Vendredi 27 décembre. Je cours. Tout va bien. Je suis en pleine forme depuis le tout début de mon défi, qui est presque réussi.
Tout à coup, douleur subite et intense au tibia gauche. Plus capable de faire un pas, après seulement 3,2 km, sans avoir l'impression que ma jambe va se casser en deux. Je m'arrête. Je m'étire... Je me dis que je ne peux pas arrêter là. 3,2 km?!?! Je partais pour 10!
Je repars... J'arrive à faire 800 m... J'ai trop mal, je m'arrête encore... Je ne comprends pas ce qui m'arrive. Je repars, cours encore un peu et m'arrête pour de bon après 5 km.
J'ai mal. Très, très mal. On s'entend, pour que moi, j'arrête de courir, il faut que je souffre et que ce soit particulièrement atroce. Quand je me suis cassé le pied, l'été dernier, je courais 15 km avant d'aller passer mes radiographies. J'ai couru 38 km avec un genou déboité lors de mon premier marathon. La douleur, je ne crains pas. Mais là, je souffrais...
Le reste de la journée, je n'ai pas pu poser la jambe par terre. Même chose pour le lendemain. Aujourd'hui, la douleur a enfin baissé en intensité. (Merci Voltaren, Advil et codéine.)
J'ai donc manqué 2 jours de mon défi de courir tous les jours de décembre. Je l'ai raté et je suis triste. Et je suis d'autant plus triste que parce que c'est uniquement de ma faute.
Je la connais, cette douleur. C'est le fameux shin splint, douleur assez commune chez les coureurs. Je connais aussi les principaux trucs pour l'éviter. 1) Faire des exercices d'étirement des mollets après l'entraînement. 2) Porter des chaussures qui amortissent bien les chocs, d'autant plus important dans mon cas puisque j'ai un pied très arqué et que je porte des orthèses. Ce n'est rien de compliqué... Deux petits trucs tout simples...
J'ai négligé les étirements, ce mois-ci. Et j'ai couru avec mes vieux souliers, mes deux paires de chaussures qui ont chacune plus de 1000 km d'usure...
C'est stupide. J'ai deux paires de belles chaussures toutes neuves qui m'attendent dans leur boîte depuis déjà un moment. Mais je voulais terminer décembre avec les vieilles. Je trouvais symbolique de commencer la nouvelle année avec mes nouvelles chaussures et donc d'attendre 2014 pour les sortir. Et pour les étirements, c'est toujours pareil, on remet à plus tard, on trouve que c'est trop long, qu'on manque de temps...
Résultat, je me suis fait mal. Ça allait trop bien, je me suis crue trop forte, j'ai négligé la base et je paye le prix.
C'est une bonne leçon que la vie m'envoie. D'un côté, les 27 premiers jours de décembre, j'ai découvert que mon corps pouvait me surprendre, qu'il avait des capacités que je ne soupçonnais pas et qu'il pouvait livrer des performances impressionnantes. Par contre, la vie m'a ramené à la figure que ce corps peut se dépasser et réaliser des exploits tant que j'en prendrai bien soin et que je garderai en tête les prémisses de base d'un entraînement sain et sécuritaire...
J'ai beaucoup pleuré. Je sais que ce n'est rien, en réalité. Je sais que j'ai beaucoup de chance d'être en forme, que ma blessure est mineure et que mon malheur n'est pas bien grand. Seulement, la course fait tellement partie de ma vie que j'ai parfois l'impression que si on me l'enlevais, je serais perdue. J'ai eu très peur que ce soit grave... Que la douleur diminue aujourd'hui est un immense soulagement.
J'ai tellement hâte de ressortir courir!
Promis. Je serai prudente.
A+ les athlètes!
dimanche 29 décembre 2013
dimanche 15 décembre 2013
Courir tous les jours - Deux semaines terminées!
Ça va bien, ça va bien!
Nous sommes aujourd'hui le 15 décembre et j'ai couru 143 kilomètres jusqu'à maintenant! J'ai effectivement couru tous les jours depuis le 1er décembre et je compte bien réussir le défi!
La semaine dernière, j'ai couru 65 kilomètres. C'était la plus grosse semaine de course de ma vie. Juste après la première semaine de décembre avec 61 kilomètres. :) C'est ce que j'aime dans ce défi de course : ça me fait repousser mes limites et je me découvre beaucoup plus endurante que je ne le croyais!
Je pensais, bien honnêtement, que ce serait beaucoup plus difficile que ça ne l'est en réalité. Je pensais ressentir de la fatigue dans les jambes, des raideurs, mais je ne ressens absolument rien de ça. Je me sens en pleine forme et je maintiens des vitesses très rapides pour moi dans mes entraînements, tout en me sentant parfaitement à l'aise et confortable!
Comme quoi, le corps est capable de pas mal plus qu'on ne le pense!
Seul et unique mini-symptôme de mon défi : je m'endors. Il faut cependant faire une nuance, je ne me sens pas du tout fatiguée. La fatigue, pour moi, c'est négatif. Je la ressens parfois quand je trouve que ma vie va à un rythme un peu infernal : trop de travail, d'obligations, peu de temps pour moi... Ou encore, on la ressent lorsqu'on a des ennuis physiques. Vous voyez ce que je veux dire? La fatigue, ça nous fait mal filer, on trouve ça lourd. Là, je ne ressens pas de fatigue. Au contraire, j'ai de l'énergie! Mais quand arrive le soir...! Je m'endors comme jamais!
Ça a du bon, je pourrais dire... J'apprends à me coucher tôt! :)
Sur ce... 20 h 40... Je pense que c'est l'heure! ;)
A+ les athlètes!
Nous sommes aujourd'hui le 15 décembre et j'ai couru 143 kilomètres jusqu'à maintenant! J'ai effectivement couru tous les jours depuis le 1er décembre et je compte bien réussir le défi!
La semaine dernière, j'ai couru 65 kilomètres. C'était la plus grosse semaine de course de ma vie. Juste après la première semaine de décembre avec 61 kilomètres. :) C'est ce que j'aime dans ce défi de course : ça me fait repousser mes limites et je me découvre beaucoup plus endurante que je ne le croyais!
Je pensais, bien honnêtement, que ce serait beaucoup plus difficile que ça ne l'est en réalité. Je pensais ressentir de la fatigue dans les jambes, des raideurs, mais je ne ressens absolument rien de ça. Je me sens en pleine forme et je maintiens des vitesses très rapides pour moi dans mes entraînements, tout en me sentant parfaitement à l'aise et confortable!
Comme quoi, le corps est capable de pas mal plus qu'on ne le pense!
Seul et unique mini-symptôme de mon défi : je m'endors. Il faut cependant faire une nuance, je ne me sens pas du tout fatiguée. La fatigue, pour moi, c'est négatif. Je la ressens parfois quand je trouve que ma vie va à un rythme un peu infernal : trop de travail, d'obligations, peu de temps pour moi... Ou encore, on la ressent lorsqu'on a des ennuis physiques. Vous voyez ce que je veux dire? La fatigue, ça nous fait mal filer, on trouve ça lourd. Là, je ne ressens pas de fatigue. Au contraire, j'ai de l'énergie! Mais quand arrive le soir...! Je m'endors comme jamais!
Ça a du bon, je pourrais dire... J'apprends à me coucher tôt! :)
Sur ce... 20 h 40... Je pense que c'est l'heure! ;)
A+ les athlètes!
jeudi 5 décembre 2013
Défi Run Everyday - Jour 5
5 jours de faits dans mon défi de courir tous les jours de décembre!
(À ceux qui me demandent encore mais pourquoiiiiiiiii je fais ce défi, je réponds : "Parce que".)
Ça va très bien jusqu'à maintenant! Au moment où je vous écris, j'ai déjà couru 46 km!
Pas de douleur, pas de raideurs, pas de courbatures!
Ça demande tout de même des efforts supplémentaires côté logistique. Courir 4 fois par semaine, comme je fais d'habitude, c'est tellement facile en comparaison. Dès que la météo est peu clémente, je peux remettre au lendemain. Il y a aussi toujours des journées où on est plus occupés que d'autres. Un rendez-vous sur l'heure du dîner pour le bureau et une grosse journée de travail, des cours à donner le soir... En temps normal, ces journées-là également, je remets l'entraînement au lendemain. Là, impossible de remettre! Pluie, neige, froid, horaire de fou... Pas le droit de procrastiner!
J'ai donc mis mon cadran plus tôt qu'à l'habitude cette semaine... Question d'avoir suffisamment de temps pour tout faire! Moi, je deviens "matinale"?!?
Ça prend bien un défi de course pour réussir à me sortir du lit plus tôt!
Je me suis surprise aujourd'hui à penser que je pourrais courir comme ça, tous les jours, toute l'année! Je me disais que ça allait bien, mes affaires, que j'arriverais à relever le défi et que j'aimais bien ça, au fond...
Rassurez-vous. Le petit diable, sur mon épaule, m'a vite ramenée sur terre. Je vais commencer par finir le mois de décembre et voir si j'y arrive pour vrai. Ensuite, je réfléchirai à la suite de mon entraînement.
Pour l'instant, on garde la forme! :)
Bonne course, les athlètes!
(À ceux qui me demandent encore mais pourquoiiiiiiiii je fais ce défi, je réponds : "Parce que".)
Ça va très bien jusqu'à maintenant! Au moment où je vous écris, j'ai déjà couru 46 km!
Pas de douleur, pas de raideurs, pas de courbatures!
Ça demande tout de même des efforts supplémentaires côté logistique. Courir 4 fois par semaine, comme je fais d'habitude, c'est tellement facile en comparaison. Dès que la météo est peu clémente, je peux remettre au lendemain. Il y a aussi toujours des journées où on est plus occupés que d'autres. Un rendez-vous sur l'heure du dîner pour le bureau et une grosse journée de travail, des cours à donner le soir... En temps normal, ces journées-là également, je remets l'entraînement au lendemain. Là, impossible de remettre! Pluie, neige, froid, horaire de fou... Pas le droit de procrastiner!
J'ai donc mis mon cadran plus tôt qu'à l'habitude cette semaine... Question d'avoir suffisamment de temps pour tout faire! Moi, je deviens "matinale"?!?
Ça prend bien un défi de course pour réussir à me sortir du lit plus tôt!
Je me suis surprise aujourd'hui à penser que je pourrais courir comme ça, tous les jours, toute l'année! Je me disais que ça allait bien, mes affaires, que j'arriverais à relever le défi et que j'aimais bien ça, au fond...
Rassurez-vous. Le petit diable, sur mon épaule, m'a vite ramenée sur terre. Je vais commencer par finir le mois de décembre et voir si j'y arrive pour vrai. Ensuite, je réfléchirai à la suite de mon entraînement.
Pour l'instant, on garde la forme! :)
Bonne course, les athlètes!
Inscription à :
Articles (Atom)