lundi 21 mai 2012

Fatiguée

Je ne sais pas si c'est parce que j'approche de la moitié de mon plan d'entraînement et que mon corps commence à trouver ça éprouvant, si c'est à cause de la fatigue et du stress que j'ai vécus récemment à cause du travail, ou bien simplement parce que j'ai perdu l'habitude de courir à la chaleur... Toujours est-il que mes deux dernières sorties ont été des flops.

Le samedi, c'est toujours ma pire course de la semaine. C'est paradoxal parce que c'est la plus courte mais le fait d'avoir ma semaine dans le corps, de m'être couchée tard la veille à cause de la radio, me donnent bien du mal.

Le dimanche, habituellement, ça va mieux, mais pas cette semaine. C'était la première fois que je courais et que j'ai eu peur pour ma santé. Trop fatiguée, les jambes lourdes, il faisait très chaud et je n'avais vraiment pas assez d'eau. À mi-parcours, j'avais déjà tout bu et je rêvais de boire absolument n'importe quoi qui aurait été glacé. J'avais la bouche tellement sèche et les lèvres qui me donnaient l'impression d'être en train de fondre. Et je me demandais vraiment comment j'allais faire pour rentrer... J'étais quand même à 6 km de chez moi!

Heureusement, j'ai trouvé un endroit pour remplir ma gourde et ça m'a permis de rentrer sans me dessécher, même si j'ai dû faire plusieurs pauses pour marcher parce que mes jambes refusaient, tout simplement, d'en donner plus.

C'est un peu humiliant, je vous avoue... Et choquant aussi. J'en voulais à mon corps de ne plus être capable d'avancer!

Des fois ça m'arrive, de me dire que je n'y arriverai pas mais je me pousse et, à l'arrivée, je suis fière de moi.

Dimanche, j'essayais de faire la même chose mais j'ai compris qu'il y a une grosse différence entre la démotivation passagère et les signaux que le corps envoie quand il en a assez. Connaître mes limites, je crois que c'est une étape que j'aurai à franchir dans les prochaines semaines.

Dimanche, je devais courir 70 minutes.

Ma sortie en à totalisé 68 et là-dessus, j'en ai marché au moins 5. Un flop.

Je suis déçue, j'essaie de me dire qu'il n'y a pas de mal à réduire un entraînement de quelques minutes quand on n'a plus d'énergie.

Plus facile à dire qu'à faire...

Bon courage les athlètes!

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