'est un peu long, mine de rien, un demi-marathon?
C'est un peu plate, aussi? L'été, pour les longues distances, je vais loin! Je prends la piste cyclable, le joli sentier près de la rivière, ça passe vite! Mais l'hiver, quand ce n'est pas déneigé, le temps devient un peu long à faire toutes les rues de mon quartier selon chaque quadrilatère...
Quand même, j'étais fière! Je suis toujours impressionnée, après chaque sortie, de voir que je peux parcourir toute cette distance en courant!
N'empêche qu'un prochain marathon, ça m'angoisse drôlement.
Je ne sais pas si je suis la seule coureuse à vivre la préparation à un marathon de cette façon mais je me vois dans un perpétuel état de doute...
J'ai déjà couru un marathon. Je le sais, je m'en souviens! Je me souviens aussi que j'étais fâchée contre moi le lendemain parce que je n'étais même pas un peu courbaturée.
Mais quand je pense sérieusement à courir un prochain marathon, on dirait que je ne m'en souviens plus tant que ça...
J'ai encore aussi peur que la première fois. Combien ça en prend, des marathons, avant qu'on se croie vraiment capable d'y arriver?
Est-ce qu'on arrive à ce stade-là ou est-ce que ça fait toujours peur, parce qu'il faut regarder la chose en face, parcourir 42,2 km à pied, c'est quand même un effort assez considérable?
Est-ce que le fait que je sache maintenant ce que c'est, de se blesser par malchance le jour où il ne fallait surtout pas que ça arrive, alimente ma peur? Probablement...
Pour l'instant, l'entraînement se passe bien! Je me concentre là-dessus et je touche du bois!
Bonne nuit, les athlètes!
dimanche 10 février 2013
Semaine 2 : terminée
Une belle course de 16 km aujourd'hui!
Il faisait soleil, pas trop froid, le temps idéal pour sortir (enfin!!!) pour ma longue sortie du dimanche!
Ça m'a fait un bien fou! (Est-ce que je vous ai déjà dit que, le tapis roulant, j'haïs ça???)
Ah que j'étais heureuse de courir dans mon quartier avec un paysage qui change au lieu de l'éternel mur du gym...
Pour une fois depuis longtemps, je courais et j'avais l'impression que c'était la bonne chose à faire. Que j'étais à la bonne place au bon moment.
Cerveau à off, le corps qui se défonce, l'énorme fierté d'être capable de parcourir ces kilomètres sur mes deux jambes sans m'arrêter... Vraiment, ça fait du bien!
N'empêche que, commencer un plan d'entraînement marathon en plein coeur de l'hiver, ce n'est pas une mince affaire. Je me rends compte que c'est beaucoup plus dur de me motiver si je compare à l'année dernière où j'ai commencé un plan d'entraînement alors que le printemps s'amenait.
Le froid, c'est un facteur crucial. La pluie, le vent, la grêle, passent encore mais le froid, pour moi c'est un gros frein. Ça affecte à la fois les performances, le plaisir de courir et la motivation pour sortir. La pluie, par exemple, c'est un peu achalant parce que c'est moins agréable d'être mouillée de la tête aux pieds et d'avoir le mascara qui coule mais, dans les faits, ça n'empêche rien côté performance et ce n'est pas désagréable au point que je ne veuille pas sortir.
Le froid, ça c'est un vrai problème! Et quand il survient au début d'un plan d'entraînement, quand je ne suis pas à mon top niveau de performance, ça fait un beau poison pour miner ma motivation... Il faut que je me parle, si vous saviez!
Heureusement, il y a l'orgueil. La petite voix qui me dit : "Hey! T'as dit que tu commençais un plan, tu commences un plan! Ferme-la et mets tes souliers!"
J'vais dire comme ils disent : Si c'était facile, tout le monde le ferait!
Let's go, les athlètes!
Il faisait soleil, pas trop froid, le temps idéal pour sortir (enfin!!!) pour ma longue sortie du dimanche!
Ça m'a fait un bien fou! (Est-ce que je vous ai déjà dit que, le tapis roulant, j'haïs ça???)
Ah que j'étais heureuse de courir dans mon quartier avec un paysage qui change au lieu de l'éternel mur du gym...
Pour une fois depuis longtemps, je courais et j'avais l'impression que c'était la bonne chose à faire. Que j'étais à la bonne place au bon moment.
Cerveau à off, le corps qui se défonce, l'énorme fierté d'être capable de parcourir ces kilomètres sur mes deux jambes sans m'arrêter... Vraiment, ça fait du bien!
N'empêche que, commencer un plan d'entraînement marathon en plein coeur de l'hiver, ce n'est pas une mince affaire. Je me rends compte que c'est beaucoup plus dur de me motiver si je compare à l'année dernière où j'ai commencé un plan d'entraînement alors que le printemps s'amenait.
Le froid, c'est un facteur crucial. La pluie, le vent, la grêle, passent encore mais le froid, pour moi c'est un gros frein. Ça affecte à la fois les performances, le plaisir de courir et la motivation pour sortir. La pluie, par exemple, c'est un peu achalant parce que c'est moins agréable d'être mouillée de la tête aux pieds et d'avoir le mascara qui coule mais, dans les faits, ça n'empêche rien côté performance et ce n'est pas désagréable au point que je ne veuille pas sortir.
Le froid, ça c'est un vrai problème! Et quand il survient au début d'un plan d'entraînement, quand je ne suis pas à mon top niveau de performance, ça fait un beau poison pour miner ma motivation... Il faut que je me parle, si vous saviez!
Heureusement, il y a l'orgueil. La petite voix qui me dit : "Hey! T'as dit que tu commençais un plan, tu commences un plan! Ferme-la et mets tes souliers!"
J'vais dire comme ils disent : Si c'était facile, tout le monde le ferait!
Let's go, les athlètes!
mardi 5 février 2013
Allo? Dame Nature?
On gèle!!!
J'entame la 2e semaine de mon nouveau plan d'entraînement et il fait tellement froid que je n'ai pu faire qu'une des 4 courses prévues la semaine dernière à l'extérieur. J'ai fait les 3 autres sur le tapis roulant, au gym, et tout le monde sait que le tapis et moi, on n'est pas vraiment copains...
J'ai beau adorer courir dehors et détester le tapis roulant (ce dernier me donnant l'impression d'être un hamster qui court dans sa roue, j'en ai déjà parlé dans un billet précédent), j'ai tout de même dû me résigner à courir à l'intérieur. Dame Nature dépasse la limite de mon endurance, depuis quelques jours! Jusqu'à -10, -15, ça va mais plus froid que ça, je trouve que c'est chercher la misère.
L'air glacial me fait mal quand il passe à chaque inspiration (malgré mon très seyant cache-cou de course), ma peau est d'un rouge pas trop rassurant quand je rentre même si je suis habillée convenablement pour braver le froid, mes cils du haut et du bas collent ensemble à cause de l'humidité... C'est n'importe quoi.
Ça fait un début d'entraînement un peu moyen! Disons que je retrouve la joie des longues courses mais qu'elle est très amoindrie par le déplaisir et l'ennui du tapis roulant.
Et comme si le froid ne suffisait pas, on dirait que le karma a décidé de se joindre à Dame Nature pour me faire la vie dure... J'ai perdu mon petit iPod de course!!! :(
Imaginez...
Courir sur le tapis...
Sans musique...
Y en aura pas d'facile, qui disent, hein???
Courage, les athlètes!
J'entame la 2e semaine de mon nouveau plan d'entraînement et il fait tellement froid que je n'ai pu faire qu'une des 4 courses prévues la semaine dernière à l'extérieur. J'ai fait les 3 autres sur le tapis roulant, au gym, et tout le monde sait que le tapis et moi, on n'est pas vraiment copains...
J'ai beau adorer courir dehors et détester le tapis roulant (ce dernier me donnant l'impression d'être un hamster qui court dans sa roue, j'en ai déjà parlé dans un billet précédent), j'ai tout de même dû me résigner à courir à l'intérieur. Dame Nature dépasse la limite de mon endurance, depuis quelques jours! Jusqu'à -10, -15, ça va mais plus froid que ça, je trouve que c'est chercher la misère.
L'air glacial me fait mal quand il passe à chaque inspiration (malgré mon très seyant cache-cou de course), ma peau est d'un rouge pas trop rassurant quand je rentre même si je suis habillée convenablement pour braver le froid, mes cils du haut et du bas collent ensemble à cause de l'humidité... C'est n'importe quoi.
Ça fait un début d'entraînement un peu moyen! Disons que je retrouve la joie des longues courses mais qu'elle est très amoindrie par le déplaisir et l'ennui du tapis roulant.
Et comme si le froid ne suffisait pas, on dirait que le karma a décidé de se joindre à Dame Nature pour me faire la vie dure... J'ai perdu mon petit iPod de course!!! :(
Imaginez...
Courir sur le tapis...
Sans musique...
Y en aura pas d'facile, qui disent, hein???
Courage, les athlètes!
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